Ne confondons pas « lutte contre la pollution » et « changement climatique » — quand ce dernier n’est qu’un prétexte des élites mondialisées pour mettre en place un impôt planétaire. La théorie du réchauffement anthropique n’est pas validée par un quart de siècle de mesures.
Titre du Mail on Sunday britannique il y a quelques jours :
Le changement climatique, belle et juteuse affaire…
Pensez-donc : des ours dérivant sur des glaçons, des bébés suffoquant dans des mégapoles, des vieillards déshydratés… voilà de quoi faire pleurer dans les chaumières au JT du 20:00.
De l’émotion à la taxation, il n’y a qu’un pas. C’est comme cela que marchent nos démocraties et que les parasitocrates se font leur place au soleil-énergie-nouvelle.
Ecotaxe, taxe carbone, subventions aux énergies vertes, crédit carbone et autres usines à gaz peuvent ainsi se mettre en place avec la bénédiction du public pour un grand-enjeu-planétaire-collectif : la guerre contre le climat.
Toutefois, même en langue de bois, les mots ont encore un sens. Les observateurs curieux se demandent pourquoi nous sommes passés du réchauffement climatique au changement climatique.
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Peut-être… parce qu’il n’y aurait pas vraiment de réchauffement ?
Attention, terrain miné ! Quiconque se risque à articuler un tel blasphème est automatiquement un empêcheur d’éoliennes subventionnées de tourner en rond, un traître à l’espèce humaine, un pollueur… qui mérite d’être rôti dans une serre.
Mais, oui, c’est vrai, tout à fait entre nous : il n’y a pas de réchauffement. Ce qui ne veut pas dire que la pollution n’existe pas, pas de mauvais procès d’intention, s’il vous plaît.
Rappelons la théorie du réchauffement climatique. Un credo en deux points.
-1- Le CO2 est responsable d’une hausse anormale des températures au XXème siècle.
-2- Seulement, exclusivement, uniquement le CO2 provenant de l’activité humaine, celle de l’homo petrolicus qui s’obstine à vouloir mettre des forêts macérées dans ses gros moteurs pétaradants. Une sorte de brute virile et velue comme dans Mad Max.
La combinaison de 1 et 2 s’appelle « réchauffement climatique anthropique ».
En 1990, le GIEC émet, sur la base d’un modèle climatique, des prédictions apocalyptiques de montée des températures (+3,7°C à +4,8°C), montée des océans, désertification, fontes de banquises d’ici à 2100.
En principe, une théorie scientifique se prouve ou au moins se valide expérimentalement. Un quart de siècle plus tard, qu’en est-il ?
Là nous tombons sur deux gros os (genre fémurs de dinosaure ayant succombé à un vrai accident climatique) :
– les relevés de température par mesures satellitaires montrent qu’elles n’ont pas augmenté depuis 18 ans.
– pendant ces 18 ans, plus du tiers du CO2 produit depuis le début de la révolution industrielle a été émis.
Pas de réchauffement mais beaucoup plus de CO2 pourtant… voilà qui est embêtant.
Pour ceux qui aiment vérifier, c’est ici.
Au passage, coup de chapeau à Jacques Duran, ancien Directeur de Recherche de première classe du CNRS, ancien Directeur des Etudes de l’Ecole Supérieure de Physique et Chimie de Paris (ESPCI), auprès de Pierre-Gilles de Gennes, et ancien Vice-Président, Chargé de la Recherche, de l’Université Pierre et Marie Curie. Son site est un travail scientifique et didactique remarquable. Il compile toutes sortes de relevés réalisés selon des méthodologies différentes dans le monde entier.
Donc, le CO2 en abondance ne causerait pas d’élévation anormale de la température terrestre. En réalité, par l’examen des glaces polaires, on sait que les phases de réchauffement terrestre ont provoqué 800 à 1 000 ans plus tard des pics de CO2. Je reformule : c’est le réchauffement qui par le passé a conduit à une émanation de CO2 et non l’inverse.
Si vous avez quelques souvenirs de vos cours de « sciences nat' » comme on disait au temps où les SVT n’existaient pas, vous vous souvenez peut-être de la photosynthèse et de comment les arbres mangeaient le CO2 ? Le CO2 est bon pour les arbres vous disait votre instituteur qui avait raison. Pendant nos vingt-cinq années d’émission débridée de CO2, la couverture foliaire de la Terre a augmenté de 11%. Pour ceux qui aiment vérifier, c’est Le Monde qui l’écrit et cite un étude de Nature Climate Change.
La place me manque ici pour démonter vingt-cinq ans de désinformation concernant le réchauffement changement l’arnaque climatique.
La mécanique est la même que la « guerre contre la pauvreté », la « guerre contre la drogue » la « guerre contre le terrorisme » qu’évoque si souvent Bill Bonner.
La pollution existe, bien évidemment.
L’Homme façonne et modifie profondément la Terre.
La révolution industrielle et les mégapoles ont des effets sur notre environnement — profondément nocifs pour certains.
La question n’est pas là.
Simplement, la « guerre contre le climat » n’est que l’habillage d’un juteux business parasitocratique dont l’enjeu est subventions-taxations et instauration d’un futur impôt mondial.
Lorsque vous lisez « Plaidoyer pour que la BCE finance la transition écologique « , attendez-vous au pire : une déferlante de taxes et de gaspillages. Je n’ai pas inventé ce titre, les écologistes veulent que 300 milliards d’euros créés par la BCE soient injectés dans leur business.
La COP 22 a désormais commencé : exigez qu’on publie la trace carbone de chaque conférencier et assistant présent à Marakkech. D’autant que la conférence sera présidée par la grande prêtresse des portiques écotaxes, Ségolène Royal…
Avez-vous quelques tomates bio bien mûres sous la main ?
La vie n’est plus une maladie mortelle ! |
7 commentaires
Madame,
Autant vos analyses financières et politico-financières sont sans doute judicieuse (s’agissant de votre « core business », c’est plutôt normal)… Autant ici, vous nous prouvez que vous n’y comprenez rien !
En effet, dire que l’on raconte des bêtises (pour vous chiper vos sous) avec les théories du réchauffement climatique et du changement climatique, que l’une invaliderait l’autre et tout ça, est juste idiot car ces deux termes ne parle pas de la même chose (tout comme le PIB de la grèce et le S&P500 ne sont pas la même chose). Dans le cas du réchauffement climatique, on parle d’une hausse de la température moyenne de la Terre (la moyenne des températures de partout sur une année) et je ne vous apprends pas (j’espère) que quelques soient les variations d’une moyenne, cela ne veut pas dire que toutes les valeurs qu’elle résume vont varier de la même façon. Dans le cas du changement climatique, on aborde un niveau plus local. Si au niveau global, la température augmente, cela a d’abord une influence sur les océans qui vont s’acidifier, contenir moins d’oxygène et donc rendre la vie en leur sein plus difficile. Ensuite, cela influence les grands courants marins de multiples façons ( apport de plus de chaleur aux terres qui sont plus près des pôles, accélération/réduction de vitesse, modifications du parcours) Exemple le gulf stream qui apporte de la chaleur à la Belgique et lui permet d’avoir des températures agréables alors qu’elle se trouve à la même latitude que le Labrador, est en train de s’écarter progressivement des côtes européennes du fait de la fonte rapide des glaces nordiques qui produisent des courant froid qui poussent sur ce courant marin… Dans l’exemple, le réchauffement climatique pourrait causer un refroidissement de l’Europe.
Mais tout n’est pas aussi simple, car les climats dépendent aussi des vents, des reliefs qui leurs font barrage ou non, de la quantité de poussière en suspension en haute atmosphère, des gaz présents ou absents de la haute atmosphère et même parfois de la flore qui est présente dans la zone… Ainsi que de facteurs solaires sur lesquels l’homme n’a aucune influence.
En réalité, le réchauffement global bouscule un système constitué de multiples et fragiles équilibres interconnectés ce qui, au niveau local, rend les prédictions sur quel changement climatique va se produire à tel endroit plutôt hasardeuse tant que les équilibres ne se sont pas de nouveau stabilisé. La seule chose dont on est sûr, c’est qu’il vont tous être bousculé et qu’il faut surveiller ce qu’il se passe et essayer de s’y adapter
J’avoue ne pas très bien vous comprendre. Vous qui analysez l’économie et la finance d’un point de vue pragmatique, et à travers vos connaissances d’ingénieur, vous rejetez le travail de milliers de chercheurs qui travaillent gratuitement (pour l’ONU) en synthétisant des publications scientifiques évaluées par les pairs.
Quelque part, on pourrait dire de vous la même chose que ce que vous dites du réchauffement climatique. Voici l’analogie.
Vous dites :
« Le GIEC a fait des prédictions apocalyptiques en 1990. S’en est suivi une guerre contre le climat dont l’enjeu est subventions-taxations et instauration d’un futur impôt mondial. Et les ecolos veulent qu’on injecte des euros dans leur business. »
On pourrait dire de vous :
« Simone Wapler a fait des prédictions apocalyptiques (faillite de la France, crise monétaire, faillite des banques). S’en est suivi une guerre contre les banques et le système monétaire. Et aucoffre.com veut qu’on injecte des euros (financement participatif) dans leur business (veracash). »
Si on vous disait cela, vous auriez le droit de répondre que vos prévisions étaient justes, que vous avez correctement vu les bonnes fenêtres aurifères, la hausse du cours de l’or, et que malgré quelques aléas, en moyenne vous aviez raison. C’est d’ailleurs ce que vous expliquer dans votre message « N’ACHETEZ PAS UNE SEULE ONCE D’OR AVANT D’AVOIR LU CE MESSAGE… ». Vous dites clairement que parfois vous faites des erreurs (pertes) mais qu’en moyenne vous gagnez.
De la même manière, le GIEC a annoncé dès 1990 que le dérèglement climatique causerait des migrations climatiques, un réchauffement global des températures, une acidification des océans, des évènements climatiques extrèmes plus fréquents ) par des arguments scientifiques et pragmatiques, ce qui c’est vérifié ou se vérifie encore. Alors même si la température augmente moins vite que prévu, (1) les autres critères s’observent déjà (2) il faut raisonner en moyenne (comme vous le fait vous pour vos analyses) et ne pas cherry-picker les arguments qui vous arrangent (article du Monde, ou pire, articles/sites web de 2009…)
Oh non , Mme Wapler , pas ca , pas vous au sujet de Jacques Duran ; voir ceci http://info-resistance.org/ecologie/rechauffement-climatique/jacques-duran-fake/.
Bref, quelqu’ un comme Mr Courtillot ou Allègre tous éminents spécialistes dans LEUR DOMAINE ….
Il y a 40 ans, l’écologie, fut présentée comme une science établissant des ponts entre d’autres sciences comme la chimie, la physique, la météo … pour fournir une explication globale et fiable au comportement de la Nature et donc prévoir l’avenir de notre planète autant qu’il serait possible. Il s’agissait aussi d’étudier le comportement des espèces animales et leurs relations. Ainsi, il fut établi que les prédateurs n’étaient pas « nuisibles » mais « régulateurs » et ne devait pas être éliminés systématiquement.
En histoire, un Le Roy-Ladurie, établit que le climat avait beaucoup changé depuis le Moyen-Age. Des carottages glaciaires prouvèrent qu’il en était de même sur des millions d’années….
Puis, l’écologie se mêla de politique. D’abord, tous les partis devinrent « écolos » ce qui semble bizarre. Puis apparurent les « activistes ». Pour défendre les moutons du Larzac contre un camp militaire, contre la bombe atomique, les centrales nucléaires … et enfin contre le réchauffement climatique qui devint bientôt « changement »
Et par hasard encore, les parasites découvrirent que pour répondre aux attentes du Peuple (et des activistes) ils devaient taxer tout les produits d’origine naturelle. Les premières taxes furent pour un produit peu cher mais de première nécessité : l’eau.
http://owni.fr/2011/03/22/prix-de-l-eau-crowdsourcing/
« Quel est le prix du service de l’eau en France? Personne ne le sait. La Fondation France Liberté, 60 Millions de consommateurs et OWNI organisent un crowdsourcing citoyen pour obtenir l’info et ouvrir les données. En effet, le coût de l’eau explose depuis les années 1970. Rien que depuis 1990, il a quasiment été multiplié par trois, quand l’inflation n’a atteint que 50%. »
A mon avis ce prix a été multiplié au moins par 10 depuis 1970 !
Donc il semble bien que Mme Wapler ait raison.
Et si nous voulons savoir quels produits normalement peu cher , seront bientôt super taxés, surveillons les « activistes-subventionnés » qui dénoncent de supposés scandales.
Votre article sur le climat montre que vous feriez mieux de parler seulement de finance et pas de climat .
Nier l’impact de l’activité humaine sur le changement climatique est du même niveau que de dire que la terre est plate ou que la gravité n’existe pas.
Je ne pense pas que vous allez contester que le CO2 , comme le méthane , le protoxyde d’azote et d’autres gaz ont la propriété de laisser passer les rayons ultraviolet que le soleil nous envoie et de retenir les rayons infrarouge que la terre renvoi vers le ciel . C’est l’effet de serre.
Si vous avez des doutes là dessus , allez dans une université où ils pourront faire la démonstration devant vos yeux.
Je ne pense pas non plus que vous allez contester que depuis 800 000 ans (moins les 100 dernières années) la concentration de CO2 dans l’atmosphère a évolué entre 200 ppm et 300 ppm. Des mesures faites sur des échantillons de glace ont permis de mesurer très précisément ces évolutions. Elles sont à votre disposition
Quand la concentration était à 200 ppm la terre connaissait les grandes glaciations , quand elle était à 300 ppm , les climats étaient doux.
Maintenant la concentration est à 400 ppm parce que l’activité humaine a prélevé des entrailles de la terre des milliers de milliards de tonnes de combustibles fossiles (charbon , pétrole et gaz) . Ils ont été brûlés et en se combinant à l’oxygène de l’air ont produit du CO2 .
2000 milliards de tonnes ont été mises dans l’atmosphère.
Avec une concentration de 400 ppm (que la terre n’a jamais connu depuis plus d’un milliard d’année malgré toutes les évolutions de la distance terre soleil, de l’activité du soleil, des volcans et tutti quanti…) l’effet de serre est beaucoup plus important.
C’est un peu comme si l’atmosphère était une cocotte minute dans laquelle est la terre.
La chaleur du soleil réchauffe l’intérieur mais cette chaleur est piégée en grande partie à l’intérieur.
Il fera donc plus chaud à l’intérieur et surtout comme il y a plus d’énergie dans la marmite , les phénomènes climatiques seront plus violents.
Donc de grâce, sachez respecter les faits
oui , l’activité humaine a mis beaucoup de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
oui , plus d’effet de serre veut dire un réchauffement, plus d’énergie stockée et donc plus de phénomènes climatiques violents
toute activité humaine a toujours 3 types d’impact sur l’environnement
1- on épuise des ressources qui ne sont pas infinies car la terre est finie
2- les éléments que l’on rejette dans l’air , dans l’eau, dans la terre ont un impact sur notre santé et la biodiversité.
3- Les gaz à effet de serre que nous rejetons ont un impact sur le climat.
J’ai beaucoup apprécié certaines de vos analyses financières mais je dois dire que si vos analyses financières sont comme vos analyses scientifiques, ma confiance dans vos analyses financières est à la baisse.
je vais me désabonner de vos analyses et inciter mes amis à le faire sauf si vous faites un correctif sur votre article sur le climat
J’ai rarement lu article aussi malhonnête.
je vais reprendre un peu pour informer les lecteurs contrairement à Simone Wapler.
1. Remarquez bien que Simone nous parle d’une « non-augmentation des températures » depuis 18 ans. C’st très précis. Trop précis pour être honnête ? peut-être. En général, surtout lorsqu’on parle de climat (donc de longues périodes), on prend des nombres « ronds ». 10 ans, 20 ans, 50 ans, 100 ans. pourquoi 18 ? la réponse est simple. Elle nous ramène à 1998, année durant laquelle le phénomène el Nino a été très puissant, occasionnant de lui-même une hausse élevée des températures. Si on regarde depuis 1978, soit depuis 38 ans, la hausse saute aux yeux. J’ajoute que la stagnation a été expliquée à de nombreuses reprises : en plus du rôle de el-Nino, le rôle des océans semble avoir été sous-estimé. Enfin, je rappelle que la pause dont parle Simone ne concerne pas la température des océans qui eux ont vu leur température augmenter durant la période. Petite remarque au passage : si les organisations scientifiques étaient gangrénés par des individus aux intérêts idéologiques ou pécuniaires, pourquoi n’auraient-ils pas falsifiés les résultats montrant cette pause ? pas très cohérent, non ?
2. La question de la relation de cause à effet. Il est vrai que des carottages en antarctique ont montré une relation temporelle inverse (la hausse de température a précédé l’augmentation de concentration en co2. Des carottages récents remettent en questions les plus anciens, mais admettons. Ce qu’en déduit Mme Wapler est totalement contraire aux règles de la logique et de la science. D’abord, ce n’est par parce que ce qui s’est produit il y a plus de 1000 ans se reproduit aujourd’hui. Ensuite, les carottages ont été effectué dans une partie particulière du monde. Elle est donc malhonnête en oubliant de préciser (à moins que ce ne soit de l’ignorance) que les travaux scientifiques effectués dans les autres parties du globe) montrent bien une relation hausse de la concentration co2 implique hausse température. Enfin, les scientifiques se sont servi de cette nouvelle données pour affiner leur modèle et mieux comprendre le fonctionnement du climat terrestre. la hausse de la température de l’antarctique a été provoqué par un élément extérieur,cela a provoqué une émission de CO2. laquelle a provoqué un réchauffement à l’échelle du globe. je suis navré de voir qu’une ingénieur ne soit pas capable de comprendre le fonctionnement de phénomènes retroactifs.
Pour conclure, je suis ébaudi à l’idée que Simone Wapler ait pu devenir ingénieur avec un raisonnement aussi étroit, non-logique et en refusant de considérer les faits empiriques.
Quand ce système économique va t’il s’effondrer ?