▪ Alors, cher lecteur, où en êtes-vous ? Avez-vous caché des oeufs dans le jardin (ou dans la salle à manger si vous n’avez pas de jardin) ? Etes-vous en train d’organiser les festivités de Pâques… ou bien allez-vous profiter de ce week-end prolongé pour vous livrer entièrement au farniente et à l’oisiveté la plus voluptueuse ?
Si c’est le cas, alors… entrez dans mon salon de lecture. Je vous ai préparé ci-dessous une sélection d’articles issus de nos publications : ce sont ceux qui m’ont le plus intéressée cette semaine, ceux que je vais relire ce week-end pour y réfléchir… entre deux conversations familiales.
Car oui, cette année, votre correspondante joue les hôtesses ; au lieu d’aller en Alsace, c’est l’Alsace qui vient à elle. Une opération d’une telle envergure logistique, pour les modestes 41m2 de mon appartement, que je commence à me demander s’il n’aurait pas mieux valu négocier des fêtes de Pâques par visio-conférence. Chacun chez soi et les lapins (en chocolat) seraient bien gardés… mais ce serait nettement moins amusant, j’en conviens.
▪ Quoi qu’il en soit, voici de quoi alimenter aussi vos neurones ce week-end… sachant qu’il n’y aura pas de Chronique Agora ce lundi.
Commençons par le légendaire Mogambo Guru, dont l’immortelle leçon se médite et se re-médite sans peine :
"Comment, mais comment avons-nous pu être d’une Crétinerie Suffisamment Abjecte (CSA) pour ignorer les mérites de l’école autrichienne, basée sur le capitalisme, la libre-entreprise et des ressources monétaires stables, et choisir plutôt de nous auto-détruire en mettant en oeuvre des principes keynésiens stupides et suicidaires à l’origine d’une dette omniprésente et écrasante et d’un déficit gouvernemental gargantuesque, qui continue de dépenser des ressources monétaires en constante expansion ? Sérieusement : A QUOI PENSAIT-ON ?"
Pour les réponses à cette question cruciale, c’est par ici…
▪ Simone Wapler, quant à elle, est remontée jusqu’au 17ème siècle cette semaine — pour nous rappeler la "naissance" des statistiques, grâce à John Graunt :
"Ce riche mercier londonien fut en réalité le fondateur des statistiques et de la démographie. Né en 1620, il n’avait que cinq ans lors de l’épidémie de peste qui fit périr un quart des Anglais. Adulte, il voulut tenter de mettre au point un système préventif pour éviter la propagation de la peste dans Londres et décida de s’intéresser aux Bills of Mortality. Ces registres étaient tenus depuis 1527. En 1592, la ville de Londres décida de compléter les simples informations de décès de leurs causes ; en 1603, les renseignements collectés étaient publiés par les employés municipaux tous les jeudis à 10h00. Le rapport était vendu un penny la page et l’abonnement coûtait quatre shillings par an.
John Graunt s’attacha à éplucher ces rapports en espérant trouver des informations sur la propagation de la peste. Il dut déchanter : les données n’étaient pas vraiment exploitables".
Aujourd’hui, les statistiques ne sont guère plus fiables qu’à l’époque ; cela en dit long sur l’état de nos sociétés… et de notre système de retraites. Continuez votre lecture pour savoir pourquoi…
▪ Revenons-en à des choses plus concrètes avec Claire Diaz, de Protection & Rendements, qui s’est penchée sur des manières alternatives d’investir dans l’immobilier :
"Lorsque l’on pense à investir dans l’immobilier, vous comme moi avons l’image d’un appartement mis en location qui nous rapporterait un petit revenu complémentaire… Pourtant ce n’est pas la seule stratégie pour investir dans ce marché. Ce n’est même probablement pas celle qui nous rapporterait le plus !"
Découvrez les solutions choisies par nos experts en cliquant ici.
▪ Enfin, Cécile Chevré explore depuis quelques jours dans La Quotidienne de la Croissance un secteur aux brillantes perspectives…
"Avez-vous conscience des dangers que vous faites peser sur l’internet mondial quand vous vérifiez ce que font vos amis sur Facebook (réponse : rien ou bien ils sont en vacances) ? Ou encore quand vous vous préparez à regarder une série sur internet ? Car, oui, en accomplissant ces gestes devenus banals, vous risquez de faire sauter le réseau. J’exagère un peu mais il est vrai qu’internet est aujourd’hui confronté à un problème de volume… de données échangées en permanence.
[…] Il y a quelques années, notre utilisation quotidienne d’internet ne nécessitait pas d’énormes échanges de données. Nous envoyions un e-mail ne contenant que du texte, nous surfions un peu sur des sites qui n’avaient ni images, ni vidéos… or aujourd’hui, nous voulons regarder la télévision sur internet, envoyer des photos, des vidéos, et utiliser les outils de communication instantanée".
Cette mutation entraîne de profonds changements, comme l’explique Cécile dans son article. Elle ouvre également des pistes d’investissement très, très prometteuses : là encore, Cécile est à l’oeuvre, avec une analyse en profondeur (et la recommandation qui va avec) dans le dernier numéro de sa lettre d’investissement, Défis & Profits. Si vous voulez en profiter, c’est par ici…
Voilà ! Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne lecture… et surtout un excellent week-end, avant de vous retrouver dès mardi prochain.
Meilleures salutations,
Françoise Garteiser
La Chronique Agora