Gilles Leclerc
L’utilisation des indicateurs techniques peut parfois être déroutante pour le néophyte.
Prenons l’exemple de l’utilisation de l’indicateur Stochastique Momentum Index (SMI) qui apparait sur ce graphique.
Si l’on s’en tient aux signaux classiques du SMI, c’est-à-dire ses croisements haussiers et ses retournements en zones de surachat / survente, c’est à n’y rien comprendre. Les signaux sont multiples (il y en a partout) et la plupart d’entre eux ne sont pas pertinents. Un back test d’une stratégie appliquée au SMI vous démontrera que cela ne MARCHE PAS !
Regardez les niveaux de supports et résistance multiples qui apparaissent. Certains sont cassés, d’autre donnent de faux signaux avant de se retourner.
Alors à ce moment, vous devez vous dire : au diable l’analyse technique et l’analyse graphique !
Certes. Mais dans ces cas là, comment utiliser le SMI ?
▪ Voici comment je l’utilise
– Je ne sélectionne QUE les signaux du SMI quand ils valident une divergence (doubles segments bleus sur SMI).
– Je ne prends position QUE si ces signaux apparaissent au niveau des zones de support / résistance graphique (rectangles horizontaux tracés par report d’amplitude.
Cette association permet de mettre en évidences quelques points d’intervention ciblés qui sont indiqués sur le graphe à l’aide des petites flèches rouges /vertes et des pastilles grises dont je vous laisse juger de la pertinence.
Beaucoup plus intéressant non ?
Un signal de divergence (indiqué par les segments bleu clair) est correct mais pas fiable à 100% parce qu’il prend place au milieu de nulle part. C’est-à-dire dans un « no man’s land technique » situé entre support et résistance.
Si vous automatisez une partie de votre système de trading pour détecter automatiquement et en temps réel ces points d’intervention, les VRAIES opportunités vous seront servies sur un plateau.
Evidemment, elles ne seront pas toutes gagnantes mais au moins vous aurez sélectionné celles qui auront le plus de chance de se révéler intéressantes. Et accessoirement de ne plus prendre position n’importe où, n’importe comment ou en dépit du bon sens…
Maintenant, si vous exploitez l’analyse dynamique (la méthode que j’utilise), vous pouvez encore améliorer la performance d’un indicateur pourtant basique comme le SMI : je vous expliquerai tout cela en détail dans mon webinaire, qui aura lieu le 6 avril 2014. Si vous voulez en savoir plus, continuez votre lecture — il n’y a aucune raison d’hésiter : c’est gratuit !
Meilleures salutations,
Gilles Leclerc
Pour la Chronique Agora