Sébastien Ruche
▪ Le Loup de Wall Street n’a pas été arrêté à cause de la cocaïne, des prostituées ou des méthodes de vente de sa maison de courtage. Il consommait suffisamment d’antidépresseurs pour calmer Manhattan pendant deux semaines. Assez de cocaïne pour rester trois jours sans dormir. Sa maison de courtage pratiquait la vente forcée et organisait des concours de lancers de nains pour rapprocher des employés déjà encouragés à copuler au bureau. Mais le Loup de Wall Street n’a pas été arrêté pour ces raisons.
Il a piloté son hélicoptère en étant défoncé, a traversé la porte de son garage en Mercedes et a coulé son yacht de 50 mètres au large de l’Italie. Ses fêtes monumentales étaient peuplées de dizaines de strip-teaseuses et de prostituées, qu’il pratiquait d’ailleurs assidûment. Il a bien sûr dissimulé de l’argent en Suisse. Mais le Loup de Wall Street n’a pas non plus été arrêté pour cela.
Incarné par Leonardo DiCaprio dans le film de Martin Scorsese, le Loup de Wall Street est tombé pour avoir manipulé les cours de très petites capitalisations appelées penny stocks, dans les années 1990. Sa technique de fraude, le « Pump and Dump« , est toujours pratiquée à Wall Street.
Je vais vous dire comment la repérer et empocher vous aussi de la performance (en toute légalité). Mais auparavant, revenons sur le personnage.
▪ Ce que le film ne révèle pas
Le Loup de Wall Street a vraiment existé et portait un vrai nom : Jordan Belfort. Si vous avez assisté à ce chef-d’oeuvre du divertissement, vous aurez remarqué qu’il ne détaille pas vraiment l’activité du Loup à Wall Street, c’est-à-dire dans la finance.
Le film lui-même, je l’ai trouvé drôle, parfois un peu inquiétant et souvent jubilatoire (si vous ne me croyez pas, relisez les paragraphes précédents). Surtout, il contient des leçons incontournables pour l’investisseur. Incontournables et fortement rémunératrices, surtout. Je détaillerai évidemment cette stratégie durant la conférence que je donnerai lors du Sommet 2014 de l’investissement que nous organisons du 31 mars au 4 avril à Genève.
▪ Gagner 49 millions par an grâce à des sociétés bidon
« L’année de mes 26 ans, j’ai gagné 49 millions de dollars ; ça m’a vraiment énervé car il en manquait seulement trois pour arriver à un million par semaine », raconte le Loup dès le début du film. Belfort a fait fortune dans la finance de manière légale à 95%. A la tête d’une maison de courtage, il avait identifié une niche dans l’éventail des services financiers : la vente de penny stocks au 1% des Américains les plus riches.
Une penny stock est une société cotée en bourse dont l’action vaut moins de cinq ou d’un dollar, selon les définitions. Certaines d’entre elles parviennent à grandir, à générer du chiffre d’affaires et des bénéfices. D’autres ne dégagent jamais un dollar de vente ou ne possèdent aucun actif. Pourtant, des investisseurs achètent leurs actions.
Pourquoi ?
Car des gens comme Jordan Belfort leur font miroiter des gains fulgurants avec des discours de vente bien rodés. Et surtout car ces acheteurs sont naïfs. Chez Inside ALPHA, nous les appelons affectueusement les « pigeons » car ils se font systématiquement plumer par le système financier. Notre stratégie permet de diriger une partie de l’argent des pigeons vers notre poche, et pas dans celles des escrocs comme Jordan Belfort. En toute légalité bien sûr.
▪ Le Loup, les pigeons et les trous à rats
Il n’est pas illégal de vendre des penny stocks pour un courtier comme l’était le Loup de Wall Street. Ce n’est pas très moral non plus mais extrêmement rémunérateur. Et c’est ce qui a fait la fortune de Stratton Oakmont, la société de Jordan Belfort. Mais le Loup en voulait plus, toujours plus.
C’est pourquoi il a aussi monté des « Pump and Dump« . Signifiant littéralement « gonfler et jeter », ce type de fraude consiste dans un premier temps à accumuler la majeure partie du capital d’une petite société cotée. Pour plus de discrétion, Belfort utilisait des comptes détenus par des amis ou des sociétés écrans, qu’il appelait ses « trous à rats ».
Ses courtiers poussaient ensuite leurs clients à acheter les actions en question (c’est le pump). Lorsque le cours avait bien progressé, le Loup et ses acolytes vendaient tous leurs titres (le dump) et empochaient des millions. Les clients haussiers, eux, se retrouvaient « pigeonnés » avec des actions dont le cours s’était effondré trop rapidement pour pouvoir s’en défaire.
▪ Comment repérer ces arnaques
Les sociétés manipulées de la sorte sont invariablement de toutes petites structures, parfois sans employés ni chiffre d’affaires ou même sans locaux (on ne parle même pas de bénéfice…). Dans le film, la compagnie aérienne qui est supposée bientôt révolutionner son secteur est en réalité basée dans la cabane de jardin des parents d’un de ses « dirigeants ». Pourtant, son cours boursier explose sous l’effet des « Pump and Dumps« .
L’investisseur curieux pourra les repérer à l’avance en cherchant les penny stocks qui connaissent des hausses fulgurantes en bourse, dans des volumes d’échange qui explosent eux aussi. Je vous expliquerai précisément comment et avec quels outils travailler pour les repérer durant le Sommet 2014 consacré à l’investissement.
▪ Empocher de la performance en chassant le Loup
Si la progression des ces actions repose exclusivement sur la diffusion d’informations « trop belles pour être vraies », notamment via des communiqués de presse, et que l’entreprise n’a pas de véritable activité, on peut penser qu’il s’agit d’une manipulation. D’autres indices permettent de vérifier ces suspicions.
C’est ainsi que les clients de Belfort ont perdu dans les 200 millions de dollars. Encourant jusqu’à 25 ans de prison, le Loup de Wall Street n’est finalement resté que vingt-deux mois à l’ombre après avoir coopéré avec la justice américaine. Nos techniques d’investissement permettent de générer de la performance tout en « cassant le coup » des gens comme Jordan Belfort. En devenant des chasseurs de Loup, en quelque sorte. Je vous les enseignerai durant notre Sommet de l’investissement 2014.
Sébastien Ruche
Inside ALPHA
PS : voici un extrait du mail que j’ai envoyé à Marc Mayor le vendredi 31 janvier, après une conversation avec un client (citation bien sûr strictement authentique)
« J’ai parlé avec un client qui avait souscrit à ‘Tricher’ ce matin [Nda :’ Tricher’, c’est le surnom que l’on donne au service que j’édite justement pour profiter de ces techniques de Pump & Dump], un certain M. […]. Ravi de ‘Tricher’, il a deux suggestions :
– vendre la méthode en plusieurs niveaux […]
– la vendre beaucoup plus cher. Précision : il a commencé avec 70 000 $ et dit se faire environ 10 000 $ de profit par mois… Pour lui, mettre le service à 5 000 euros serait encore un cadeau […] »
Je voulais vous faire part de cette anecdote car elle reflète bien l’intérêt de ce service. Cet abonné d’ailleurs viendra peut-être au Sommet si son patron (qui est inscrit) ne peut pas venir.
Bref, sur ce je vous souhaite une bonne journée et espère vous voir à Genève lors de notre Sommet de l’investissement.
Sébastien Ruche est le rédacteur de la lettre d’investissement Profits Garantis© du groupe suisse Inside ALPHA. Cela fait 10 ans que Inside ALPHA propose cette méthode d’investissement en détectant les manipulations organisées par les gens comme Jordan Belfort, grâce à une stratégie que vous pouvez apprendre et appliquer vous-même (la méthode « Tricher ») ou à travers des conseils dispensés par la newsletter Profits Garantis©. |
1 commentaire
la technique est deja pratique par timothy sykes
cherchez le sur google et vous verrez et lui c est plus detaille