▪ Vous saviez que ce jour viendrait, ami lecteur… mais pensiez-vous qu’il arriverait si vite?
"La Chine prépare l’épreuve de force du G20 face aux Etats-Unis", titrait le Financial Times.
Apparemment, les Chinois ne sont pas vraiment enchantés par le plan du président Bernanke qui consiste à détruire la valeur de la devise américaine. Et pourquoi le seraient-ils ? Après les Américains à la retraire, la Chine est le plus gros détenteur au monde de dette libellée en dollars.
"De nombreux pays s’inquiètent de l’impact de cette politique sur leur économie", a commenté vendredi dernier le vice-ministre des Affaires étrangères de l’Empire du Milieu, Cui Tiankai, avant de déclarer que les Etats-Unis "[leur] doivent une explication sur leur décision concernant l’assouplissement quantitatif".
M. Tiankai, qui sera l’un des principaux négociateurs au G20, a également noté que la proposition des Etats-Unis de limiter à 4% du PIB les excédents et les déficits budgétaires actuels des pays du monde signale un retour "à l’époque des économies planifiées".
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Armez-vous contre le Casse du Siècle !
Le temps presse : alors même que vous lisez ces lignes, l’argent que vous croyez bien à l’abri sur votre compte épargne ou votre assurance-vie est sans doute en train de disparaître purement et simplement
Et si vous ne faites rien pour vous protéger, vous pourriez perdre encore plus… tandis que cette gigantesque arnaque plonge le monde dans le chaos économique et financier : continuez votre lecture pour tout savoir sur les moyens de sauvegarder votre patrimoine…
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Ha! Vous avez lu ça ? Les Chinois accusent les Américains de décentralisation économique, de revenir à une "économies planifiée". Et ce n’est pas comme si les Chinois ne savaient pas de quoi ils parlent, puisqu’ils ont, avec leurs camarades russes au nord, souffert de cette expérience désastreuse pendant la majeure partie du siècle dernier. Selon certaines estimations, les troupes de Mao ont affamé, massacré, purgé ou "perdu" 70 millions de citoyens au cours de désastres absolus tels que le Grand bond en avant et la Révolution culturelle. Et pourtant, son portrait orne l’entrée de la Place Tiananmen.
La vérité, évidemment, c’est que toutes les économies mondiales souffrent, d’une façon ou d’une autre, sous la lame émoussée et le poids mort de leurs propres planificateurs centraux… y compris la "Chi-mérique". En d’autres termes, il y a là deux mots différents pour désigner une même chose. Autrefois, les Américains regardaient avec mépris ces "gauchistes" à l’étranger. Leurs politiques économiques grotesques et leurs costumes gris alimentaient les films d’espionnage et les séries télévisées. Il fut un temps où les Américains se moquaient d’eux. Aujourd’hui, pour être franc, le mieux qu’ils puissent faire c’est de lancer sans grande conviction, que "c’est l’hôpital qui se moque de la charité".
▪ Au delà du pain et des jeux de l’arène politique, les marchés sont en route… en route pour fuir le dollar et se diriger vers des actifs "concrets" — des choses comme les métaux précieux et non-précieux, l’énergie et les produits agricoles. L’or semble a touché les 1 400 $ l’once. Pendant ce temps, l’argent-métal flirte avec les 27 $ et, vendredi dernier, le cuivre est remonté à son niveau record des 27 derniers mois. Certains analystes prévoient 12 000 $ la tonne, suite à la forte demande des marchés émergents, et probablement une nouvelle dévaluation du dollar. Et, comme si les matières avaient besoin d’une raison supplémentaire de remonter, la Chine parie sur les "marchandises" plutôt que sur le "papier".
Barron’s rapporte que "cette année, pour la première fois, la Chine a plus investi à l’étranger dans des actifs tels que le fer, le pétrole et le cuivre que dans les titres du gouvernement américain".
"Au cours du premier semestre, la Chine a dépensé 31 milliards de dollars en actifs tangibles", continue le journal, "comparé à 23 milliards de dollars en bons du Trésor et en autres titres gouvernementaux. Les experts affirment que les investissements de la Chine dans chacune de ces catégories d’actifs vont atteindre un total de 55 milliards de dollars pour l’année complète. Mais même une infime partie de cette somme serait quand même signe d’un renversement radical par rapport à ce que pratiquait la Chine auparavant. Depuis de nombreuses années, l’Empire du Milieu n’a presque rien dépensé en actifs tangibles à l’étranger, alors que ses achats de la dette gouvernementale américaine s’élevaient à près de 100 milliards de dollars par an".
