▪ Les thérapies par les cellules souches offrent d’énormes promesses pour le traitement de certaines maladies et la réparation des tissus. La science des cellules souches présente même le potentiel d’arrêter ou de renverser le processus de vieillissement — jusqu’à un certain stade. Des entreprises comme BioTime Inc., que j’ai recommandée aux abonnés de ma lettre d’information, développent leurs capacités à faire pousser des tissus humains à partir de cellules souches.
Les cellules souches possèdent indubitablement la capacité de créer des thérapies transformationnelles, mais le défi à court terme, c’est de résoudre les détails pour ces thérapies bien particulières. Heureusement, les scientifiques relèvent ce défi. De nouvelles thérapies surprenantes sont inventées. La réparation de tissus endommagés et le remplacement total d’organes en mauvais état par de nouveaux organes créés à partir de cellules souches compatibles seront bientôt envisageables. Et ce n’est pas trop tôt.
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LA DEUXIEME GRANDE DEPRESSION
Une catastrophe économique est en train de se dérouler : elle va réduire à néant l’épargne de millions de Français…
… alors que d’autres doubleront leur patrimoine dans le même temps.
Nos spécialistes avaient vu venir la catastrophe des subprime… la hausse spectaculaire de l’or… l’effondrement du système bancaire et financier. A présent, ils vous révèlent comment sortir gagnant d’une crise telle que nous n’en avions pas connu depuis les années 20 : continuez votre lecture pour tout savoir…
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▪ L’un des nouveaux champs de bataille médicaux est la régénération des os endommagés. De par son poids, l’os humain est un matériau très intéressant, plus solide que le métal. Il n’est pas seulement robuste, il est également flexible. La structure interne de l’os utilise au mieux la solidité de son composant principal, le phosphate de calcium.
Les caractéristiques uniques de la structure de l’os humain ont longtemps fait l’objet de tentatives en biomimétique, qui signifie "imiter la vie". Par exemple, la description de la structure interne d’une tête de fémur dans les années 1850 par le paléontologue allemand Hermann von Meyer a influencé l’architecture. Un exemple parfait de cette structure en treillis : la Tour Eiffel.
Contrairement aux structures en métal, l’os possède un avantage énorme. Il est capable de s’auto-réparer quand il est abîmé. Cependant, en vieillissant, nos os ont tendance à perdre en densité et en solidité. En vieillissant, nous sommes de moins en moins capables de réparer nos os abîmés. Dans un sens, nous pourrions dire que le problème n’est pas tant que nous vieillissons, mais le fait que nous perdons notre capacité à "repousser". C’est en grande partie dû à la réduction de la quantité de cellules souches endogènes, nécessaires à la réparation des os. Une autre partie du problème, c’est la pénurie de facteurs de croissance disponibles pour encourager la rémission des personnes âgées. Ces molécules envoient des signaux aux cellules, pour leur dire de se développer et de réparer les os abîmés.
Actuellement, pour réparer des os abîmés, on greffe des morceaux d’os pris sur une autre partie du corps du patient. L’os donneur est généralement celui de la hanche, ou un os de la jambe. Bien évidemment, l’inconvénient de cette procédure, c’est qu’elle nécessite une intervention chirurgicale sur une autre partie du corps, avec tous les frais supplémentaires et les risques de complication et d’infection que cela entraîne.
Une étude récente a montré qu’après un an, 10% des patients ayant subi cette procédure d’auto-greffe souffraient de douleurs importantes au niveau de l’os donneur. 44% de plus ont également affirmé ressentir une forme de douleur au niveau de l’os donneur. Avant cette intervention, l’os donneur était bien sûr totalement sain. Cependant, dans de nombreuses procédures de réparation des os, ces greffes sont nécessaires. Il faut également un matériau pour remplir le vide dans l’os donneur, et fournir à l’os un environnement pour se remettre.
Mais l’une des nouvelles technologies régénératrices les plus prometteuses éliminerait tout besoin d’os donneur. Il s’agit d’utiliser une sorte de "mortier" bio-actif qui peut être appliqué à l’endroit où l’os est endommagé. Une fois appliqué, le mortier imite le comportement de l’os sain lorsqu’il se régénère, pour ainsi réparer l’endroit endommagé. Imaginez un maçon en train de mettre du mortier entre des briques, et ça vous donnera une idée de l’efficacité de cette technique. Les essais cliniques de cette procédure montrent qu’elle est au moins aussi efficace que les greffes d’os. Et les données montrent qu’il y a moins d’infections, moins d’effets secondaires, et moins de complications chirurgicales.
Quand on pense à toutes les applications potentielles de cette technique, ce produit innovant pourrait représenter une opportunité très profitable pour la petite entreprise de biotechnologie qui l’a développé. Rien qu’aux Etats-Unis, le total des greffes d’os représente un marché annuel de quatre milliards de dollars. Ce produit promet quant à lui de soigner les blessures sportives comme les réparations de la coiffe des rotateurs, et les problèmes chroniques au niveau des tendons, comme le tennis elbow ou aponévrose plantaire.
Avec l’énorme changement démographique provoqué par le vieillissement de la génération du baby boom, les "thérapies régénératrices" vont devenir une excellente opportunité de placement. Les entreprises et les investisseurs qui développent ces thérapies vont bientôt rouler sur l’or.
L’Ere de la médecine régénératrice arrive. Serez-vous prêt ?