▪ Philippe Béchade y faisait allusion hier : "Les médias braquent leurs caméras vers le spectaculaire panache de cendres crachées par un volcan islandais entré furieusement en éruption mercredi… Pendant ce temps, nous continuons de traquer les micro-secousses qui font parfois tressaillir les indices boursiers et qui pourraient être annonciatrices de prochains séismes majeurs".
"Nos sismographes portent déjà la trace très visible d’évènements de magnitude quatre ou cinq survenus fin novembre (quasi-faillite de Dubaï) puis mi-janvier (spéculations sur un défaut de paiement de la Grèce… et qui continue de donner lieu à de nombreuses répliques). Nous décelons par ailleurs des zones de surtension critiques du côté du Royaume-Uni (avec 14% de déficit budgétaire), des pays de l’Est et de toute la péninsule ibérique".
Quant à moi, le nuage de cendres qui s’étalent sur l’Europe me rappelle mon voyage en Islande il y a quelques années de ça. Alors que nous traversions un champ de lave couvert de lichen, la guide nous expliqua que la Révolution française avait été indirectement causée par l’éruption d’un volcan islandais.
En effet, le nuage de cendres crachée durant l’éruption — qui avait duré plus de trois semaines, si mes souvenirs sont bons — avait provoqué des perturbations météorologiques quelques temps avant 1789, causant des récoltes moins bonnes que d’habitude un peu partout en Europe… ce qui a engendré famine et pauvreté… troubles sociaux… et enfin prise de la Bastille, guillotinage royal et autres événements bien connus.
Cela me rappelle aussi qu’en 2008, l’Islande avait aussi fait figure de "précurseur" dans la crise du crédit — avec la crise Icesave (qui a précipité des problèmes en Angleterre)… la faillite du pays… la profonde récession dans laquelle le pays se débat encore…
Et je me demande… que préfigure donc l’éruption actuelle ? Une révolution, une crise boursière… ou juste un été nuageux ?