▪ Dernièrement, j’ai été très occupé. Il y a quelques jours, j’étais à Toronto pour assister à la conférence annuelle de l’Association des prospecteurs et des développeurs du Canada (PDAC).
Il s’agit de la plus grande conférence mondiale dans le domaine minier — du moins, c’est ce qu’on m’a expliqué. J’ai entendu dire qu’elle réunissait près de 40 000 participants et exposants (mais je ne l’ai pas vérifié par moi-même). En parcourant les allées, j’ai compté qu’il y avait au bas mot un millier de compagnies minières et de service qui exposaient. De ce que j’en voyais, c’était énorme.
Je me contenterai de dire que j’ai rattrapé mon retard sur les derniers développements de beaucoup d’entreprises. J’ai rencontré les équipes de management et ai écouté beaucoup de belles histoires dignes d’investissements. Voyons quelle direction a pris l’industrie…
Dans mes chroniques, j’analyse habituellement les grandes entreprises de ressources — pétrole, minière et/ou services. En général, je suis des entreprises bien établies avec des actifs, des opérations, des productions et un chiffre d’affaires imposants. Dans la plupart des cas, un portefeuille bien garni et une source de revenus, voilà ce qui stabilise les actions et permet aux actionnaires de toucher des dividendes.
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Un e-mail… Une prise de position… 4 heures d’attente…
… et un gain de 26% à la clé !
Cela en toute simplicité, sans risques inutiles. Comment en faire autant chez vous ?
Eh bien… il suffit de suivre les conseils d’un spécialiste !
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Un exemple ? Des compagnies pétrolières comme Statoil ou Total. Présentes partout dans le monde, elles possèdent d’importantes concessions et opérations pétrolières, ainsi qu’une grande maîtrise technologique et des salariés à la pointe. Naturellement, ce sont des sociétés lucratives qui versent de juteux dividendes — Statoil de 3,7% et Total de 5,5%. Il est certain que votre banque locale ne vous offrira pas de tels chiffres.
Même chose pour les minières. Je m’intéresse à des entreprises comme Barrick Gold ou Freeport McMoRan Copper & Gold. Ces deux entreprises sont des géants d’une envergure mondiale et toutes deux versent un dividende modeste.
▪ Freeport et sa découverte « exceptionnelle »
Je prendrai pour exemple Freeport pour illustrer mon propos. Freeport opère dans le monde entier ; son bilan affiche d’importants cash-flows et de larges bénéfices. En 2012, Freeport a enregistré un chiffre d’affaires de plus de 18 milliards de dollars. Son « coût des ventes » — le côté charges du bilan — s’est élevé à près de 11,5 milliards de dollars. Son bénéfice brut était donc d’environ 6,5 milliards de dollars.
Si l’on enlève tous les autres frais, les impôts et les remboursements, le revenu net pour Freeport était de plus de trois milliards de dollars (en baisse par rapport aux 4,5 milliards de dollars enregistrés par la société en 2011). C’est là le genre de compte de résultats qui représente un investissement solide, long terme.
Les actifs, le revenu et le management forment en quelque sorte un coussin permettant d’adoucir les défauts des choses, même en périodes difficiles. Mais y a-t-il encore des avantages ?
En effet, tout ce cash-flow permet à Freeport d’être très offensif. En particulier, Freeport s’est dernièrement vanté à propos d’un « nouveau projet énorme » en Serbie. Jusqu’à ces derniers temps, l’entreprise ne souhaitait pas trop le divulguer.
Aujourd’hui toutefois, cette information commence à circuler sur le réseau de la conférence industrielle. Freeport a fourni plus de détails sur le projet serbe même si les informations sont diffusées au compte-gouttes. Voici la description du nouveau projet Freeport en Serbie :
Une découverte de cuivre-or de très grande qualité dans une ceinture prolifique. Le projet Timok Project se compose des permis d’exploitation Jasikovo-Durlan Potok, Brestovac-Metovnica et Leskovo détenus par une filiale serbe, sur laquelle Freeport-McMoran Exploration Corp. (FMEC) a acquis un droit de propriété de 55%.
D’abord, il est à remarquer que Freeport qualifie cela de « découverte de cuivre-or de très grande qualité ». En soi, cela compte. Lorsqu’une grande entreprise publique étroitement suivie comme Freeport attribue une étiquette de « très grande qualité », ce n’est pas anodin.
En outre, Freeport possède à 55% l’entreprise serbe. Qui possède les 45% restants ? Eh bien une junior canadienne — dont le titre a été parmi les plus performants sur la Bourse de Toronto en 2012.
C’est toujours bien lorsqu’une entreprise bien établie et riche en liquidités s’allie avec une plus petite société qui a généré un excellent nouveau prospect. En effet, c’est un scénario gagnant/gagnant qui rapporte aux investisseurs dans les deux entreprises.
Si seulement on avait plus d’associations de ce type ! Nous sommes toujours à l’affût de ce genre d’opportunité. A suivre !