▪ Finie ou pas finie, la crise de la dette ?
Un peu partout, on sent bien que les gens ont envie d’y croire — et qui pourrait les en blâmer ? Quand je suis malade, je préfère moi aussi me dire que ça va mieux qu’hier et que la convalescence est pour demain… Mais le fait est qu’il est très dangereux d’ignorer — volontairement ou involontairement — son véritable état de santé.
C’est pourquoi je vous encourage, cher lecteur, à prêter attention aux chiffres que Philippe Béchade nous révélait hier :
« […] l’indice PMI Markit de la Zone euro s’est inscrit à 48,7 en mars contre 49,3 en février. […] En France, le PMI Composite recule pour la première fois depuis cinq mois de 50,2 vers 49 (en dessous du seuil technique de croissance). Le ralentissement est encore plus marqué en Allemagne avec un PMI manufacturier qui retombe de 50,2 vers 48,1 et un Composite qui chute de 53,2 vers 51,4 ».
« La conjoncture en Europe n’est pas la seule à contredire le discours dominant faisant état d’une possible embellie économique dès le second trimestre — l’Allemagne relève ses estimation de PIB 2012 de 0,8 à 1% — dans le sillage des Etats-Unis et des pays émergents ».
« Selon l’enquête PMI de HSBC en Chine portant sur le mois de mars, l’indice manufacturier ralentit nettement de 49,6 vers 48,1. Cette dégradation survient à l’issue d’un cycle de quatre mois de contraction de l’activité. Ce n’est plus un coup de frein ponctuel, cela commence à ressembler à une tendance ».
Une tendance contrariante… qui va complètement à contre-courant des discours ambiants. Quelques voix s’élèvent quand même de-ci de-là — parfois au plus haut niveau — pour tenter de mentionner que, peut-être… éventuellement… il nous resterait quelques jours difficiles avant d’être vraiment tirés d’affaire.
Simone Wapler en faisait la démonstration à ses lecteurs de La Stratégie de Simone Wapler en citant deux personnalités connues et reconnues :
« Mario Draghi : ‘Le pire est passé. […] La confiance des investisseurs revient et la Banque centrale européenne n’a pas eu à racheter des obligations d’Etat depuis des semaines […]. Beaucoup dépendra de la stratégie de sortie de la BCE. Si celle-ci parvient à gérer la normalisation de son bilan en tenant compte de toutes les contraintes (croissance, liquidité interbancaire et de marché, etc.), alors le risque inflationniste restera faible’. »
Simone embraye ensuite avec Angela Merkel, pour qui « concernant le développement de la crise, nous ne pouvons toujours pas dire qu’elle est aujourd’hui terminée, nous nous trouvons toujours dans une des différentes phases de cette crise ».
« Qui croire ? », se demande Simone. « Je penche pour Angela. N’y voyez aucun féminisme déplacé, même si Margaret Thatcher en son temps avait dit ‘si vous voulez que quelque chose soit dit, demandez à un homme. Si vous voulez que quelque chose soit fait, demandez à une femme‘. »
« Mario Draghi ne voit pas d’inflation à l’horizon et prétend avoir les moyens de la combattre. N’y croyez pas une seule seconde ».
▪ Prenez plutôt vos précautions… notamment en apprenant à surfer sur les vagues qui ne manqueront sans doute pas de secouer l’euro dans les mois qui viennent.
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Meilleures salutations,
Françoise Garteiser
La Chronique Agora