▪ Que se passe-t-il quand on enferme une dizaine de spécialistes de l’investissement dans un café parisien avec abondance de viennoiseries et de café bien noir ?
Pas mal de décibels… une prise de notes intensive… et surtout beaucoup d’idées financières pour aider l’investisseur individuel à traverser la crise.
Force est de constater toutefois que l’unanimité ne règne pas parmi nos rédacteurs — réunis cette semaine pour une séance enflammée de discussion et d’échange d’idées (Philippe Béchade nous en parlait déjà jeudi).
Bah, c’est notre devise, aux Publications Agora : « quand tout le monde pense la même chose, c’est que personne ne pense ».
Tout de même, Angela Merkel et le sort de la Zone euro divisent nos spécialistes. Pour la plupart d’entre eux — Eric Lewin, rédacteur de Small Caps Confidentiel, en tête –, une sortie de l’Allemagne et/ou l’éclatement de la Zone euro n’est pas envisageable. Personne n’y aurait intérêt — et surtout pas l’Allemagne, d’ailleurs.
Eric nous confiait d’ailleurs que les marchés étaient selon lui d’un pessimisme exacerbé… ce qui peut être une bonne chose, puisque ça permet d’acheter à bon compte des valeurs sous-évaluées — surtout dans son domaine de prédilection, les petites valeurs. Autre activité à surveiller selon Eric, toujours sur les small caps : les fusions-acquisitions, notamment dans le secteur Internet et biotech. Il ne manquera pas de vous tenir au courant dans Small Caps Confidentiel.
▪ Dans le même ordre d’idées, nos analystes techniques comme Mathieu Lebrun ou Sébastien Duhamel ont rappelé que nous sommes censés être contrariens… Or si tout le monde voit une chute, notre devoir n’est-il pas d’envisager un rebond ?
Comme le disait Sébastien, responsable du service Levier 7, le marché aime à surprendre son monde… Or pour l’instant, c’est la baisse, la panique et la morosité partout. Ne serait-il pas parfaitement typique de M. le Marché que de nous offrir un joli rebond bien fulgurant, histoire de prendre tous ces baissiers au piège ?
Sébastien envisage une continuation de la baisse du CAC 40 jusqu’en 2012, sur les 2 700/2 500 points par exemple… avant un rebond menant à une surperformance de l’Europe par rapport aux Etats-Unis. Il surveillera de près le secteur automobile, notamment, où des belles opportunités de court terme pourraient être à jouer dans les mois qui viennent selon lui.
[NDLR : Si vous voulez accompagner Sébastien dans cette stratégie, il suffit de cliquer ici…
Personnellement, je pense que M. le Marché aime effectivement à jouer des tours aux investisseurs… mais qu’il y a plusieurs moyens d’y parvenir. L’un serait effectivement de leur infliger une hausse quand ils attendent une baisse. Mais il pourrait tout aussi bien décider de baisser encore plus ! Le « mieux » serait une surprise, mais le « encore pire » pourrait être tout aussi surprenant.
Cette dernière hypothèse a elle aussi fait débat, comme nous le verrons le week-end prochain : même dans le camp du pessimisme, il y a des dissensions… qui mènent toutefois à plusieurs pistes d’investissement très intéressantes à long terme.
A suivre…
Meilleures salutations,
Françoise Garteiser
La Chronique Agora
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