Les Etats-Unis sont passés dans l’isoloir… mais quel que soit le résultat du scrutin, le pays ne changera pas de cap – droit vers la catastrophe.
Ça y est : l’Amérique a voté. Les élites ont ordonné aux citoyens des Etats-Unis de choisir entre deux embarras – et ils se sont exécutés.
Mais est-ce que voter apporte vraiment du changement ?
Eh bien… oui et non.
Le vainqueur obtient le droit de tuer des gens à l’étranger… et de donner des ordres à ses propres concitoyens. Il prend à certains et donne aux autres, choisissant à sa guise ceux qui gagnent et ceux qui perdent.
En revanche, peu importe qui remporte les élections – le cap général de la nation restera inchangé.
Une solution évidente
Nos lecteurs se lamentent souvent :
« Vous êtes tellement cynique. Vous ne faites que vous plaindre et critiquer… vous n’offrez jamais de solutions. »
Ce n’est pas vrai. Nous ne faisons pas que nous plaindre et critiquer. On peut ajouter à la liste : se moquer, ridiculiser, insulter, mépriser, gémir et râler.
Des solutions ? C’est en demander un peu beaucoup de la part d’une lettre gratuite…
Par ailleurs, la « solution » est évidente. Si les Américains voulaient « rendre sa grandeur à l’Amérique », ils pourraient simplement revenir aux choses qui lui ont donné sa grandeur à l’origine – une devise honnête, un gouvernement limité et des échanges à peu près libres.
Arrêter d’imprimer de la fausse monnaie. Réduire les dépenses gouvernementales. Equilibrer le budget. Virer Jerome Powell. Virer les chefs de cabinets.
Supprimez les financements et l’interventionnisme… et le marigot s’assèche.
Supprimez la fausse monnaie… et les gens vont devoir gagner du véritable argent – en se fournissant mutuellement de véritables biens et services.
Supprimez les taux d’intérêt artificiellement bas… et les gens recommenceront à épargner, créeront de nouveaux emplois et investiront dans de la production réelle.
Supprimez le coussin de sécurité de la Réserve fédérale… et les actions et obligations chuteront, effaçant une bonne partie des « inégalités » entre riches et pauvres.
Supprimez les renflouages… et les entreprises zombies feront faillite, laissant la place à de nouvelles entreprises saines.
En voilà une relance ! Ce n’est pas distribuer de l’argent qui stimule une économie – c’est en retirer !
Aveuglés par la lumière
La formule n’est pas compliquée. Elle n’est pas secrète non plus. Alors pourquoi ne pas la faire ?
Voici pourquoi – le week-end dernier, nous avons trouvé ce petit bijou dans Business Insider :
« Plus de 1 000 économistes, désormais, ont signé une lettre encourageant les électeurs à rejeter Trump, ‘égoïste et imprudent’, le jour de l’élection. »
Enfin, pensez-vous peut-être, des économistes condamnent Trump et ses dépenses (et impression monétaire) excessives.
Depuis qu’il est aux commande du pays, le déficit fédéral a grimpé de 435%. Les dépenses fédérales ont plus que doublé. Deux millions d’entreprises ont fermé. Les salaires réels stagnent… tandis que les milliardaires sont 55% plus riches.
Les augustes économistes – dont au moins un Prix Nobel – auraient aussi pu mentionner que si ce système digne d’un trou m***ique continuait (et ce sera bien le cas, quelle que soit la personne siégeant dans le Bureau Ovale l’an prochain), la nation allait rencontrer une vraie crise.
Pas un mot sur la question. A la place, ils pensent que Joe Biden (qui promet encore plus de dépenses) va en fait « engendrer une croissance plus rapide aussi bien de l’emploi que du PIB réel ».
Comment se fait-il que même des économistes – qui devraient au moins savoir comment fonctionne une économie… et voir arriver le désastre économique – y soient aveugles ?
Eh bien, rares sont les prostituées qui croient à la chasteté. Idem pour les ruinés qui croient à l’épargne. Si un économiste veut guider un pays vers le désastre, il doit d’abord s’arracher les yeux.
Un plan retors
Le plan retors de Dame Nature consiste notamment à modifier les attitudes et les idées. En d’autres termes, les gens en viennent toujours à penser ce qu’ils doivent penser quand ils doivent le penser.
Ainsi, si les Etats-Unis étaient vraiment sur la pente descendante, en route pour la catastrophe sociale, politique et économique, que devraient penser leurs citoyens ?
Ils devraient penser qu’ils peuvent obtenir des choses gratuites de la part du gouvernement… que la Réserve fédérale peut « stimuler » l’économie avec de la fausse monnaie… qu’ils peuvent tous vivre aux dépens des autres… que ce qui compte vraiment, ce sont la diversité, le changement climatique et le coronavirus…
… Et qu’ils peuvent arranger les choses en élisant Joe Biden. Ou Donald Trump.
Un jour de plus
Les gens qui grandissent lors de temps difficiles savent qu’on ne rase jamais gratis.
Ceux qui grandissent durant des périodes aisées pensent que le barbier ne se fait jamais payer et est ouvert 24h/24 et 7j/ 7…
Les gens qui voulaient l’amour libre dans les années 1960 veulent désormais des prothèses de hanche gratuites. Ils ne veulent plus « vivre dans l’instant présent » ; ils espèrent surtout pouvoir encore demain…
Et cela ne les dérange pas d’enfermer tout le pays si cela leur donne un seul jour de plus.
La solution ? Quelle est la solution à la vieillesse ? Quelle est la solution à la fin de l’été ?
La Terre tourne autour du Soleil, inclinée sur son axe, et inévitablement, l’hémisphère nord devient plus froid et plus sombre en hiver. Que peut-on y faire ? Que pourrions-nous faire pour empêcher que se perdent nos rêves et notre jeunesse ?
Dame Nature a ses cycles… ses plans… ses schémas. Elle ne nous les révèle pas tous. Mais nous avons le sentiment qu’elle n’est pas près de laisser une élection se mettre en travers de son chemin.