La Chronique Agora

Un sacré krach

Les autorités actuelles ne sont pas les premières à avoir de grandes idées pour dépasser les limites naturelles. Mais peuvent-elles encore faire marche arrière ?

Depuis la semaine dernière, nous cherchons un coupable… la source des problèmes de l’économie américaine. De nos deux suspects, Dieu ou l’Homme, nous avons déjà analysé les responsabilités du second.

Cependant, comme nous l’avons vu, Dieu semble avoir une certaine culpabilité, Lui aussi.

Il a commencé à présenter sa version des faits hier, en remontant le plus loin possible. Il continue sa déposition aujourd’hui.

Les « je-sais-tout »

Les Romains ont vu juste. Au côté du général victorieux, ils faisaient défiler un esclave qui lui chuchotait à l’oreille : memento mori (souviens-toi que tu es mortel).

Et les clowns ont toujours de grands plans…

Le Reich de mille ans ? Vous vous souvenez de celui-là ?

Ha Ha.

Une « der des der » pour mettre fin à toutes les guerres ?

Hé Hé.

La « démocratie » ? La « diversité » ?

Ils pensent toujours qu’ils en savent plus que tout autre humain ayant vécu avant eux…

Et que ce qu’ils veulent tout de suite est ce que devraient vouloir les humains pour l’éternité.

Et les voilà soudain qui battent en retraite de Moscou et se gèlent les pieds.

Réellement, c’est incroyable les balivernes que les gens sont prêts à croire… et les bêtises qu’ils peuvent faire.

Ha Ha Ha…

Ils sont corrects – pour la plupart – quand ils s’en tiennent à ce qu’ils connaissent vraiment : leur propre vie, leur propre famille, leurs propres affaires…

Mais dès qu’ils montent sur une tribune… et qu’ils commencent à faire des projets pour les autres… Bon Dieu, c’est un désastre.

Le code de la route

Soit… Oui… Je l’admets… On peut me reprocher les marées… le yin et le yang… et la grandeur et la décadence des nations.

Et oui, Ma créature, l’homme… ne marche jamais sur une peau de banane sans glisser.

J’assume la responsabilité du monde, mais pas de chaque idiotie commise par l’homme.

Je lui ai donné le « libre arbitre ».

Vous savez ce que cela veut dire ? Quand il fait n’importe quoi, c’est de sa faute.

Mais Bill a déjà fait le procès de l’homme.

Inutile que j’en rajoute.

Alors tournons-nous vers Moi… Ich… Yo… Me…

Quelle est ma faute ?

Il existe des lois fondamentales qui régissent toutes mes créations…

Et un code de la route, avec des « feux de circulation », comme vous les appelez.

Personne ne s’en sort vivant, par exemple.

Peu importe ce que vous faites ou pensez.

Et on n’a rien sans rien.

Et que l’on appelle cela démocratie ou vol à main armée, dépouiller les gens n’est pas une bonne idée.

Et on ne peut pas simplement imprimer « de l’argent » et faire comme si c’était de la richesse réelle.

Oui… J’ai imposé des « limites ».

On ne peut dépenser plus qu’on ne gagne, pas longtemps en tout cas. On ne peut battre une quinte flush royale avec une paire de huit.

Et si vous avez plus de 70 ans et que vous essayez d’agir comme si vous en aviez 25, vous vous ridiculisez.

 Qui sème le vent récolte la tempête

Bill a montré que les Américains ont ignoré les limites pendant longtemps.

Ils ont semé le vent, comme on dit, et à présent ils récoltent la tempête.

Il a montré pourquoi ils ne pouvaient faire marche arrière…

Pourquoi ils ne peuvent changer de direction…

Et pourquoi le résultat sera la pire calamité financière jamais vécue par le monde.

Mais il ne s’agit pas que des Etats-Unis.

Presque toutes les économies modernes s’orientent vers la même crise.

Elles foncent dans Mes limites…

Et on va avoir un sacré krach.

Dieu accepte de revenir au tribunal une fois de plus demain, pour la suite de Son témoignage.

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