2020, une sacrée année – du confinement à l’élection présidentielle américaine, mensonges et faux-semblants ont prévalu. Et visiblement, ce n’est pas terminé…
Nous disséquons 2020 pour tenter de comprendre ce qu’il s’est passé. La vase du marigot s’est approfondie – mais elle ne l’a pas fait toute seule.
Nous l’avons dit mercredi : 2020 a été l’année la plus absurde de notre vie. Jamais encore nous n’avions vu les Américains si dégoûtés les uns des autres. Les événements qui se sont produits à Washington mercredi soir le prouvent.
L’économie américaine était plus petite en décembre qu’elle ne l’était en janvier dernier… et le gouvernement avait accumulé près de 4 000 Mds$ de dettes supplémentaires, la Fed « imprimant » du nouvel argent au rythme de 30 Mds$ par semaine rien que pour faire tourner la machine.
Tout ce qui s’est passé en 2020 ou presque a été fait avec mauvais goût, en invoquant de faux prétextes, des mensonges purs et simples ou des illusions égoïstes.
Faux-semblants
Concernant l’élection présidentielle, pour prendre un exemple majeur, aucun des deux candidats n’était ce qu’il prétendait être.
Joe Biden, qui a défendu toute sa vie les grandes entreprises et un gouvernement tentaculaire, a prétendu être un réformateur œuvrant pour le petit peuple. Trump, une star de la téléréalité et un spéculateur immobilier surendetté, faisait quant à lui semblant d’être un capitaliste conservateur.
Le capitalisme, nous le rappelons aux lecteurs, n’est pas un « système ». C’est simplement ce qu’il se passe quand on laisse les gens décider entre eux qui obtient quoi. Le socialisme est un système imposé où les autorités prennent les décisions.
Donald Trump a augmenté la portée du gouvernement que tout autre président depuis la Deuxième guerre mondiale, le rendant plus « socialiste » que jamais. Pourtant, de nombreux électeurs pensaient le voir sur les remparts du « capitalisme » luttant vaillamment pour repousser la menace bolchevique.
A présent, Biden le « réformateur » se prépare à entrer à la Maison Blanche… apportant avec lui Janet Yellen, des milliers de compères et la nomenklatura du Deep State.
L’électorat s’est fait arnaquer par l’un comme par l’autre.
On tourne en rond
Si on regarde en arrière, la maladie fatale a commencé à se propager bien avant que le Covid-19 ne frappe… et même longtemps avant que Donald J. Trump ne vienne à Washington.
En janvier 2020, elle était déjà avancée. A l’époque, l’économie américaine était dans les dernières phases de ce qui aurait dû être le boom le plus long et le plus grand de son histoire. Mais au lieu de récolter leur foin tant que le soleil brillait, les autorités ont passé la tondeuse.
On vivait les années de vaches grasses… où les autorités auraient dû rembourser leurs dettes et faire des réserves pour les années difficiles à venir.
Au lieu de cela, menées par un président républicain, elles projetaient un déficit de 1 200 Mds$ pour 2020. On aurait dit que Pharaon avait compris les choses à l’envers, accumulant le grain durant les années de disette et le dépensant quand viennent les bonnes récoltes.
Ici, nous faisons une petite pause pour nous assurer que nous regardons tous le même spectacle.
Tout, dans la nature, est cyclique. Le soleil se couche tous les jours, en d’autres termes. Les gens meurent – même sans le coronavirus. Les marchés connaissent des booms et des krachs. Les empires déclinent et meurent.
C’est comme ça.
Inévitable et inéluctable
Oui, tout change… mais les cycles continuent. C’est pour cette raison que nous avons recours aux leçons de l’Histoire.
Ce qui s’est produit hier se reproduira sans doute demain. De loin, il n’est pas difficile d’identifier ces schémas. Les fleurs s’épanouissent – puis elles se fanent et meurent.
La fleur, en revanche, ne voit pas les choses comme ça. Elle pense qu’elle fleurira éternellement. L’amoureux pense que son amour restera éternellement ardent. Et l’empire est toujours éternel… jusqu’à ce qu’il s’effondre.
Les cycles sont évidents. De la naissance à la mort… de l’honnêteté à la corruption… du boom au krach. Ils sont inévitables et inéluctables.
Où en sommes-nous ?
Le problème pour nous est toujours le même : tenter de trouver où nous en sommes – au début ou près de la fin ?
Tandis que 2020 avançait, il devenait de plus en plus apparent que nous étions sur une pente descendante.
Les confinements… les manœuvres autour des élections… l’impression monétaire de la Fed… des déficits et des dettes records… un gouvernement plus important… les proud boys et les antifa… les renflouages… les arnaques…
Bref, c’était une année complètement insensée.
Et si l’on en juge par les événements de la semaine, ce n’est pas terminé…