L’empire américain s’est engagé sur une route bien dangereuse… et une chose est sûre : on ne peut pas compter sur le nouveau gouvernement pour l’en détourner.
Vous vous rappelez 2001 ? L’Empire américain était au sommet de sa gloire… tout coulait à peu près correctement… il y avait même un excédent budgétaire au niveau fédéral !
Il y avait une bulle sur le Nasdaq, certes, mais dans l’ensemble, les gens étaient prospères sur le sol national, et n’étaient confrontés à aucun ennemi majeur à l’étranger.
Comment peut-on gaspiller pareils trésors ?
Facile… Il suffit de lancer une guerre absurde à 7 000 Mds$ contre la « terreur » à l’étranger… et de poser les bases d’une Guerre contre la terreur à domicile aussi.
Ensuite, qu’en est-il sept ans plus tard, quand vos taux d’intérêts artificiellement bas ont causé une crise de dette sur le marché immobilier ? Que faire pour aggraver la situation ?
Super simple. On ajoute plus de dette… on renfloue les personnes les plus riches du pays… et ont fait passer le total de la dette US de 50 000 Mds$ environ à plus de 80 000 Mds$ aujourd’hui.
Cela a engendré du ressentiment. Beaucoup de gens se sont sentis floués. On leur a dit qu’ils étaient « déplorables » et on les a traités comme des rustres ignorants.
Soif de nouveauté
En 2016, les électeurs américains voulaient du changement. Ils sentaient que quelque chose avait mal tourné… et ils ne pensaient pas que les politiciens de l’establishment allaient y changer quoi que ce soit.
C’est alors qu’est arrivée une star de la téléréalité qui se proposait de rendre sa grandeur à l’Amérique… aggravant encore la rancune et la déception tout en passant complètement à côté des causes du problème et des moyens de le résoudre.
Au lieu d’assainir le marigot, il l’a approfondi – avec 7 000 Mds$ de dette fédérale supplémentaire.
Nous en sommes là.
Les Etats-Unis sont en route vers des problèmes encore plus importants. Il reste des soldats américains un peu partout sur la planète. A domicile, l’humeur est à l’amertume, pendant que les autorités dépensant de plus en plus d’argent qu’elles n’ont pas… et que le déficit pour 2021 devrait atteindre les 3 000 Mds$.
Que fait-on quand on s’appelle Joe Biden… et qu’on est le représentant du Deep State par excellence ?
Il faudrait une bonne dose d’intelligence, de courage et d’honnêteté pour renverser la situation. M. Biden devrait défier les élites. Il devrait éteindre la planche à billets. Il devrait réduire les déficits et arrêter d’envoyer des chèques à ses concitoyens.
Il faudrait aussi qu’il mette fin aux guerres à l’étranger… qu’il ramène les troupes à la maison… et qu’il annonce au Pentagone et à ses compères qu’ils vont devoir faire avec moins d’argent, et non plus.
Bref, il faudrait qu’il mette fin à l’empire… et qu’il trouve un moyen pour que les Etats-Unis rejoignent la communauté des nations civilisées, avec autant de grâce que possible.
Que le spectacle continue !
Non, cher lecteur… ce n’est pas près d’arriver.
Biden ne durerait pas une semaine à la Maison Blanche s’il faisait tout cela. L’establishment se retournerait contre lui, invoquant le 25ème amendement et lui enlevant ses fonctions.
Le spectacle doit continuer… jusqu’à ce qu’il arrive à sa désastreuse conclusion. Et M. Biden – du moins si l’on se base sur son instinct de survie – le sait.
Il sait qu’il doit s’en tenir au message – et distraire le public en prétendant que les plus gros défis du pays sont le manque de diversité, les inégalités, le changement climatique et le Covid-19…
… Tout en poursuivant ses vraies priorités :
« Imprimer » des milliers de milliards de fausse monnaie…
… Et faire taire les mécontents.