La Chronique Agora

Russie, le parfait investissement contrarien

Inflation

▪ Vous connaissez l’adage : « il faut acheter au son du canon »…

Personnellement, j’ajouterais : il faut aussi acheter lorsque les tanks sont dans la rue…

La semaine dernière, selon l’Associated Press, le secrétaire général de l’OTAN a déclaré n’avoir observé « aucun signe » de respect par la Russie de ses engagements envers l’Ukraine.

Personne ne semble vraiment savoir comment réagir à cette situation — mais les médias rapportent que le cessez-le-feu entre l’Ukraine et les séparatistes pro-Russes pourrait bientôt être levé.

L’hystérie a torpillé les actions russes en début d’année. En mars, le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, a même déclaré qu’il n’investirait pas dans les actions russes… à moins de jouer à la baisse.

— EN VIDEO —
Les banques centrales comme la Bundesbank demandent à rapatrier leur or des coffres américains et français.

Ce qu’elles ne savent pas, c’est qu’elles risquent fort de ne jamais revoir leurs lingots !

Découvrez pourquoi sans plus attendre : il pourrait y avoir de spectaculaires profits à la clé.

 

Bien sûr, cette posture politique irresponsable a été un parfait signal d’achat pour les actions russes. Depuis avril dernier, où elles ont atteint un plus bas, elles sont en hausse de plus de 24%. Hier après-midi, l’indice MICEX (composé des 50 titres russes parmi les plus importants et les plus liquides) avait largement rebondi après sa chute cet hiver…

Depuis mars, la Russie est devenue l’investissement contrarien par excellence.

La crise en Crimée a permis de préparer le terrain en rendant les titres russes très bon marché. Au plus fort de la crise, le MICEX montrait un trailing P/E de seulement 4,30. Pour référence, le PER du S&P 500 se situe autour de 19,3.

Nous avons donc ici un investissement bon marché, qui présente un graphique fascinant avec cette remontée en flèche. Au plus fort de la crise, le Market Vectors Russia ETF Trust a brièvement plongé en dessous de ses plus bas de 2012. Toutefois, les actions russes ont fortement rebondi depuis mars. A surveiller donc…

Recevez la Chronique Agora directement dans votre boîte mail

Quitter la version mobile