▪ Nous sommes à l’aéroport Charles de Gaulle, à Paris, en route vers les Etats-Unis.
Il n’y a pas grand-chose à dire, de toute façon, cher lecteur. Pas de révélations… pas de buissons ardents… pas de voix descendant des cieux.
Mais le reste du monde commence à prendre conscience de ce que vous avez compris depuis des années. Voilà ce qu’en disait le Financial Times :
« Les espoirs de reprise mondiale mis à mal ».
Oui, l’élite financière mondiale croit encore au concept de récession/reprise. Quel dommage qu’il ne semble jamais fonctionner. L’article continue :
« La reprise industrielle mondiale semble s’être arrêtée net en août, selon les derniers chiffres de l’activité publiés jeudi dernier, sapant les espoirs d’une reprise économique vigoureuse durant le second semestre de cette année ».
Et que voyons-nous là ? Martin Wolf, chef économiste du Financial Times, a finalement réalisé que…
« Ce n’est pas une récession normale ».
▪ Evidemment, cher lecteur, vous êtes au courant depuis des années. Désormais, après des milliers de milliards de dollars dépensés pour tenter de traiter le problème comme s’il s’agissait d’une récession d’après-guerre ordinaire, les principaux économistes s’aperçoivent enfin de l’évidence. Toutes ces dépenses n’ont rien relancé, sinon de plus grandes dettes.
Et aux Etats-Unis, le chômage est toujours au double de ses niveaux pré-crise…
Mais ni M. Wolf ni M. Bernanke ne sont prêts à abandonner. Idem pour tous les gentlemen en position de manipuler le système… de l’influencer… ou de le dépouiller.
M. Wolf promet de nous donner ses « solutions » lors d’un prochain article. Il indique avec subtilité que le gouvernement américain devrait — surprise ! — dépenser plus d’argent.
Soit M. Wolf n’a rien appris, soit c’est nous. Il pense encore qu’il s’agit simplement de réparer l’économie… de la bidouiller… de manière à ce qu’elle fonctionne comme il pense qu’elle le doit. Qu’est-ce que ça signifie ? Combien de personnes devraient avoir un emploi ? A quelle vitesse le PIB devrait-il se développer ? Quels devraient être les taux d’intérêts demandés par les prêteurs ?
Demandez-le-lui !
Nos lecteurs voient immédiatement l’absurdité de tout ça. Dans l’esprit des empêcheurs de tourner en rond, une économie devrait fonctionner comme ils l’exigent. Elle n’a pas d’état naturel… pas de fonctionnement normal… pas de desseins inconnus.
En bref, l’économie devrait obéir aux ordres qu’on lui donne !
Comment est-ce que cette économie sur commande va-t-elle se terminer ? Restez à l’écoute…