La Chronique Agora

L’Occident se soviétise (2/2)

Le Covid-19 menace-t-il l’espèce humaine ? Et si non, pourquoi une telle surréaction de la part des autorités… créant ici une crise économique sans précédent dans le monde moderne ?

Je le répète : jamais le monde moderne n’a connu une telle crise économique. Or les seules réponses apportées sont la dette et la planche à billets. C’est un peu comme si vous branchiez un patient qui n’a plus de cerveau et aucun organe en état de fonctionner à un cœur artificiel pour créer une illusion de vie.

Toutes les décisions qui sont prises aujourd’hui auront un impact pendant des décennies sur nos vies et celles de nos progénitures.

Objectivement, le Covid-19 n’est qu’un virus peu mortel comme l’humanité en a connu des milliers depuis des millénaires. Il peut être très contagieux, il tue, mais plutôt moins que d’autres.

Alors pourquoi cette hystérisation ?

24 heures sur 24. 7 jours sur 7. Les gouvernements, les organisations internationales, les médias ont traité cette crise sanitaire comme si le risque était une extinction de notre espèce.

Dans quel but ?

Pour faire passer tout ce qu’ils n’auraient pas pu nous faire accepter en temps normal.

Ils ont joué sur nos peurs, sur le fait que nos sociétés n’acceptent plus le risque, pour que l’on se tienne tranquilles. Pendant que nous sommes confinés, ils peuvent d’une part camoufler au mieux leur incapacité à gouverner, et d’autre part, prendre prétexte de cette pandémie pour restreindre drastiquement nos libertés à un point qu’on ne pouvait imaginer.

Traçage, incitation pécuniaire à la délation, accès à des données confidentielles, droit de propriété, libre circulation, mise en résidence surveillée, la sphère privée n’existe plus.

 Quelques chiffres économiques pour vous donner quelques repères

Les taux de chômages réels vont être autour de 40%, l’uberisation de l’économie a créé toute une classe de travailleurs pauvres qui n’ont pas droit au chômage et donc qui ne s’inscrivent pas.

Les personnes qui cumulaient plusieurs petits boulots n’ont pas droit au chômage non plus, ce qui explique que les dégâts réels vont être beaucoup plus importants que les chiffres communiqués et marketés.

Le graphique ci-dessus est impressionnant. Si en plus l’on intègre la « petite erreur » de 7,5 M de personnes reconnue par le BLS, mais jamais corrigée, « To maintain data integrity, no ad hoc actions are taken to reclassify survey responses » [NdlR : pour conserver l’intégrité des données, aucune action ad hoc n’a été menée pour reclassifier les réponses au sondage »], les chiffres ci-dessus deviennent :

Les résultats publiés des entreprises américaines sur le premier trimestre (88% du S&P 500) sont en baisse de 64%. Je vous laisse imaginer le deuxième trimestre.

Mais la Bourse va bien, grâce aux 16 400 Mds$ de stimulus économique, dont 9 000 Mds$ de QE. Malheureusement, tout cela était prévu depuis longtemps.

Pas de reprise en V au programme

Les deux graphiques ci-dessous vous feront comprendre pourquoi la reprise en V n’aura pas lieu. L’immense majorité des ménages n’avaient pas de matelas de sécurité avant la pandémie, il n’y aura donc pas d’effet de rattrapage car ils n’auront rien à dépenser.

Ne vous posez aucune question sur ce qu’il va se passer par la suite. Pour le moment, la majorité essaie de se convaincre que la reprise sera rapide et que finalement les dégâts seront limités. C’est tout le contraire, les dégâts sont déjà tellement importants que, pour citer Michel Houellebecq, le monde d’après sera comme le monde d’avant… en pire.

Nous sommes tous en danger. Nos modes de vie, notre patrimoine, notre épargne, mais aussi et surtout nos vies. Ne les laissons pas faire, empêchons ces gens qui ne sont que nos employés de nous envoyer dans le mur. Ils se servent de la dette pour nous asservir.

Aujourd’hui, ils ont peur. Les régimes vont se durcir pour tenter d’éviter les révoltes. L’incompétence tue.

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