La Chronique Agora

Obligations à taux négatifs : 9 500 Mds$ proches d’une explosion cataclysmique

obligations

Les obligations à taux négatifs ont atteint en mai 9 500 Mds$, une augmentation de 10,5% par rapport à avril, a indiqué la chaîne CNBC.

Que signifie « taux négatif » dans notre monde où la monnaie n’est plus une marchandise, de l’or ou de l’argent-métal, ni même des billets de banques sans valeur intrinsèque, mais simplement de la dette ?

L’argent d’aujourd’hui n’est plus qu’une inscription figurant quelque part dans une mémoire d’ordinateur. Cette inscription indique qu’une entité (banque, gouvernement) doit de l’argent à une autre (banque, gouvernement, entreprise ou même individu).

Mon GPS vient de repérer un nouveau gain potentiel…

et +1 000% sont à la clé.

Pour consulter la « Carte au Trésor » — et vous positionner –, c’est par ici.

Depuis la nuit des temps, il était généralement admis que lorsque quelqu’un avait de l’argent et le mettait à disposition de quelqu’un qui n’en avait pas, il recevait une récompense, des intérêts. Ce n’est plus le cas.

Les taux négatifs sont la grande innovation financière du XXIème siècle. Mais il n’est pas certain que ce progressisme financier soit source de prospérité.

Les gagnants et les perdants des taux négatifs

Concrètement, pour vous et moi que signifient des taux négatifs ?

Comme vous le voyez, ces implications sont nuisibles pour nous.

Maintenant, voici ce que des taux négatifs signifient pour les autorités : gouvernements, industrie financières, banques, etc.

Des taux négatifs signifient que :

Comme vous le voyez, les taux négatifs favorisent les gouvernements surendettés et dépensiers, les entreprises non performantes et la spéculation pure.

Supernova ou ère glaciaire ?

Bill Gross, l’ancien gérant star de l’obligataire, a prévenu en 2016 que ces 10 000 Mds$ d’obligations à taux négatif serait une « supernova » qui explosera un jour.

En réalité, la monnaie telle qu’elle existe aujourd’hui est une insulte à l’épargne, à la liberté, à la prévoyance et à l’individu.

La monnaie n’est rien d’autre qu’une promesse d’un gouvernement (ou de la Banque centrale européenne dans le cas de l’euro) qu’un chiffre est bien inscrit quelque part. Mais ce n’est plus, depuis bien longtemps, une promesse de payer quelque chose à quelqu’un.

Lorsqu’il faut payer, ce sont les contribuables qui sont appelés.

Peu de gens comprennent encore vraiment toutes les implications des taux négatifs. La volatilité du bitcoin, cette monnaie électronique qui ne dépend d’aucun gouvernement, prouve cependant que de plus en plus de gens se méfient. La volatilité n’est autre que le doute quant à l’établissement d’un prix. Episodiquement, il semble bien que le bitcoin devienne de plus en plus recherché et prisé.
[NDLR : En quoi le bitcoin peut-il vous être utile aujourd’hui en France ? Notre Rapport Spécial vous dit tout sur ce sujet… et bien sûr comment vous en procurer ! Il suffit de cliquer ici pour le recevoir.]

Bill Bonner, quant à lui, pense que nous n’allons pas assister à l’explosion d’une bulle obligataire mais au contraire à une ère glaciaire durant laquelle les obligations vont tenir bon même si elles ne rapportent rien.

Mais que se passera-t-il lorsque les Etats-providence n’auront plus la garantie des contribuables pour adosser leurs emprunts qui ne rapportent rien ? Louis Rouanet pense que plus personne ne sera bientôt assez « riche » pour cautionner les dépenses publiques.

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