La Chronique Agora

Un nouveau boom ?

Le système ne tient plus qu’à un fil – celui de l’impression monétaire et du crédit illimité. Pourtant, un nouveau boom pourrait se produire sur les marchés boursiers… avant l’effondrement.

Il est désormais clair pour tout le monde que l’empire américain n’est plus ce qu’il était. Selon toutes les mesures – monnaie, pouvoir, prestige, espérance de vie et ainsi de suite – les Etats-Unis déclinent depuis 1999.

Par ailleurs, faire confiance aux élites américaines n’est pas toujours prudent.

Donald Trump avait promis de renverser la dégringolade avec son slogan, « Rendre sa grandeur à l’Amérique ». Cela a été un échec spectaculaire.

Biden est arrivé ensuite avec un autre slogan, « L’Amérique est de retour ».

Mais comme la gangrène progressant dans une jambe infectée, la pourriture continue de se répandre.

Le prochain point de crise arrivera lorsque le marché boursier chutera. Ensuite vient l’effondrement.

Si on le laissait agir, il ferait ce que font tous les effondrements – éliminer les mauvaises dettes… annihiler les zombies… corriger les erreurs et séparer les idiots de leur argent.

La nation entrerait normalement dans une mauvaise récession/dépression… et se remettrait sur pied, sur un sol plus ferme et plus solide.

Dernière danse

A la place, la prochaine crise financière apportera les mêmes réponses sottes que les trois précédentes – une nouvelle poussée de dépenses, de relance et de dette…

Les idiots et leur argent pourront s’offrir une dernière danse.

Oui… tel est le « re-boom » qui nous attend. Les prix vont grimper. Les marchés pourraient atteindre de nouveaux records alors que les autorités promettent de gigantesques déficits budgétaires et une tournée générale de gabegies.

La hausse des prix ne sera pas limitée aux marchés de capitaux, cependant. Ils grimperont aussi dans les magasins discount. Les gens auront plus d’argent à dépenser… mais les prix grimperont plus vite que les revenus.

Ce nouveau programme de « relance » ultra-dopé n’aura pas plus de succès que les précédents. Plus zombifiée que jamais – par la fausse monnaie et la vraie dette –, l’économie ralentira.

Cette stagflation apportera plus de mécontentement… plus de dépenses… et plus d’inflation.

Badaboom !

Nous serons alors prêts pour l’apogée – badaboom !… Un gâchis mêlant hausse des prix, krachs, faillites, taxes, grèves et criminalité… en mode Venezuela.

Les autorités essaieront désespérément de soutenir leur économie factice. Elles n’oseront pas faire la seule chose qui pourrait rétablir son intégrité – mettre fin à l’impression monétaire.

A ce moment-là, tout dépendra des injections monétaires. Les prix augmenteront rapidement ; les gens auront de plus en plus besoin de cash pour tenir le rythme. Les distributeurs de billets se videront.

Dans les magasins, les employés devront augmenter les prix sur les étiquettes tous les mois… puis toutes les semaines.

Ce sera les montagnes russes sur les marchés – mais eux aussi auront du mal à suivre le déclin de la valeur du dollar.

Ce sera la débâcle sur les obligations.

Les politiciens promettront plus de renflouages… plus de solutions… plus de boucs-émissaires… à mesure que la société civile attrape la frousse.

Les extrémistes, de droite et de gauche, trouveront des « solutions » – et gagneront en partisans.

Tout le monde sera conscient du problème… mais personne ne pourra y remédier.

L’étape finale

Les élites affirment qu’on peut dépenser, dépenser et dépenser jusqu’à ce que l’inflation apparaisse. Mais à ce moment-là, il sera trop tard pour changer de cap.

Il faudra bien payer la police et l’armée. Il faudra subventionner les entreprises. Les seniors auront besoin de retraites, les pauvres auront besoin de manger et les malades auront besoin de soins.

Quel genre de pisse-vinaigre sans cœur mettrait fin à l’impression monétaire alors que tant de gens ont besoin d’argent ?

Attendre que les prix à la consommation s’envolent revient à compter sur l’alarme incendie pour vous avertir que le dîner est prêt. Le temps qu’on éteigne la planche à billets, l’économie est réduite en cendres.

Chaos. Corruption. Crime.

Ensuite, la dernière étape, c’est… Kaboul !…

… Et ceux qui faisaient confiance au gouvernement pour leur sécurité et leur prospérité seront ruinés.

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