Par Frédéric Laurent (*)
Après Zorro, viendra le chevalier blanc !
Heureusement, au-dessus de nos têtes, nous avons notre gardien de l’intégrité… Monsieur Jean-Claude Trichet, président de la BCE. Il vient de décider de relever son taux directeur d’un quart de point. Mais que croit-il ? Qu’en relevant son taux directeur d’un quart de point, il enrayera l’inflation importée de Chine, la hausse des matières premières ? Non, ce qu’il risque, c’est de pénaliser encore plus l’activité économique en rendant l’accès au crédit plus coûteux pour les entreprises.
Suivez-moi bien : la dégringolade du billet vert n’incite pas vraiment à investir sur le dollar. Que tous les créanciers détenant cette devise se mettent à la vendre car elle vaut de moins en moins, et l’effondrement sera total ! Investir sur l’euro ? Pour le moment, le potentiel me paraît limité.
Mais la dépréciation du dollar explique en partie la montée du prix des matières premières : libellées en dollars, elles valent non seulement plus cher, mais surtout, les investisseurs les considèrent comme une nouvelle classe d’actif à part entière, les protégeant de l’inflation et des incertitudes qui règnent.
Oui mais… Pour nous, tous les jours, dans notre quotidien, nous ne vivons pas de nos investissements sur les matières premières — même si cela rajoute un peu de confort et de sécurité à nos épargnes. Nous avons un travail, nous gagnons de l’argent, et pour nous, le coeur du sujet est la stagflation.
Jusqu’à présent, on naviguait entre déflation, inflation, sans savoir à quelle sauce on allait être mangés. Cette fois, on la tient, ce sera la stagflation. Oh, ne vous réjouissez pas trop vite, c’est peut-être le pire.
La stagflation : inflation + stagnation de la croissance (ou récession)
L’inflation causée par la hausse des matières premières vient se heurter à une économie dont la croissance est au ralenti.
Alors, que faire ? Eh bien, je pense que la meilleure des défenses c’est l’attaque. Il vous faut mettre en place une stratégie bien ficelée, trouver comment profiter de ces crises de marché et investir justement là où le bât blesse. C’est ce que nous faisons.
Dans le dernier numéro de Protection & Rendement, je conseillais ainsi à mes lecteurs d’acheter une société pétrolière plus qu’attrayante, si l’on considère que l’or noir devient de plus en plus une valeur refuge. Cette société, que l’on pourrait classer dans les opportunités, ressemble de plus en plus à une défensive en ces temps boursiers tourmentés. Elle a un rendement TRES attractif (plus de 7%), ce qui en fait une forteresse de plus à mettre dans votre portefeuille ! Pour la découvrir, n’attendez pas…
Meilleures salutations,
Frédéric Laurent
Pour la Chronique Agora
(*) Frédéric travaille depuis plus de 20 ans dans la gestion de patrimoine. Il a fait ses débuts dans une société d’assurance avant de s’intéresser de plus près à la finance et aux marchés. Il a alors travaillé pendant quelque temps pour Merrill Lynch, puis s’est exilé au Luxembourg, où il a appris jusqu’aux moindres détails de la gestion de fortune et de patrimoine.
Frédéric a ensuite fondé sa propre société de gestion de patrimoine. Cela lui permet de mener ce qu’il considère comme une véritable mission : aider les investisseurs comme vous à prendre réellement soin de leur patrimoine — le protéger, le faire croître quoi qu’il arrive… sans prendre de risques. C’est ce qu’il fait semaine après semaine dans le cadre du service Protection & Rendement : n’attendez pas pour profiter de ses conseils, vos finances pourraient s’en trouver transformées !