Les banques centrales impriment à tour de bras, les plans d’aide et de relance augmentent, et pendant ce temps, les gens s’appauvrissent… et s’abêtissent ?!
Une édition de bric et de broc… parce que nous sommes à nouveau sur la route.
Notre séjour aux Etats-Unis a été agréable. Nous avons vu quelques amis, quelques collègues et quelques membres de la famille.
Dans l’ensemble, cependant, nous sommes resté dans notre coin, en pleine distanciation sociale – ce qui nous convient tout à fait… et semble être « le nouveau mode de vie ».
Nous sommes resté aux Etats-Unis pour Thanksgiving, Noël, le Nouvel an, l’Epiphanie… Nous avons même accueilli nos petits-enfants, venus faire de la luge sur la colline lorsqu’il a neigé.
Et nous nous sommes rassemblés devant le fourneau, à la cuisine, pour boire du thé et du chocolat chaud… faisant sauter nos petits-enfants sur nos genoux.
L’Ere Zoom
Mais que peut faire un grand-père traditionnel à l’Ere Zoom ?
Une telle part de nos vies – professionnelles et personnelles – se déroule désormais sur internet…
Nous avons appris il y a quelques jours que la ville de Santa Fe, au Nouveau-Mexique, était devenue si prisée des « Zoomers » que les autochtones ne pouvaient plus se permettre l’immobilier de la région. Les grands-parents emménagent !
C’est peut-être vrai de beaucoup d’endroits. Mais pas là où nous allons…
Le département d’Etat US conseille de « réexaminer » tout projet de voyage au Nicaragua. Nous allons y aller malgré tout. Nous voulons voir ce qui arrive à un complexe touristique lorsqu’il n’y a plus de touristes.
(Pour les nouveaux lecteurs : chaque année, nous aimons passer un peu de temps dans notre résidence de vacances, à Rancho Santana, un complexe touristique et résidentiel au Nicaragua.)
Mais qu’en est-il des gens qui ne voyagent pas – des familles qui veulent un endroit agréable d’où passer leurs appels Zoom ?
Un jeune ami a défini notre recherche :
« Je dépense 40 000 $ an pour mettre mes deux filles dans des écoles privées à Baltimore. Je ne peux pas les envoyer à l’école publique, parce que les écoles de Baltimore sont épouvantables.
« Je vis à Baltimore parce que c’est là que je travaille. Sauf que je ne vais plus au bureau. L’entreprise veut que je ‘fasse le trajet’ via Zoom. J’y passe quasiment toute mes journées…
« Je pourrais déménager à Rancho Santana… envoyer mes enfants à l’école installée dans le complexe… continuer à travailler comme d’habitude… et partir surfer le soir.
« On économiserait 40 000 $ par an en frais de scolarité. Je peux louer une maison sur la plage pour moins cher. »
Gardez ça en tête. Nous allons voir ce qu’il se passe… et nous vous donnerons des nouvelles.
Balle dans le pied
En attendant, on apprend qu’à Washington, les autorités américaines rechargent leurs armes. Elles ont tiré une balle dans le pied du pays avec leur Guerre contre la Terreur… puis dans la tête avec leur renflouage financier… puis dans le cœur avec leurs chèques de relance pour tout le monde.
Tant que cette économie a encore un pouls, elles continueront de tirer.
Rappelez-vous que le fil rouge du XXIème siècle, c’est la grande illusion offerte par des milliers de milliards de dollars de fausse monnaie… et la volée de bois vert que les gens ordinaires se prendront en retour, en temps réel.
Nous n’en sommes qu’aux premières étapes, mais l’histoire se déroule comme prévu. Dans Business Insider :
« Mardi, les démocrates du Sénat ont accompli le premier pas pour assurer l’approbation du plan d’aide de 1 900 Mds$ du président Joe Biden, faisant avancer une résolution budgétaire grâce à une manœuvre qui pourrait leur permettre de l’approuver sans le moindre soutien républicain.
Les votes étaient de 50-49, suivant les lignes des partis. Tous les sénateurs démocrates ont approuvé, et tous les républicains étaient unis dans leur opposition. Le sénateur républicain de Pennsylvanie, Pat Toomey, était absent.
‘Nous n’allons pas diluer, tergiverser ou retarder, parce que les besoins du peuple américain sont bien trop importants’, a déclaré le chef de la majorité Chuck Schumer durant une conférence de presse avant le vote. ‘Le temps presse’. »
Ne posez pas de questions, en d’autres termes : contentez-vous d’imprimer.
Mais qui pourrait croire un tel miracle ? Que la fausse monnaie, imprimée par la Réserve fédérale, pourrait se transformer en nouvelles voitures, nouvelles maisons, vacances, repas au restaurant et carte de membre au country club de Mar-a-Lago ?
Et si c’est vrai, pourquoi est-ce que personne n’y avait pensé avant ?
Eh bien, parce que c’est idiot.
Ce n’est pas parce que c’est idiot que c’est impopulaire, cela dit. Et voici quelques recherches qui aident à expliquer pourquoi…
Cerveau externe
Pendant de nombreuses années, les psychologues ont averti que l’utilisation intensive de médias numériques – Facebook, Twitter, etc. – pourrait abêtir les gens.
Voilà que selon un savant français, dont nous ne nous souvenons plus du nom, de récents tests montrent que les niveaux de QI chutent dans de nombreux pays. Il s’agira de la première génération à avoir, aux tests de QI standards, des scores inférieurs à ceux de leurs parents.
Nous pensions que c’était impossible. A lire les nouvelles… à voir « l’insurrection » du Capitole… à écouter les avis des « influenceurs »… et à observer l’attitude des politiciens – nous pensions que les QI étaient déjà à un plancher cyclique. Il est triste de se dire qu’ils pourraient baisser plus encore.
Un nombre croissant de chercheurs et de psychologues pensent que les smartphones et les iPads affaiblissent en réalité le cerveau. Une explication : les gens n’ont tout simplement plus besoin de réfléchir autant.
Chaque problème a une solution – en un clic. Pas besoin de comprendre par soi-même. Pas besoin de mémoriser des faits, des numéros de téléphones ou des instructions. Pas besoin de faire des calculs.
Il suffit d’apprendre à utiliser son « cerveau externe » – son téléphone intelligent.