La Chronique Agora

L’euro faible, une voie vers l’enfer sur le marché obligataire

▪ Vous devez maintenant le savoir, la hausse des taux d’emprunt obligataires sonnera le glas de l’apparente solvabilité de la France. Notre pays est surendetté, il arrive à faire face au remboursement des intérêts de sa dette mais il ne pourra jamais rembourser le principal.

Le paiement des intérêts de la dette est encore possible parce que les taux d’intérêt sont bas. Toutefois, l’arithmétique est têtue et implacable. Si les taux d’intérêt sont supérieurs à la croissance, le déficit se creuse et la dette se creuse.

La planche à billets et donc l’euro faible sont la seule façon de sortir de la crise actuelle : les intervenants de l’émission radio dans laquelle j’intervenais vendredi étaient unanimes. Ils ne sont pas les seuls à tenir ce discours… La pensée dominante dans l’ensemble des médias est que l’euro faible va relancer nos exportations et donc nous remettre sur les rails de la croissance. De plus en plus isolée, l’Allemagne (ou peut-être seulement Angela Merkel) ne pense toujours pas que ce soit une bonne idée.

Vous connaissez notre mantra : quand tout le monde pense la même chose, personne ne pense. Cette quasi-unanimité sur la « monétisation de la dette » doit vous inspirer la plus grande méfiance :

– Aucun pays n’est devenu riche en imprimant de l’argent (sinon, depuis le temps, cela se saurait).
– Une monnaie faible est utile dans deux cas : les pays dont l’industrie principale est le tourisme ou les pays qui exportent des matières premières. Nous (France et pays du Club Med) allons nous ranger dans la première case.
– Une monnaie faible est l’apanage de pays faibles peuplés de citoyens pauvres. Une monnaie forte est le privilège des pays riches.
– Imprimer de l’argent est le début du discrédit politique. Aucun gouvernement n’a survécu à la planche à billets. Les gouvernements faux-monnayeurs ont toujours mal terminé : ouvrez vos livres d’Histoire…

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J’EN AI MARRE !!!
J’en ai ASSEZ d’entendre parler de l’effondrement de la Zone euro… de la monnaie papier contre l’or… des Triple A ou Triple Z… des problèmes de l’Espagne… et autres théories économiques ENNUYEUSES sur lesquelles vous n’avez AUCUN contrôle.

La vérité, c’est que si vous voulez faire des gains dans les marchés actuels, rien de tout ça n’a d’importance !

Il suffit d’aller chercher les opportunités ailleurs : je vais vous montrer comment…

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En revanche, la monétisation a toujours été justifiée comme étant la politique du moindre mal. Bref, et ce n’est pas une nouveauté, l’enfer est pavé de bonnes intentions.

▪ Nous sommes donc en route vers l’enfer…
Votre première priorité doit être de vous protéger des ravages futurs de la planche à billets. Lorsque les rendements obligataires baissent, c’est que les acheteurs affluent. Pourquoi les investisseurs achètent-ils des obligations qui ne leur rapportent rien ? Parce qu’on leur donne l’argent pour le faire. C’est de l’argent tout frais imprimé, c’est cela la « monétisation de la dette » !

Vous n’êtes pas comme les investisseurs institutionnels et les brasseurs d’argent. Si vous leur emboîtez le pas, vous allez être ruiné dans le processus qui les enrichit. En effet, n’oubliez pas que l’économie financière gagne son argent sur les flux et sans créer véritablement de richesse.

Imaginez une rivière qui charrie des billets. Les financiers, en amont sur les rives, prélèvent des billets de temps en temps. Plus le débit de la rivière grossit, plus ils prélèvent de billets.

Vous, vous êtes en aval. Le débit grossissant de la rivière fait monter les prix des actions, des obligations, de l’immobilier. Hélas, contrairement aux financiers, vos rentrées d’argent ne dépendent pas du débit de la rivière !

Ce qu’il vous faut, c’est vous concentrer sur les investissements qui vont conserver leur valeur jusqu’au moment de la crue qui emportera tous les imprudents. C’est exactement l’objet de ma stratégie. L’immobilier et les obligations sont déjà inondés. Il reste les actions et les obligations (mais pas n’importe lesquelles), le foncier (qui a encore échappé à l’inondation car personne ne s’y intéresse vraiment), l’or évidemment et certaines matières premières.

Soyez extrêmement vigilant et ne vous laissez pas plumer par les techniciens de la planche à billets !

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