La Chronique Agora

La dette souveraine des Etats-Unis profite à l'or

▪ Une sombre menace plane sur le dollar américain et la capacité (ou plutôt l’incapacité) du gouvernement des Etats-Unis à payer son dû dans le futur.

Ci-dessous, le graphique montre le pourcentage des recettes de l’Etat américain consacrées à payer les intérêts sur la dette nationale. Il montre également le prix historique de l’or en valeur réelle.

Avant 2010, le graphique utilise des données historiques pour l’or comme pour le pourcentage des recettes destinées à payer l’intérêt. Les années suivantes, le paiement des intérêts est une estimation basée sur la dette américaine impayée connue et les taux anticipés. C’est juste un calcul mathématique.

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Comme on peut le voir, dans un avenir immédiat, l’intérêt de la dette mangera de plus en plus le revenu gouvernemental global. Pourquoi ? Parce que la dette nationale et l’intérêt de cette dette augmentent bien plus vite que le PIB imposable.

Que signifie alors ce graphique pour vous, investisseur ? Il signifie que dans l’horizon d’investissement de tout lecteur ayant entre 12 et 92 ans, nous pointons du doigt le potentiel d’un désastre économique complet. Si vous m’accordez une pointe de lyrisme sur tout ça… la vie telle que nous la connaissons aux Etats-Unis — et, partant, en Occident — pourrait s’arrêter brutalement.

Du point de vue de l’investissement, le graphique nous donne également toutes les raisons de prévoir une augmentation des prix de l’or et, par association, de l’argent-métal. Par conséquent, si ne possédez pas encore de l’or ou de l’argent-métal, il est temps de vous en procurer.

Historiquement, le prix de l’or augmente lorsque le pourcentage des recettes de l’Etat destiné à payer les intérêts de la dette nationale augmente. Et historiquement, le prix de l’or baisse lorsque les paiements de l’intérêt diminuent en tant que pourcentage des recettes de l’Etat.

Par conséquent, si l’on suit les corrélations sur le graphique, on peut prévoir une hausse stratosphérique du prix de l’or. C’est-à-dire que d’ici 2020, les Américains pourraient bien vivre dans un pays où le gouvernement est chroniquement insolvable du fait du paiement des intérêts, et où l’or atteint des sommets.

Nous entrerons dans une période où le gouvernement ne paiera pas ses factures quotidiennes à temps, si tant est qu’il les paie. Finalement, nous pourrions voir chuter — voire s’effondrer — la monnaie américaine. C’est pourquoi votre SEUL et réel espoir long terme dans cette situation est d’investir dans des actifs « réels » — des choses qui garderont leur valeur au fil du temps. On pense ici à l’énergie et aux produits miniers, y compris certainement l’or et l’argent-métal.

▪ Les médias dominants et les vieux briscards de la politique ne tiennent absolument pas compte de la crise de la dette qui menace ou alors ils tournent autour du pot. Il est intéressant de comparer ce sens de non urgence économique avec la façon dont les médias et les bureaucrates traitent de, par exemple, l’idée de « réchauffement climatique » — une possibilité scientifique mais sujette à beaucoup de discussions et de débats.

C’est comme si protéger les générations futures de la possibilité de quelques centièmes de degré supplémentaires de la température atmosphérique — au cours du prochain siècle — était une mission de la plus haute importance. Pourtant, il n’y a pas d’urgence à lutter contre la certitude absolue que le pays est à l’instant en train d’hypothéquer son avenir financier. L’économie américaine est plombée par une dette de plusieurs milliers de milliards de dollars et la situation ne fait qu’empirer.

Pourquoi ? Pourquoi cette négligence ? Pourquoi le tocsin de chaque ville ne sonne-t-il pas l’alarme pour avertir de la catastrophe financière qui a lieu sous nos yeux ? Peut-être parce qu’aborder l’idée d’un soi-disant « changement climatique » augmentera la pouvoir et le contrôle de la classe politique. Alors que réduire drastiquement le budget fédéral et laisser croître l’économie privée réduira le pouvoir politique. Et on ne peut pas laisser faire ça, n’est-ce-pas ?

 

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