La Chronique Agora

La crise économique est désormais permanente

▪ Les marchés financiers mondiaux sont choqués par les événements qui se sont produits sur les marchés boursiers depuis le début de l’année.

Mais cette dégringolade en si peu de temps est-elle vraiment surprenante ? Et que penser de ces prévisions sur le développement qui n’arrivent toujours pas à s’accorder ? Certains, comme George Soros, parlent d’un retournement général de tendance, d’autres d’une correction pour retrouver des niveaux d’achats attractifs. Sommes-nous au début d’une nouvelle crise économique mondiale ou est-ce simplement la continuation de la croissance molle ?

Un analyste qui observerait la terre d’une galaxie lointaine verrait un monde surendetté. La population augmente et devient de plus en plus âgée. Quelques-uns s’enrichissent constamment, mais la grande majorité vit dans des conditions précaires confrontée au terrorisme, à la guerre, l’oppression et l’injustice.

Et que font les dirigeants politiques ?

Ils sont divisés et s’affrontent dans les parlements ; les réformes ne se font pas et de nouvelles élections n’apportent aucun progrès. Seules les banques centrales agissent en inondant les marchés de liquidités via QE et ZIRP (taux d’intérêt zéro). Mais ces remèdes, que tout le monde considère comme des panacées, n’ont fait que gonfler les bulles financières.

Ces énormes quantités de liquidités cherchent désespérément des placements. La plupart du temps cela provoque d’étonnantes flambées des cours mais en réalité, le seul vrai effet est une volatilité accrue.

« Il s’agit d’une technique de Renseignements exploitée par au moins cinq présidents américains… »

« C’est le coeur d’un outil que j’ai créé pour prédire les attaques terroristes pour la CIA et le Pentagone… »

Aujourd’hui, pour la toute première fois en France, cette technique peut être utilisée pour éliminer l’incertitude en Bourse et potentiellement vous indiquer le moment où il faut acheter et le moment de vendre…

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McKinsey estime la dette mondiale, tous secteurs confondus, à 200 000 milliards de dollars

Des programmes de relance économique et une politique monétaire ultra-expansive ne conduisent pas à un redressement. Les dettes, privées et publiques, sont déjà bien trop hautes. McKinsey estime la dette mondiale, tous secteurs confondus, à 200 000 milliards de dollars. Ce niveau pourrait être abaissé par l’inflation, mais cette solution pourrait aussi apporter son lot de problèmes supplémentaires. Tout le monde craint la déflation car cela conduirait, en termes réels, à un gonflement de la dette.

Par où s’en sortir ?

La seule solution raisonnable serait d’obtenir une croissance plus durable. Cependant, cette solution ne peut passer ni par l’austérité, ni par le déficit budgétaire. Il serait très dangereux de chercher une solution sous la forme d’une course à la dévaluation ou d’un protectionnisme économique car cela serait préjudiciable à tous. Dans une situation où chacun se met à chercher strictement son propre intérêt, personne ne retrouve son compte.

D’ailleurs, la divergence actuelle des politiques monétaires aboutit à une situation comparable, dans la mesure où elle conduit à une dévaluation des monnaies les unes par rapport aux autres. Les Etats-Unis ont fait un premier pas vers une normalisation de la structure des taux d’intérêt.

Cependant, une politique véritablement restrictive de la Fed n’est pas imminente parce que la dette publique est déjà trop élevée. La BCE et la Banque du Japon poursuivent leur programme d’assouplissement quantitatif, cherchant plus d’inflation et une dévaluation de la monnaie. Les inconvénients d’une telle politique monétaire sont de plus en plus évidents : les réformes structurelles indispensables sont sans cesse repoussées à plus tard.

Conclusion

Il est indispensable de normaliser la structure des taux d’intérêt et de consolider la dette publique mais, dans la situation actuelle, cela revient à résoudre la quadrature du cercle. Le monde reste dans l’ornière économique. Les bénéfices des entreprises sont sous pressions. Les banques centrales, toutes seules, ne peuvent pas résoudre les problèmes. Le prochain danger viendra des turbulences sur les marchés des changes. Le niveau de risque est très élevé, et les investisseurs doivent adopter un profil prudent.

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