La Chronique Agora

Alcoolisme, gériatrie et factures

Les coûts des politiques mises en place suite au coronavirus commencent à s’accumuler – et les suppressions d’emploi ne sont que la partie émergée de l’iceberg.

Nous commençons l’édition aujourd’hui par une nouvelle étude de la RAND Corporation. Elle nous donne quelques chiffres supplémentaires sur les coûts cachés du confinement pour les Etats-Unis.

Selon ABC News :

« De nouvelles données montrent à présent que, durant la crise du Covid-19, les adultes américains ont sensiblement augmenté leur consommation d’alcool, buvant plus de jours par mois, et faisant de plus grands excès. La consommation excessive d’alcool a grimpé plus particulièrement chez les femmes. […]

 ‘L’ampleur de ces augmentations est frappante’, a déclaré Michael Pollard, auteur principal de l’étude et sociologue chez RAND, à ABC. ‘La dépression des gens augmente, l’angoisse augmente [et] le recours à l’alcool est souvent un moyen de surmonter ces sentiments. Cependant, la dépression et l’anxiété sont également le résultat de la consommation d’alcool ; nous sommes dans une boucle rétroactive où on ne fait qu’exacerber le problème qu’on cherche à résoudre’. »

Les factures continueront d’arriver au compte-goutte pendant des années. Emplois perdus. Entreprises en faillite. Carrières et familles étouffées et retardées.

Pertes d’emplois

La semaine dernière, on a appris que de nouvelles suppressions d’emplois étaient prévues. Bloomberg :

« American Airlines Group Inc. et United Airlines Holdings Inc. commenceront à licencier des milliers de salariés comme prévu, dédaignant l’appel de Steven Munchin, secrétaire au Trésor US, à appliquer un délai tandis qu’il négocie avec le Congrès un plan d’aide économique incluant un soutien aux salaires pour les transporteurs américains.

American licencie 19 000 personnes, tandis qu’United en congédie 13 000 environ. »

Toujours selon Bloomberg :

« Des dizaines de milliers de suppressions de postes ont été annoncées par de grandes entreprises américaines sur une période de 24 heures – un avertissement au sujet de la reprise économique mondiale, et qui émerge juste avant deux rapports clé dont on prévoit qu’ils montrent un progrès limité du côté du marché de la main d’œuvre US.

Walt Disney Co. a fait l’une des principales annonces de licenciements depuis que la pandémie a causé de très nombreuses fermetures économiques, annonçant mardi dernier qu’elle supprimait 28 000 postes suite au ralentissement de son activité de parcs de loisirs aux USA. Durant les heures qui ont suivi, le rythme des suppressions d’emploi dans certaines des plus grandes entreprises au monde – concernant toute une gamme de secteurs, allant de l’énergie à la finance – s’est accéléré.

Mercredi, Allstate Corp., le quatrième assureur automobile aux Etats-Unis, a déclaré qu’il supprimait 3 800 emplois, soit environ 8% de sa main d’œuvre. Bloomberg rapportait également que Goldman Sachs Group Inc. prévoyait de supprimer quelque 400 emplois après avoir temporairement suspendu les licenciements au début de la crise. »

Chiffres définitifs

Lorsqu’on finira par avoir les chiffres définitifs, ils montreront que les Etats-Unis ont payé un prix très élevé – pour rien. Différents pays (et différents Etats américains) ont essayé différentes techniques pour contrôler la diffusion du coronavirus, depuis le confinement strict (comme ici en Argentine) jusqu’à des mesures légères (comme en Suède).

Les résultats sont complètement hétérogènes. Dans le nord de l’Italie, le taux de mortalité était élevé ; dans le sud, il est bas. Le taux de mortalité de la Suède était élevé dans les maisons de retraite, mais bas dans la population générale.

Les Etats-Unis, qui ont les soins de santé les plus sophistiqués et les plus chers au monde, compte plus de morts que tout autre pays – mais certaines zones n’enregistrent pas de décès du tout. L’Afrique, dont les services médicaux sont minimes, en a eu relativement peu.

Pour autant que nous puissions en juger, peu importe ce que font les autorités. Le virus n’en fait qu’à sa tête.

Alors… pourquoi ?

Aujourd’hui, nous nous intéressons à un phénomène plus vaste : à quoi est-ce dû ? Si le résultat des politiques de confinement était si incertain, pourquoi les mettre en place ?

Les personnes âgées sont environ 1 000 fois plus en danger face au virus que les jeunes (et les seniors ont dix fois plus de chances de mourir d’autre chose que du coronavirus). Pourquoi ne pas simplement leur conseiller de se faire discrètes ?

Pourquoi incommoder des millions de jeunes pour le confort de quelques personnes âgées ? Pourquoi plonger 300 millions dans la peur… quand seuls 30 millions avaient de quoi s’inquiéter ?

On pourrait poser la même question au sujet de beaucoup de choses, cela dit. Pourquoi tant de choses sont-elles mises en place de la sorte ? Chaque nouveau croquemitaine envoie le pays tout entier dans l’hystérie ; la majorité souffre et seuls quelques-uns en tirent avantage.

La guerre contre la terreur a profité à quelques entreprises du complexe militaro-industriel et cabinets de consultants en Virginie du Nord ; elle a coûté au reste du pays 6 400 Mds$.

Les politiques de fausse monnaie/taux d’intérêts factices de la Réserve fédérale ont fait passer plus de 30 000 Mds$ entre les mains des personnes les plus riches du pays ces 30 dernières années ; les pauvres et les classes moyennes n’ont rien eu du tout.

Bref, la partie est truquée – quelques-uns en profitent… la majorité paye.

Illusion d’optique

Désormais, une élite gériatrique contrôle les Etats-Unis… leurs entreprises… leurs forces armées… leur argent et leur gouvernement.

Donald Trump a 74 ans. Joe Biden a 77 ans. Nancy Pelosi a 80 ans. Mitch McConnell a 78 ans. Jerome Powell a 67 ans. Anthony Fauci a 79 ans.

Pris ensemble, Biden, Pelosi, McConnell et Fauci sont au gouvernement depuis 185 ans. Tout naturellement, ils ont arrangé les meubles comme cela leur convient.

Ce qui leur convient, en l’occurrence, c’est l’allure « escroquerie moderne » – mettant l’accent sur le trompe l’œil, où les choses ne sont jamais tout à fait ce qu’elles semblent être.

C’est pour cette raison que le sujet n’a jamais été abordé durant le débat présidentiel. Républicains et démocrates ne sont peut-être pas d’accord sur les détails – qui est le plus corrompu ? Qui est le plus dangereux ? Les antifas ou les proud boys ?

Il y a cependant une chose sur laquelle ils sont tellement d’accord qu’elle n’est même jamais mentionnée.

Accord total

La principale menace pour les Etats-Unis – et pour la majorité de leurs citoyens – reste dissimulée – comme la source de la fortune d’un grand mafieux…

Quoi qu’il arrive d’autre… il faut qu’absolument rien ne vienne s’en mêler. L’escroquerie doit continuer.

On n’avait pas vu élite cherchant si désespérément à conserver ses privilèges depuis la Révolution française.

L’aristocratie française espérait rester exempte d’impôts.

L’aristocratie gériatrique américaine, quant à elle, cherche à être exemptée des lois de l’économie !

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