La Chronique Agora

D’Unilever à Tingyi, l’inflation donne du fil à retordre à la Chine

▪ Nous avons appris que l’excédent commercial de la Chine a atteint 11,4 milliards de dollars le mois dernier. Ce chiffre est supérieur à tout ce qui avait été pressenti à Wall Street. Les exportations de l’Empire Céleste ont atteint un plus haut record.

« La manipulation déloyale par la Chine sur sa monnaie n’a que trop duré », observe le sénateur démocrate de l’Ohio Sherrod Brown, suscitant un grognement qui n’est pas de notre fait, « et il est clair que la législation doit permettre de lutter à armes égales ».

Avec le sénateur républicain du Maine, Olympia Snowe, Sherrod (on prononce « charade ») apporte son soutien à un projet de loi qui permettrait d’appliquer de nouvelles sanctions commerciales à la Chine.

▪ Pour sa part, le gouvernement chinois joue avec l’environnement commercial en infligeant une amende au géant anglo-néerlandais Unilever pour un crime impardonnable : avoir alerté les médias d’une hausse de ses prix.

Unilever — qui fabrique de tout, du savon Lux au thé Lipton — a fait cette annonce fin mars, à la grande consternation de la Commission nationale pour le développement et la réforme de Chine. Selon la CNDR, cette annonce a « bouleversé les prix du marché » et a provoqué une ruée sur les produits de consommation dans plusieurs villes chinoises — multipliant les ventes par cent par rapport au « niveau normal ».

Il semble que Unilever n’a pas respecté la loi chinoise sur les prix — qui interdit aux entreprises de « concevoir et diffuser des informations à propos des hausses de prix, d’augmenter les prix collectivement ou excessivement ».

En conséquence, « une sanction sévère a été infligée cette fois-ci pour mettre tout de suite fin à une habitude déplorable et construire de nouvelles règles », selon le communiqué de la CNDR. « Nous acceptons la décision de la CNDR et du Shanghai Price Bureau », a déclaré Unilever, faisant ainsi montre de l’humilité requise.

L’amende s’élève à 308 000 $, mais la somme est « assez importante » aux yeux de Nicholas French, qui travaille au bureau de Pékin dans le cabinet d’avocats international Freshfields Bruckhaus Deringer. « Clairement, tout cela est à mettre en relation avec les pressions inflationnistes et le fait de les garder sous contrôle ».

Entre-temps, le fabricant de produits alimentaires et de boissons chinois Tingyi s’en est sorti avec seulement un avertissement pour avoir transgressé la loi sur les prix.

La compagnie a fait une annonce en mars à propos de sa marque Master Kong, qui représente la moitié du marché chinois de nouilles instantanées. Tingyi n’augmenterait pas ses prix mais reporterait plutôt une hausse des prix.

Vous pouvez vous doutez que ceci n’a pas non plus été du goût des autorités. « Nous suivrons les instructions du gouvernement pour stabiliser l’inflation », a déclaré le directeur financier de Tingyi à Bloomberg, de toute évidence encore sonné par la semonce qui a dû lui être administrée à l’abri des regards. « Même si notre marge brute sera réduite, nous avons décidé de suspendre les hausses de prix ».

Naturellement, rien de cela n’a à voir avec l’inflation. Gloups.

▪ Selon les statistiques officielles, les prix à la consommation en Chine ont grimpé de 5,4% annualisés en mars. Officieusement, le chiffre est probablement le double.

La semaine dernière, la Banque centrale a déclaré : « il est essentiel de stabiliser les prix et de gérer les perspectives d’inflation ». Cette annonce semble plus ou moins aussi inoffensive que la conférence de presse (et le camp de vacances) de Ben Bernanke à la Réserve fédérale la semaine dernière.

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Il y a des limites à tout… même à la croissance en Chine

Bill Bonner

▪ Que se passe-t-il ?

Nous n’en savons rien. Mais les marchés agissent comme si quelque chose les tracassait.

Qu’est-ce que ça pourrait bien être ? La fin de l’assouplissement quantitatif ? La Grèce qui fait faillite ? L’immobilier US et son double creux ? La surévaluation des actions durant une Grande Correction ?

Qui sait ? Qui s’en soucie ? Les marchés peuvent toujours trouver de quoi s’effrayer. C’est pour cette raison qu’il ne vaut mieux pas acheter quand les prix sont élevés. Il arrivera toujours quelque chose pour les mettre à bas. La gravité, ça fonctionne.

▪ Mais puisque nous sommes à Pékin en ce moment, examinons la situation par ici. Il n’y a pas de Grande Correction en Chine ; l’économie est plutôt en plein boom. Mais les prix grimpent, menaçant l’économie chinoise… et ne rendant pas franchement service au reste du monde.

Ceci dit, si vous voulez acheter quelque chose… de l’acier, des télévisions ou des chaussures… c’est en Chine que tout ça est fabriqué.

« C’est incroyable », nous a dit Jules, revenant d’une séance de shopping à Pékin. « Ils ont un quartier entier où on peut tout trouver. Des chaussures. Des chemises. Des montres. Des lunettes de soleil ».

« Il y a toutes les marques. Armani. Rayban. Converse. Dolce & Gabbana. Et tout est bon marché. Il faut marchander, mais on peut avoir tout ça bien moins cher que dans le reste du monde ».

« Evidemment, ce sont tous des faux. Des imitations. A New York, un mec appelé Tom a pris les espadrilles argentines (une chaussure bon marché) et les a transformées en article de mode. Il a même collé le drapeau argentin là-dessus. Les espadrilles se vendent environ 2 $ en Argentine. Mais celles de Tom sont à environ 50 $. Et pour chaque paire achetée, Tom dit en donner une paire à un enfant pauvre. Je ne sais pas ce qui fait croire à Tom que les enfants pauvres veulent de sa camelote de designer new-yorkais, mais c’est comme ça. Il a même des chaussures végétaliennes… Je suppose qu’elles ne comportent pas de parties en cuir ».

« Ici en Chine, il y a même des gens pour imiter les imitations de Tom — qui les fait sans doute fabriquer ici, d’ailleurs. Il faut marchander là encore, mais on peut les avoir à 15 $ environ — ce  qui reste supérieur au prix des espadrilles que Tom imitait au départ. Et je doute que ces commerçants donnent une paire à un enfant pauvre. Ils encaissent plutôt les gains ».

Mercredi soir, nous avions organisé un cocktail pour un petit groupe de lecteurs à Pékin. Comme on pouvait s’y attendre, nos lecteurs en Chine sont aventureux et intelligents. Nous leur avons demandé ce qui se passait dans le pays.

« La Chine compte beaucoup de pauvres », nous expliquait un lecteur originaire de Philadelphie. Des centaines de millions. Pour pouvoir les absorber dans son économie moderne, la Chine doit continuer à se développer au rythme de 6% par an. Si elle n’y parvient pas, on peut s’attendre à de sérieux troubles sociaux. Peut-être à une révolution.

« Actuellement, la Chine se développe de 9% par an, il y a donc de la marge. Mais il y a des limites. Ce qui m’inquiète, c’est l’accès à l’eau. A mesure que les gens s’enrichissent, ils utilisent beaucoup plus d’eau. Imaginez que chaque personne en Chine mange juste un grain de riz supplémentaire par jour… tous les jours. Le pays ne pourrait suivre les besoins supplémentaires en eau ».

« En plus, lorsque les gens s’enrichissent, ils ne veulent pas seulement manger plus, mais aussi manger mieux. A mesure qu’on grimpe dans la chaîne alimentaire, l’utilisation d’eau augmente énormément. Quand on produit de la viande, il faut faire pousser environ 10 fois plus de céréales pour nourrir les animaux. Les gens utilisent aussi plus d’eau chez eux… et dans leurs jardins. C’est simple, la Chine n’a pas autant d’eau que ça ».

« Elle pourrait obtenir beaucoup d’eau de la part de la Sibérie. Mais c’est un investissement gigantesque. Et les autorités s’inquiètent de la sécurité. S’ils vont chercher l’eau en Sibérie, ils sont à la merci des Russes. Ils ne veulent pas que Poutine puisse fermer le robinet après qu’ils en soient devenus dépendants ».

Il y a des limites à tout. Il y a des limites à la croissance chinoise. Certaines de ces limites sont physiques. D’autres sont économiques. Certaines sont des reculs temporaires. D’autres sont des obstacles permanents.

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Cuivre, argent : JP Morgan sauvé ‘involontairement’ par le CME

Philippe Béchade

A 8 000 la tonne, je ne veux plus voir personne ! A 8 000, je tire la trappe ! » (Le Sucre, 1978)

▪ Changez juste le nom du sous-jacent (le sucre) et remplacez-le par l’argent ; cela donne : « à 50 $ l’once je ne veux plus voir personne. A 50 $, je tire la trappe » !

Ainsi s’exprimait à l’époque Michel Piccoli, alias le diabolique Grézillo, pape de la Bourse du commerce. L’homme qui faisait la pluie et le beau temps sur le cours du sucre à Paris et délestait les pigeons de leurs excès de liquidités (en même temps que de leurs illusions).

Aujourd’hui, Piccoli a pris du galon puisqu’il incarne le pape… tout court, dans le dernier film de Nanni Moretti (intitulé Habemus Papam).

Les Grézillo (ou les Goldman Sachs) ont toujours existé, de même que les « Raoul » (rabatteurs sans scrupules) pour piéger les apprentis frères Hunt.

Ces deux milliardaires se sont pratiquement ruinés sur le marché à terme de l’argent-métal, tout juste trois ans après la sortie du Sucre de Jacques Rouffio. S’ils avaient été cinéphiles, ils auraient peut-être pu échapper à la ruine !

▪ Cette journée de jeudi a bien failli constituer un remake de celle de vendredi dernier, avec une once d’argent en chute libre de 7% (après les -6% de la veille). Le métal gris a testé un plancher de 32,75 $ après avoir culminé vers 39,2 $ mardi, alors qu’il venait de plonger de 49 $ vers 34 $ en trois séances.

Ce ne sont plus des portes de saloon battant à toute volée, ce sont deux bisons se précipitant l’un vers l’autre et percutant tête baissée le même chasseur (de gains) imprudent à quelques secondes d’intervalle !

Ils sont revenus piétiner leur victime ce jeudi ; si jamais elle se relève, ils sont prêts à remettre ça, vous pariez ?

Qui a lâché ces bêtes furieuses sur les malheureux spéculateurs le 29 avril dernier ?

Ce sont les patrons du Chicago Mercantile Exchange (CME, l’ex-Chicago Board of Trade), le marché à terme sur lequel se négocient les métaux industriels, les énergies fossiles, les céréales et nombre de denrées alimentaires.

Le CBOT a servi de toile de fond au film Un fauteuil pour deux (amis cinéphiles, à vos DVD !). L’intrigue traite de la manipulation du marché du jus d’orange — tiens, encore une manipulation !

Alors que le laisser-faire le plus total régnait depuis des mois, le conseil d’administration du CME a soudain décidé d’augmenter à quatre ou cinq reprises le montant des deposits (marge initiale et marge de prolongement des positions) sur les contrats à terme.

Cette mesure concernait indifféremment des matières premières agricoles (lait, cacao et café), toutes les matières premières énergétiques (éthanol, gaz, pétrole, essence, charbon, électricité), ainsi que tous les contrats à terme sur l’argent où les frais de détention des contrats ont fait un bond de 80% en une semaine.

Un véritable traquenard soigneusement orchestré. Une machine à broyer les amateurs d’effet de levier, à la hausse comme à la baisse… mais il valait mieux être vendeur cette fois !

▪ Mais au fait, qui était le plus gros vendeur ?

Ne s’agirait-il pas de J.P. Morgan, l’acheteur qui a raflé tout le stock de cuivre du LME (London Mercantile Exchange) en fin d’année dernière ?

Et J.P. Morgan n’aurait-il pas procédé à un gigantesque arbitrage cuivre/argent (long sur le métal rouge, short sur le métal gris) qui menaçait de tourner à la catastrophe au-delà des 50 $, vu le corner en formation sur l’argent ?

Parce que le problème, c’est que si l’on produit beaucoup plus de tonnes d »argent que d’or, la valeur du stock parvenant sur le marché s’élève tout juste à 22 milliards d’euros ; celle de l’or avoisine 150 milliards d’euros.

Fin avril, J.P.Morgan se retrouvait incapable de livrer la moindre once d’argent, sauf à proposer une contrepartie en cash supérieure au cours du métal (plus de 50 $ d’après la rumeur).

La banque risquait de prendre cher sur cette opération. Sans oublier qu’une liquidation du stock de cuivre — dont les Chinois sont de gros détenteurs — aurait mis Pékin en fureur.

Le changement des règles du jeu destiné à calmer la spéculation ne serait donc en définitive qu’une opération de sauvetage de J.P. Morgan orchestrée par le CME. Le tout avec la bénédiction du gouvernement américain, lequel n’a pas démenti approuver cette initiative qui soulage grandement les pays importateurs de céréales, où la révolte gronde face à la flambée des denrées alimentaires de première nécessité.

▪ La thématique des commodities est demeurée prépondérante à Wall Street ce jeudi. Le rebond du pétrole vers 99 $ a été la principale cause du regain d’optimisme car les informations purement économiques du jour n’ont suscité aucun enthousiasme mesurable.

Les prix à la production ont augmenté de 0,8% en avril et les inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé de 44 000 (à 434 000) à l’issue de la semaine du 7 mai. Cependant, la moyenne mensuelle traduit une poursuite de la dégradation du marché du travail américain.

Wall Street s’en désintéresse complètement et prend pour la seconde fois consécutive le contrepied des places européennes (après la clôture en repli moyen de 0,9% de ces dernières).

Mercredi, c’était à la baisse — hier soir, naturellement, cela a été à la hausse.

Le Dow Jones et le S&P sont repassés de -0,7% vers 15h45 à +0,5% en clôture. Le Nasdaq, lui, grimpait de -0,6% vers +0,65% à 2 862 points.

Le coup de pouce de Wall Street aux places européennes a peut-être été timide en fin d’après-midi. Toutefois, il a permis au CAC 40 de s’éloigner significativement de la zone dangereuse des 4 000 points et à l’Euro-Stoxx 50 de préserver le palier des 2 900 points.

L’indice phare est remonté de 4 010 vers 4 023 points au cours du dernier quart d’heure alors que le Nasdaq ressortait opportunément du rouge vers 17h35. Il y a fort à parier que le gap ouvert sous 4 048 points aura été comblé d’entrée de jeu ce vendredi.

Au final, la semaine devrait s’achever sur un score nul pour les actions, lesquelles ne manqueront pas d’être présentées une fois de plus comme l’incontournable et inexpugnable refuge contre les turbulences spéculatives qui agitent les marchés des devises et des matières premières.

Un paradis contre les excès de volatilité qui sévissent par ailleurs, un enfer pour quiconque y investit sous forme de produits dérivés vulnérables à l’érosion de la valeur temps.

Un paradis complètement artificiel où les robots algorithmiques endorment ceux qu’ils veulent dévorer. A 15 de volatilité sur le VIX, ils n’attendent plus qu’une volée de nouveaux pigeons pour tirer la trappe.

Un vendredi 13, ça anéantirait les investisseurs les moins superstitieux !

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Scalping, day trading ou swing trading : affinez votre stratégie de trading !

Jérôme Revillier

Je vais évoquer les trois principaux styles de trading que l’on rencontre quand on veut se lancer dans l’investissement actif. Permettez-moi donc de vous présenter le scalping, le day trading et le swing trading.

▪ Le scalping : le maître des petites variations

Non, je ne vais pas vous arracher le haut du crâne. Ce procédé, même si cela démange sans doute la plupart des intervenants, ne se pratique pas dans le secteur financier. Le scalping auquel je fais référence est l’une des stratégies les plus utilisées sur le Forex.

Son principe est simple : fort levier et gain très rapide de quelques pips ou ticks. Cette méthode plaît en général beaucoup aux débutants car elle permet, outre des gains rapides, l’utilisation d’un fort levier et procure un puissant mélange d’émotions et d’adrénaline. Sauf que, au final, beaucoup y laissent leurs plumes…

Les scalpers traitent le marché sur des unités de temps très réduites — de quelques secondes à quelques minutes. Le principal intérêt du scalping est de limiter au maximum l’exposition car les trades sont très courts. Cependant, ce genre de stratégie ne devrait être utilisé que par des traders déjà expérimentés — alors que bien souvent ce sont les débutants qui choisissent cette approche. Paradoxal, non ? En effet, pour être un bon scalper il faut être prêt à couper rapidement ses pertes, ce qui peut s’avérer un réel obstacle pour les traders les plus sensibles au risque, et donc en général, les moins habitués.

Le scalping nécessite également de posséder un avantage assez important sur le marché avec une méthode d’entrée qui vous permet de tenir un taux de réussite assez élevé. Cette stratégie peut donc être très rentable à condition de ne pas l’aborder comme un simple jeu de casino. Il faut être capable de résister au stress intense que suscite l’utilisation d’un levier fort. Je déconseille cette approche aux débutants à moins de bénéficier d’une bonne formation.

▪ Le day trading

C’est le style le plus connu car très médiatisé dans les années 2000 et durant la fameuse bulle Internet. Toutefois, être un day trader relève d’une discipline très rigoureuse qui nécessite de respecter quelques règles de base. La plus importante d’entre elles est que le day trader ne doit jamais avoir de position ouverte entre deux séances ou pendant la nuit pour le Forex.

En effet, le but est d’éviter les gaps d’ouverture des marchés mais aussi de traiter chaque journée différemment de la précédente. Avoir un oeil neuf peut éviter de s’obstiner dans une mauvaise direction et ainsi limiter les pertes à répétition. Aussi, si les horaires d’une journée de day trader sont bien définis, le contenu lui, l’est beaucoup moins.

De quelques minutes à quelques heures, les positions pourront être diverses. Celles-ci seront déterminées par la stratégie d’entrée du trader qui favorise en générale l’analyse technique pour prendre position. De mon côté, ma « méthode maison » m’indique chaque jour à 9h00 comment me positionner sur l’EURUSD et à 10h00, sur le GBPUSD. Je place des ordres d’achat, de vente (sur objectif ou stop loss) automatiques de manière à ce que mes trades soient débouclés dans la journée. Rigueur et méthode sont indispensables !

▪ Le swing trading

Un swing trader (qui n’a aucun rapport avec le potentiel du trader à se trémousser sur une piste de danse) est très souvent un suiveur de tendance qui va chercher à capter la tendance très court terme de quelques jours à une semaine. Personnellement, j’adore cette méthode, mais elle est évidemment moins systématique : vous devez rechercher l’opportunité, attendre le bon timing, essayer de savoir où vous en êtes de la tendance. Cependant, cette méthode vous permet de vous « poser ».

Je vous recommande chaleureusement, si vous souhaitez commencer à trader le Forex, de vous orienter tout d’abord vers ce genre d’approche. En effet, ce type de stratégie va vous permettre de ne pas être soumis au stress du court termisme souvent fatal aux nouveaux traders Forex.

En pratiquant le swing trading vous allez prendre moins de positions, en cherchant à prendre de beaux mouvements et donc de grands gains. En revanche, la gestion de la taille de position et du risque est, dans ce cas, primordiale car le stop est souvent assez éloigné du point d’entrée et peut engendrer des pertes considérables si la position est démesurée.

▪ Quel type de trader êtes-vous ?

Si je ne devais vous donner qu’un conseil : ne cherchez pas à entrer dans une catégorie précise car les frontières sont parfois fines et poreuses entre ces différents styles.

Toutefois, la chose la plus importante est de ne pas oublier que les règles que l’on se fixe ne sont utiles que si on les respecte. Ainsi, un day trader ne devra jamais garder sa position ouverte le soir, un scalpeur ne devra pas être trop gourmand et un swing trader appliquera sa gestion du risque à la lettre.

Sur ce, je vous laisse découvrir quel type de trader vous êtes !

[Jérôme Revillier est issu de l’industrie spatiale européenne. Passionné en finance, autodidacte, il a passé plusieurs années à chercher un marché de référence, pour finalement se spécialiser sur le Forex. Cette autoformation financière et son expérience technique lui permet de trouver toujours des opportunités originales et parfois à contre-courant de la pensée de la sphère financière. Quelques traders privilégiés suivent ses recommandations quotidiennes dans le cadre du service FxProfitTrader.]

 

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