Les médias minimisent l’attentat et provoquent un tollé.
Beaucoup de médias « démocrates » ou « progressistes » – d’abord américains (chaînes d’infos), puis européens (TV + presse écrite) – ont tombé le masque dimanche matin dès 1H du matin (heure française).
La tentative d’assassinat de Trump (qui, à 2 centimètres près, perdait la vie), la mort quasi instantanée de Corey Comperatore (c’est le nom du spectateur situé derrière Trump dans les tribunes, tué d’une balle dans la tête par le tireur) été décrite par CNN comme « l’évacuation en urgence de Trump suite à sa chute lors d’un meeting » (ont-ils cru voir Biden rater une marche d’avion ?).
Le Washington Post suggère la fuite de Trump suite à des « bruits » (nulle mention du fait qu’il a été visé et blessé par un tueur doté d’une arme de guerre – un détail secondaire certainement).
NBC News titrait aussi sur un départ précipité de Trump, mais osait évoquer des « popping noises » : cela se situe entre le bruit d’un pistolet à bouchon et des « détonations ». Le lecteur choisira en fonction de son imagination.
Je pourrais continuer avec les « headlines » (on pourrait même parler de « headshots » vu les circonstances) de NBC, de Newsweek, du Los Angeles Times, banalisant ce qu’ils qualifieront unanimement « d’incident », avant d’évoquer – après des heures de mure réflexion – une tentative d’assassinat « dont on ne sait pas grand-chose ».
D’où ces questionnements prudents et plein de bon sens…
- Trump ne se serait-il pas blessé en tombant ?
- Etait-ce du vrai sang ou une balle de paintball (média néerlandais) ?
- L’arme du tireur était-elle vraiment mortelle ?
- Est-il vrai que l’assassin était membre du parti républicain ?
Mais le commentaire le plus insurpassable – dans le grotesque ou l’ignominie, je vous laisse le libre choix, mais vous pouvez aussi cocher les deux – revient au vénérable et si respectable Barron’s, qui se demande : « Est-ce que le fait d’avoir survécu à un coup de feu suscitera pour Trump la sympathie du vote noir ? »
Je n’ai pas eu le temps de vérifier si un média « progressiste » californien s’était posé la même question au sujet de l’électorat « woke », transgenre, « xénogenre », ou « genderfluid-à-géométrie-variable ».
Radio Canada, un média lui aussi bien progressiste comme on les aime, a osé titrer : « Trump évacué d’un rassemblement de campagne en Pennsylvanie ». Et oui, on n’écrit pas le mot « meeting » au Québec (ça fait trop anglo-saxon)… ni « tentative d’assassinat » d’ailleurs (c’est surement trop anxiogène !).
La France sauve l’honneur (mais non, je plaisante, certains de nos journalistes de « gôôôche » se sont vautrés dans l’infamie !) avec ce commentaire d’un quotidien « parisien », évoquant un « incident ». Qu’est-ce qui pourrait arriver d’autre à Donald Trump qu’un incident ! (En ce qui concerne Biden, il lui arrive de commettre quelques lapsus… sinon, il va très bien.)
Mais la palme de l’ignominie revient à Libération avec cette une : « Donald Trump : A History Of Violence ».
Mais revenons-en aux raisons de l’attentat, aux circonstances (failles de sécurité évidentes), et à la suite des événements…
Tout le mystère est éclairci Etienne Leenhardt, un « spécialiste » des Etats-Unis, intervenant à 20H11 en plein JT de France 2 : « Les électeurs démocrates ne vont pas changer leur vote parce qu’un dingue a tiré sur Trump. »
Et ben voilà, c’est pas la peine de se faire des noeuds à la tête et de se lancer dans des délires complotistes.
L’affaire est très simple : nous avons affaire à un « tireur fou isolé », lequel a été abattu par les snipers des « secret services » en moins de six secondes.
Un peu comme s’ils l’avaient bel et bien repéré – armes pointées dans sa direction – mais pas « neutralisé », avant qu’il n’ouvre le feu et ne touche trois personnes.
Pour rappel, un sniper ne tire que sur ordre, et l’ordre ne serait pas venu… oh mais attendez, ça c’est du complotisme, oubliez la phrase précédente !
Je crois que vous n’avez pas besoin de nous pour qu’on vous rappelle que tous les commentaires des politologues évoquent un raz-de-marée en faveur de Trump, le 5 novembre prochain… s’il survit jusqu’à cette date.
La convention républicaine a lieu ce lundi, leur champion va accéder au statut de héros interplanétaire, de victime d’un complot bénéficiant d’une protection divine (avouez qu’il y a de quoi se poser la question !).
Et ça, les médias « mainstream » ouvertement démocrates n’y peuvent plus rien… pas plus qu’ils ne pourront échapper au discrédit qui va leur tomber dessus après qu’ils aient une fois de plus succombé à leur vraie nature.
Et c’est tellement voyant, le niveau de mauvaise foi, de désinformation, d’inversion accusatoire orwellienne (voir la une de Libé) que l’on comprend parfaitement pourquoi Thierry Breton ne voit pas d’autre moyen d’éradiquer les vérités qui dérangent qu’en censurant les réseaux ou en proposant des deals abjects – impunité pour falsification de la vérité, si cela va dans le sens du récit officiel – comme celui rejeté par Elon Musk au début du week-end.
Au-delà de la tentative d’assassinat de Trump, que nombre de médias US ont refusé de présenter comme telle, avant d’y être contraints par le « buzz » et les témoignages circulant sur les réseaux, c’est bien la liberté d’informer qui est assassinée à petit feu depuis des décennies, et au lance-flamme depuis l’accession d’Ursula von der Leyen et de Thierry Breton aux plus hautes fonctions en Europe.
Il est clair qu’il n’est absolument plus possible de faire confiance aux médias complices de ces deux personnages… ou se soumettant à leurs directives de peur de subir le même sort que « RT », au motif de « propagande au profit d’une puissance étrangère ».
Sauf si cette propagande émane du « camp du bien », c’est-à-dire des Etats-Unis, dont les médias sont un modèle de transparence et d’éthique journalistique comme ils viennent de nous en administrer une nouvelle preuve.
Et pourquoi je ne vous parle pas des marchés ?
Parce que tout ce qui vient de se passer ce week-end – tout a basculé politiquement – s’apparenterait à un non-événement !
Ce n’est évidemment pas le cas, c’est bien un cygne noir et les opérateurs sont peut-être complètement tétanisés par ce que l’attentat du week-end pourrait révéler, avec des répercussions justement « incalculables » (lutte sans merci contre le Deep State, soutien sans faille à Israël en cas de conflit au Proche-Orient, cessation des combats en Ukraine, rivalité exacerbée avec la Chine, etc.).
Le fait que Biden soit battu ou n’aille pas jusqu’au bout de sa campagne ne change pas grand-chose pour Wall Street qui tenait la victoire de Trump pour très probable : elle semble juste devenue inexorable… même si les médias US enragent.