Si vous oubliez les sornettes des économistes et des banquiers centraux et que vous vous concentrez sur l’économie productive, vous pouvez découvrir des pépites.
Dans son dernier ouvrage Jouer sa peau, Nassim Taleb développe le point suivant : si vous voulez « améliorez le monde », ne faites pas de politique, ne devenez pas économiste, n’ayez pas de grandes idées valables pour tout le monde. Créez une entreprise, assurez-vous que vos clients soient satisfaits. Je retiens de ma propre expérience que les clients contents vous le disent et que c’est bien agréable. Ensuite, dépensez l’argent que vous aurez honnêtement gagné en étant généreux.
« Enfin, quand des jeunes gens qui veulent ‘aider les autres’ viennent me demander ce qu’ils ‘doivent faire pour faire reculer la pauvreté et sauver le monde’ et semblables nobles aspirations au niveau macro, je leur suggère trois choses :
1) n’affichez jamais de principes vertueux ;
2) ne vous lancez jamais dans les rentes de situation ;
3) vous devez créer une entreprise. Prenez des risques, créez une entreprise.
Oui, prenez des risques, et si vous devenez riche (ce qui n’est pas une obligation), dépensez généreusement votre argent pour les autres. Nous avons besoin de gens qui prennent des risques (calculés).
Toute l’idée est d’éloigner les descendants de l’homo sapiens du macro, de buts abstraits à caractère universel, du genre d’ingénierie sociale qui apporte des risques de queue à la société. Faire des affaires y contribuera toujours (parce que cela génère une activité économique sans entraîner de changements économiques à grande échelle, risqués) ».
Jour après jour j’écris des chroniques pour me moquer des grandes idées des banquiers centraux, des vertus supposées de leurs milliers de milliards jetés en pâture aux banques et aux marchés financiers, de leur pollution financière et idéologique.
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Quand j’ai besoin d’oxygène et d’optimisme, je retourne à la « micro-économie », aux entreprises, à la vraie vie : ce qu’il est convenu désormais d’appeler « l’économie réelle ». Peu importe ce que font les grands planificateurs omniscients, des entrepreneurs arrivent toujours à satisfaire des clients, à répondre à un vrai besoin.
Récemment, un article sur la société Stihl a attiré mon oeil. Cette entreprise familiale (non cotée) est considérée comme un emblème du Mittelstand allemand.
Pour les urbains, Stihl est le numéro 1 mondial de la tronçonneuse. Oui, cher lecteur : devant les Canadiens, devant les Américains, devant les Norvégiens et leurs immenses espaces boisés.
Dans mon écurie de trois tronçonneuses thermiques, il y a une Stihl, modèle ErgoStart car je suis une faible femme et solliciter énergiquement le lanceur d’un modèle classique nécessite des biceps de bûcheron dont je suis dépourvue. C’est sans hésitation la meilleure des trois. J’ai aussi une débroussailleuse thermique Stihl qui a été très sollicitée et pas particulièrement ménagée. Jamais je n’ai eu de problème de pièces de rechange, le service après-vente est impeccable. Si j’en juge d’après mon expérience, cette place de leader n’est pas imméritée.
Je cite Les Echos sur ce mystérieux Mittelstand :
« Même en Allemagne, la réalité que recouvre cette notion – qui signifie littéralement ‘classe moyenne’ – est restée largement une terra incognita. Dans la rhétorique politique et le langage courant, ce terme désigne communément la nébuleuse des PME (kleine und mittlere Unternehmen ; KMU), c’est-à-dire de toutes ces sociétés qui ne sont pas cotées en bourse et dont on estime la part dans le tissu des entreprises à quelque 99,9%. Mais dans le langage des statisticiens, ce concept est totalement inconnu… »
Oui, il y a une vie économique hors bourse, hors marchés financiers. Oui, cette vie échappe aux statisticiens, elle est moins polluée par les banques centrales. A qui appartient ces entreprises, qui les dirige ? Là nous avons une statistique : plus de 95% de ces entreprises appartiennent à la famille fondatrice.
Les pro-Piketty grinceront certainement des dents… mais si les dirigeants étaient mauvais, leurs entreprises péricliteraient et feraient faillite dans l’indifférence des banquiers centraux.
Cependant, toutes ces entreprises ne sont pas fermées. Lorsque certaines ont besoin d’argent, elles ouvrent leur capital à des investisseurs en leur permettant de devenir actionnaire.
Récemment, le crowdfunding – ou financement participatif – a considérablement facilité le rapprochement entre les entrepreneurs et les investisseurs. Nous avons créé notre servie Profits Réels pour proposer à nos abonnés ce que nous estimions être les meilleurs dossiers, selon nos propres critères : des entreprises opérant sur un secteur concurrentiel et non subventionné, ayant déjà un chiffre d’affaires et des marges.
Le dernier dossier que nous avons sélectionné et qui sera proposé à nos abonnés est époustouflant.
Nous avons craint que la vogue du private equity ne pollue totalement notre terrain de chasse. L’argent créé par les banquiers centraux inonde l’industrie financière. Les actions et obligations étant devenues hors de prix, nombre d’investisseurs institutionnels se tournent vers les fonds de private equity. Les grands fonds ont collecté 700 milliards de dollars en 2017. Les gérants arrivent à peine à investir les sommes confiées.
« Les winning deals sur lesquels l’investisseur peut espérer récupérer plus de trois fois le capital investi sont devenus extrêmement rares », indiquait L’Opinion le 27 février dans un article intitulé Private equity, l’autre bulle financière en gestation.
Mais le dossier sélectionné ce trimestre par Etienne Henri échappe à ces vices ; vous pouvez ainsi devenir actionnaire d’une entreprise européenne (oui, elle n’est pas française) en forte croissance en payant moins des deux tiers de son chiffre d’affaires 2017, sachant que sa marge brute tourne autour de 40% et qu’elle n’a pas de dette ! A ce prix, le potentiel de plus-value à la sortie est exceptionnel.
[NDLR : Si vous voulez investir dans cette société, l’accompagner dans sa croissance… et récolter les gains qui vont avec, c’est maintenant : nous enverrons le dossier complet aux lecteurs de Profits Réels le 6 mars prochain – cliquez ici pour en faire partie dans les temps.]
Non, tout n’est pas encore pourri au royaume de la finance malgré les liquidités frelatées des banquiers centraux…