Les confinements à répétition ont réduit la production, qui a été remplacée par de l’argent fictif. Et cet argent fictif a provoqué une inflation aux conséquences désastreuses.
Selon Fox News :
« L’administratrice de [l’agence gouvernementale américaine] USAID déclare que la crise alimentaire va ‘accélérer la transition’ vers les énergies vertes.
Samantha Power, membre du gouvernement Biden, a déclaré à George Stephanopoulos, d’ABC, que les pénuries de fertilisants pousseraient les agriculteurs à utiliser des solutions plus écologiques, « naturelles », comme le fumier et le compost.
A propos des conséquences mondiales de la guerre de la Russie contre l’Ukraine, elle a déclaré que les pénuries de fertilisant offriraient aux agriculteurs l’opportunité ‘d’accélérer la transition des fertilisants vers des ressources plus naturelles’ ».
Nous nous interrogeons.
Cette personne s’est-elle jamais rendue dans une exploitation agricole ?
Nous avons fait une recherche. Il s’avère que c’est une Irlandaise qui s’est installée en Amérique et qui n’a causé que des problèmes. Et non, rien n’indique que la moindre trace de fumier ait maculé ses bottes.
Au contraire, elle a gravi les échelons en passant d’une nomination politique à une autre, d’une mission journalistique à une autre, d’un beau bureau feutré où l’on fourre son nez partout à un autre…
Dans le monde réel, aucun agriculteur n’est impatient d’accélérer sa transition vers des ressources plus naturelles. Il se débat avec la météo, la hausse des coûts et les réglementations envahissantes du monde réel… juste pour gagner sa vie.
S’il pouvait épandre du fumier sur ses terres, au lieu de fertilisants chimiques, il le ferait avec plaisir.
Mais tout a un coût… et un retour sur investissement. Dans le monde agricole, rien n’est gratuit. Et aucun tracteur inventé à ce jour ne tourne grâce à l’éolien.
En Angleterre, les meilleures terres agricoles se vendent à 9 000 £ (environ 11 000 $) l’acre [NDR : 0,40 hectare]. A titre indicatif, en Argentine, leur prix représente moins d’un tiers de ce chiffre.
Mais les prix des terres augmentent partout. Et le Financial Times indique qu’il existe un nouveau type d’acheteur, sur le terrain : le gérant de hedge fund qui essaye, soit de protéger ses capitaux, soit d’améliorer son train de vie.
L’une des caractéristiques exceptionnelles de la vague d’inflation actuelle est qu’elle ne se limite pas à une devise ou à une nation.
En résumé, les Etats-Unis ont provoqué l’inflation de leur monnaie. D’autres nations ont dû faire de même avec la leur, au risque d’être désavantagées sur le plan commercial : une devise « forte » accroît les coûts, ce qui rend les exportations plus chères.
Pour rester compétitif, le meilleur moyen consistait à arrimer sa propre devise au dollar. A mesure que le dollar perdait de la valeur face aux biens et services, votre devise faisait de même.
A un certain stade, le gouvernement Trump a même accusé la Chine de « manipulation monétaire », simplement parce que le yuan, arrimé au dollar, suivait le billet vert à la baisse.
Conséquence de toute cette inflation monétaire, les prix à la consommation grimpent presque partout. Et le gouvernement Biden nous avertit que l’une des sources de souffrance viendra probablement des exploitations agricoles.
Selon le Financial Times :
« Les prix des produits de base se sont envolés à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Les deux pays fournissent environ 30% du blé consommé dans le monde et sont de grands producteurs de semences, aliments pour volailles et fertilisants biologiques. »
Nos chers Lecteurs vont peut-être en tirer la conclusion hâtive que la période est idéale pour être agriculteur. Les agriculteurs vont réaliser des bénéfices exceptionnels, peut-être ?
La nomenklatura américaine
Hélas, l’histoire ne s’arrête pas là… et ce n’est pas très beau.
Les prix des produits agricoles ont peut-être augmenté mais ceux des intrants agricoles ont augmenté encore plus.
L’Indice des prix à la consommation augmente à un rythme de 8,5%, aux Etats-Unis. Mais le taux de « l’agflation » (inflation agricole) – carburant, fertilisants et aliments pour le bétail – grimpe de près de 30% par an.
C’est une mauvaise nouvelle pour presque tout le monde. Pour les agriculteurs, cela veut dire des marges plus serrées : ils vont réduire les intrants onéreux comme les fertilisants, les herbicides et les pesticides. Et bien entendu, ils vont se tourner vers des intrants moins chers, « naturels », s’ils le peuvent. Mais les rendements chuteront par voie de conséquence. Ce qui veut dire : moins de nourriture…
Selon le New York Post :
« Mardi, le président Biden a annoncé des pénuries alimentaires mondiales dues à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, prédisant que la guerre pourrait bouleverser l’approvisionnement en blé.
Ensemble, la Russie et l’Ukraine fournissent environ un quart des exportations de blé dans le monde.
En ce qui concerne les pénuries alimentaires, oui, nous avons bien parlé de pénuries alimentaires. Et ce sera bien réel, a déclaré Biden. »
Les gens riches comme Samantha Power et le reste de la nomenklatura américaine ne remarqueront peut-être pas les pénuries alimentaires. Mais les gens pauvres, oui. Surtout les 9 millions – à peu près – de personnes en détresse qui meurent de faim, même les années fructueuses.
Oui, cher Lecteur… maintenant toute l’ampleur des absurdités tordues de l’état apparait.
Il a « fermé » l’économie, soi-disant pour sauver des vies. Les confinements ont réduit la production. Ensuite, il a tenté de remplacer cette production manquante en imprimant de l’argent bidon. Cet argent a déclenché l’inflation. L’inflation fait grimper le prix des produits alimentaires et provoque la mort de millions de personnes.
Et l’élite regarde le bon côté des choses : cela va accélérer la transition écologique.