La Chronique Agora

Ruée sur les banques en Grèce… et en Espagne

▪ A Pampelune, les Espagnols courent avec les taureaux. A Athènes, les Grecs courent vers les banques. Oui, cher lecteur, une bonne vieille ruée vers les guichets des banques a lieu en Grèce.

Au cours de ces deux dernières années, mus par l’angoisse, les Grecs ont retiré la somme nette de 72 milliards d’euros du système bancaire — soit près d’un tiers du total des dépôts bancaires court terme. Il se murmure même que les retraits se sont accélérés ces derniers jours, alors que la possibilité « inimaginable » que la Grèce puisse sortir du bloc de l’euro devient de plus en plus imaginable.

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Faillite de la Grèce, possibilités d’éclatement de la Zone euro, reprise de la récession…
… NOTRE SPECIALISTE AVAIT VU VENIR TOUT CELA

Que va-t-il se passer ensuite — et surtout comment vous y préparer ?

Tout est expliqué ici

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Qui pourrait blâmer les Grecs de vouloir récupérer leurs euros avant qu’ils ne valent plus rien… ou au mieux des drachmes ? Vue la situation chaotique que traverse en ce moment l’Europe, qui pourrait blâmer ceux qui veulent récupérer leurs euros avant qu’ils ne valent plus rien ?

▪ L’Espagne aussi…
Les Espagnols, tout aussi angoissés, font également la queue pour retirer leurs euros du système bancaire. Ils ne sont pas les seuls : beaucoup d’investisseurs obligataires se comportent de même : ils écoulent à bas prix les obligations de l’Etat espagnol et/ou achètent des assurances contre un défaut du gouvernement espagnol.

Tout le monde sait que l’Espagne est le pays qui « a la plus grande probabilité de suivre la Grèce hors de la Zone euro ». Les problèmes budgétaires de l’Espagne ne sont pas nouveaux mais du fait de l’attisement des troubles en Grèce, le marché obligataire espagnol traverse à nouveau une mauvaise passe.

Comme le montre le graphique ci-dessus, le rendement des bons du Trésor espagnols à 10 ans ont récemment atteint un plus haut depuis six mois, alors que le coût de l’assurance contre un défaut de l’Espagne a atteint un plus haut record.

C’est là une situation qu’on ne pourrait pas qualifier de buena.

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