Partout dans le monde, on continue de déverser des milliards dans le système… mais les faits sont implacables : la reprise n’est pas à la hauteur.
Je mets les pieds dans le plat alors qu’une fois de plus, on nous mène en bateau avec les énièmes plans de relance des économies.
Les espoirs de cet été sont enterrés. La rechute est là.
Il n’y pas eu de reprise sérieuse en « V », même en Chine où, pourtant, la reprise a été la plus belle.
Le score de l’indice PMI manufacturier chinois Caixin du mois dernier est tombé à 54,5 contre 55,1 en août alors qu’il devrait au moins être de 60.
Aux Etats-Unis, c’est le marasme persistant : on parle d’un plan de 1 800 Mds$. En Europe, c’est la rechute.
La propagande bat son plein
Les autorités monétaires sont quasi à genoux devant les gouvernements pour implorer des programmes budgétaires gigantesques qui masqueraient leurs carences. Ils promettent par avance de tout financer, et même au-delà car, comme le dit Jerome Powell à la Fed, il vaut mieux en faire trop que pas assez.
Bien entendu, la propagande bat son plein. Au lieu de s’interroger sur les raisons d’une telle situation décevante après les milliers de milliards balancés dans l’économie mondiale, on parle d’en jeter plus !
Comment se fait-il que personne ne se pose les vraies questions ? Mystère !
Quelles devraient être les vraies questions, les questions logiques, rationnelles ?
Elles devraient être celles-ci :
Comment se fait-il, comment est-il possible qu’après des milliers de milliards de dollars de mesures de relance, on ait un aussi piètre résultat ?
Quand on échoue depuis 12 ans après avoir essayé quatre fois la même politique, il est peut-être temps de se poser la vraie question – à savoir :
Est-ce que ce que nous faisons est bien adapté ? Est-ce que, finalement, nous ne commettons pas une erreur de diagnostic ?
A suivre…
[NDLR : Retrouvez toutes les analyses de Bruno Bertez sur son blog en cliquant ici.]