La Chronique Agora

Quartiers d'été

▪ Cette Chronique du week-end sera un peu plus courte que d’habitude, parce que votre correspondante est… en week-end. Et l’économie, la finance, les marchés tendent à perdre de leur pressante importance lorsqu’on est assise à la terrasse d’un café non loin de la place Sainte-Catherine, à regarder les passants qui vont et viennent sur le pavé bruxellois.

Une petite bière blonde, cher lecteur, rien de tel pour décider que le CAC 40 peut bien monter ou descendre — l’essentiel, c’est encore de savoir profiter du soleil.

Tout de même, je ne peux m’empêcher de me demander ce que nous réserve le mois d’août. Les points de bascule boursiers semblent se produire pendant l’été, ces dernières années — soit à la hausse, soit à la baisse. Comme le rappelait Philippe Béchade hier :

"La manipulation intentionnelle des marchés par les banques centrales — à des fins politiques et budgétaires évidentes aux Etats-Unis –, c’est un risque que nous ne saurions éluder. Nous y sommes de nouveau confrontés alors que s’achève un mois de juillet marqué par de brillantes performances boursières".

"Beaucoup d’investisseurs espèrent que le mois d’août va débuter sur les mêmes bases", continue Philippe, "et que toutes les mauvaises nouvelles seront systématiquement ignorées, la presse priée de vanter des lendemains économiques qui chantent et des profits d’entreprises qui enchantent".

"Cela s’est déjà produit en 2009, cela pourrait se répéter en 2010, à quelques mois des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, alors que l’emploi stagne et que la pauvreté gagne du terrain".

▪ Je ne suis pas la seule à prendre quelques jours de vacances : la Chronique Agora s’interrompt pendant toute la première quinzaine d’août — nous vous retrouverons dès le lundi 16 août avec une équipe presque au complet, puisque Philippe Béchade explorera des contrées lointaines jusqu’à la fin du mois.

Mais nous resterons vigilants, et nous nous tiendrons prêts à intervenir si un événement économique ou boursier venait à secouer les marchés.

En attendant, je vous souhaite un très bel été, ensoleillé et paresseux juste comme il faut !

Meilleures salutations,

Françoise Garteiser
La Chronique Agora

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