L’équipe Biden a décidé de s’attaquer à l’inflation… d’une drôle de manière.
Joe Biden va enfin s’attaquer à l’inflation, de la manière classique des despotes et des fêlés du monde entier. Le CNBC rapporte :
« Le président Joe Biden va mettre en place une nouvelle force de frappe, dirigée conjointement par la Commission fédérale du commerce et le ministère de la Justice, pour s’attaquer aux prix ‘injustes et illégaux’ pratiqués par les entreprises, qu’il accuse d’être à l’origine du coût élevé persistant de la vie pour les consommateurs.
La FTC et le ministère de la Justice ont été parmi les principaux responsables de l’application du programme réglementaire de Biden au cours des trois dernières années. »
En d’autres termes, les hausses de prix ne sont pas dues à la politique de taux d’intérêt zéro (ZIRP) de la Fed, ni à ses mesures de relance, ni à ses déficits ou à son impression de billets. Les prix élevés sont le fait d’entreprises malveillantes et cupides. Et maintenant, l’équipe Biden a décidé d’agir pour y remédier.
« Euh… comment ? », vous demandez-vous.
C’est simple. Ils vont faire semblant de savoir ce qu’est le prix « juste ». Et les saints et omniscients fédéraux vont imposer leur volonté à ces salauds du secteur privé.
Une perte de temps
Evidemment, les « salauds » voudront toujours faire payer autant qu’ils le peuvent. Ce ne sont pas les prix imposés par le gouvernement fédéral qui les freinent, mais la concurrence.
La concurrence s’exerce soit sur les prix, soit sur la qualité, généralement sur les deux. Les décideurs des entreprises sont donc toujours à la recherche de moyens de réduire les prix, non de les augmenter. C’est ainsi qu’ils espèrent conserver leurs clients.
Mais inutile de perdre notre temps à expliquer ces choses à la bande à Biden. S’il y a un agneau qui n’est pas tondu dans la République, ils s’en emparent, désireux d’obtenir plus de laine à en tirer sous les yeux des électeurs.
Nous nous sommes demandés hier pourquoi un bon système peut dégénérer… Pourquoi le gouvernement prend-il autant de place, devient moins démocratique, plus incompétent et plus tyrannique ?
Vous pourriez tout aussi bien vous demander pourquoi demain ne redevient-il pas hier ? Ou pourquoi le vin ne redevient-il pas du jus de raisin ?
Pourquoi le président ne traverse-t-il pas tout simplement la rue et ne déclare-t-il pas au Congrès : « Trop, c’est trop ! Finis les déficits. Point barre » ?
Pas en grande forme
Vous voyez un vieil homme, courbé, tremblant. Vous pourriez lui dire : « Relève-toi et marche normalement. » Mais il ne le pourra pas. Ses muscles, ses os, son cerveau… tout a pris une nouvelle forme. Ils ne pourront plus jamais être ce qu’ils étaient.
Et les Etats-Unis ont pris de l’âge, tout comme ses décideurs. Courbés par le temps, les électeurs doivent à présent voter pour Biden ou Trump, pas Jefferson ni même Eisenhower. Et Joe Biden a tellement l’habitude de contourner la vérité qu’il ne peut rien faire d’autre.
Oui, les entreprises avides provoquent des augmentations de prix. Bien sûr qu’elles le font. Oui, l’industrie de l’armement a besoin de plus d’argent pour protéger notre démocratie, bien sûr qu’elle en a besoin. Et ne songez surtout pas à réduire le montant de la Sécurité sociale, l’assurance-maladie ou autres « droits ».
« Pas tant que je serais président », a affirmé Biden sur la plateforme X, ce lundi 11 mars.
C’est dommage que Biden n’ait pas un frère plus âgé et plus sage. Il aurait pu lui faire entendre raison, avant son discours sur l’état de l’Union, la semaine dernière :
« Joe, c’est ta dernière chance. Ta carrière est presque finie. Tu peux passer pour un politicien désuet. Ou bien, tu peux aller faire face à la foule et dire aux électeurs quelque chose d’important. Arrête de soutenir les intérêts de cette poignée de gens qui veulent la guerre et les déficits. Arrête de tenir ce double discours. Les Etats-Unis ne peuvent pas se permettre de continuer à dépenser de l’argent de cette manière. Dis la vérité. Les Américains seront tellement surpris et ravis que tu pourrais gagner quatre ans de plus. Et même si tu perds, on se souviendra de toi et on t’honorera, comme Eisenhower, pour avoir dit ce qu’il fallait dire. Vas-y. Donne une chance à la vérité. »
Absolument rien
Ainsi, peut-être qu’à l’heure fatidique, l’esprit clair… l’objectif en vue… Joe Biden aurait pu donner à l’opinion publique une réponse directe. Sans tromperie. Et sans mensonges.
« Mes chers compatriotes américains, je n’ai pas le temps pour des salades. Voilà l’histoire. Si nous continuons à dépenser l’argent comme nous l’avons fait, nous serons ruinés. Bien sûr, il y a beaucoup de gens qui s’en moquent. L’argent se retrouve dans leurs poches. Ils construisent leurs manoirs et remplissent leurs comptes en banque, à vos dépens. Et le seul moyen d’y mettre un terme est de tracer une ligne. Mon travail ne consiste pas à protéger les intérêts de certains individus, mais l’intérêt général, c’est-à-dire l’intérêt national. Mon travail consiste à veiller à ce que nous ne dépensions pas trop. Ainsi, si je suis élu pour vous servir pendant quatre années supplémentaires – et oui, je sais que je ne le mérite pas vraiment – l’équilibre budgétaire ne sera pas négociable. Plus de déficits. Plus d’impression monétaire. Messieurs et mesdames du Congrès, vous déciderez des dépenses à effectuer et vous m’enverrez un budget équilibré. Je le signerai. Sinon, ne vous fatiguez pas à m’envoyer quoi que ce soit. »