Nous parlions hier de l’influence des autorités sur une entreprise et sur un pays. Il en va de même pour les individus.
On épargne pour sa retraite. On prévoit, on calcule ses besoins, et pendant 20 ans, on se prive… pour suivre le plan jusqu’à son 65ème anniversaire.
Et voilà qu’arrive la banque centrale… qui réduit les taux d’intérêt à tel point que votre plan tout entier finit en morceaux.
Par décret — sans droit au vote pour quiconque — près de 8 000 milliards de dollars de paiements d’intérêts ont été confisqués aux épargnants et donnés aux débiteurs… les enrichissant à vos dépens.
Lorsqu’on élabore ses plans, ils sont basés sur des échanges libres avec le reste du secteur privé — pour lever l’argent dont vous avez besoin, acheter les ressources nécessaires et embaucher des travailleurs.
Personne n’est contraint de faire quoi que ce soit. Tout est volontaire ; tous ceux qui sont impliqués pensent s’en sortir à leur avantage.
Peu de carotte… beaucoup de bâton
Puis les autorités s’en mêlent. Elles vous assènent que leurs plans sont plus importants que les vôtres. Elles ont la carotte… et le bâton. Surtout le bâton.
Avec des clients et des fournisseurs, on peut négocier ou persuader. Les autorités, elles, prélèvent tout simplement des amendes… vous mettent en prison… voire pire.
Les familles, les entreprises et les petites villes — toutes doivent suivre la volonté du gouvernement central |
Peu importe ce que vous voulez ou ce que vous pensez : vous devez plier… sinon gare à vous. Les familles, les entreprises et les petites villes — toutes doivent suivre la volonté du gouvernement central.
Et ensuite ?
Inévitablement, les planificateurs centraux de Paris, Washington, Moscou et Londres sabotent tout.
La croissance ralentit. L’argent disparaît. Des guerres sont déclarées. Des gens meurent.
Qui paie les coûts ? Les planificateurs centraux ?
Vous voulez rire. Le coût de leurs erreurs et gaspillages sont toujours imposés — de force — aux gens dont les propres plans ont été perturbés : les investisseurs, les contribuables, les consommateurs et les communautés.
Cette « vanité fatale », pour reprendre le terme de Hayek, fait que les autorités pensent pouvoir améliorer le monde en intervenant dans les plans privés et en imposant leurs propres idées sur le fonctionnement de la planète.
Quand on prend ses désirs pour des réalités
Et la démocratie ?…
C’est comme des jumeaux : escroquerie d’un côté et rêves de l’autre… et bien malin qui saura faire la différence entre les deux.
Nous aimerions penser que le peuple — dans sa sagesse — fera toujours le bon choix, après avoir épuisé toutes les mauvaises options.
Ce que nous voyons de l’histoire, c’est que la plupart des gens sont prêts à tout et n’importe quoi, à tout moment |
Malheureusement, ce que nous voyons de l’histoire, c’est que la plupart des gens sont prêts à tout et n’importe quoi, à tout moment. Il n’y a rien de si stupide, meurtrier et contre-productif qu’ils ne s’y mettent pas tôt ou tard.
« Mais au moins, ils obtiennent ce qu’ils méritent », direz-vous. La politique publique ne peut que refléter la volonté du peuple, non ?
Quand bien même ce serait le cas, ce serait malgré tout répugnant et inefficace. Même avec le soutien de 51% de la population, la planification centrale perturberait les plans des 49% restant, menant à du vol en masse, moins de production et une servitude forcée.
De toute façon, il n’y a quasiment aucune chance que la planification centrale, sur une échelle nationale, soit comprise et soutenue de la majorité de la population.
Combien de personnes comprennent la politique de taux zéro des banques centrales ? Combien soutiennent le vol pur et simple des épargnants au bénéfice des riches ?
Des études ont prouvé que, quelle que soit la personne que vous élisez, les planificateurs centraux travaillent pour le Deep State, pas pour les électeurs.
Ils continuent de suivre leur programme égoïste et intéressé… peu importe ce que vous voulez.
Et dans la mesure où leur programme implique de prendre la richesse et le pouvoir de la majorité pour se l’attribuer à eux-mêmes, il n’y a quasiment aucune chance — s’il était pleinement compris — que la majorité des électeurs le soutiendrait.
Alors si vous pensez que les nuisances et les indignités imposées par les autorités cesseront simplement parce que vous votez X plutôt que Y — vous faites sans doute erreur.