L’obésité est un signe d’appauvrissement dans les pays développés. Dans une économie américaine en panne de croissance, de moins en moins de gens prospèrent et ils sont tentés de rejeter le deep state pour voter Trump.
(Attention : le texte qui suit se moque de la démocratie, de Trump, de l’obésité, des handicapés, des chauves et des personnes âgées. De quoi vexer à peu près tout le monde. Mais cela ne veut pas dire que vous n’y trouverez aucune valeur sociale, pour compenser : nous y expliquons également pourquoi le peuple se rebelle.)
Dans les colonnes du Buenos Aires Herald, James Nielsen écrit la chose suivante :
Les divisions de caste deviennent héréditaires. En outre, il existe des différences frappantes entre les alphas, au sommet, ces individus qui ont tendance à faire de l’exercice physique et à se soucier de leur apparence, et ceux qui sont trop souvent obèses, les epsilons, tout en bas.
Quel est le lien entre le Deep State, le dollar issu du crédit, Trump et l’obésité ?
Le Deep State ne dépend-il pas de financements illimités fournis par le dollar issu du crédit ?
Les financements illimités n’arrondissent-ils pas les angles du système… avec la surenchère des notes à l’école… la surenchère du crédit au sein de l’économie… la surenchère des intitulés de poste dans le monde du travail… la surenchère de l’embonpoint… la surenchère des missions au sein de la technocratie… et une surenchère de zombies et de copains qui prolifèrent librement dans le système de l’argent facile ?
Une fois éliminée la discipline qui était liée à l’argent « difficile à gagner », notre société n’a-t-elle pas fini en eau de boudin ?
Un économiste d’Harvard, Benjamin Friedman, a écrit un livre intitulé The Moral Consequence of Economic Growth [NDLR : les conséquences morales de la croissance économique].
Il affirme que les gens sont plus gentils lorsqu’ils sont satisfaits de la progression de leur situation matérielle. Lorsque les choses s’améliorent, dit-il, ils commencent également à se préoccuper des autres, et pas seulement d’eux-mêmes.
Nous soupçonnons que ce professeur se soit fait avoir par ses rats de laboratoire. Il leur a posé des questions ; ils lui ont répondu ce qu’il avait envie d’entendre.
Mais nous, nous relions les données entre elles, nous traçons des traits entre les points. Or l’un de ces points est un maillon important : nous ne nous sentons pas bien ou mal de façon absolue, mais de façon relative. Nous n’avons pas besoin de gagner réellement plus d’argent pour nous sentir mieux : nous avons simplement besoin de gagner plus que notre beau-frère.
Ralentissement économique et accélération de l’obésité
L’homme en léger surpoids se sent mieux lorsqu’il voit quelqu’un de si obèse qu’il peut à peine marcher. Tous deux se sentent mieux lorsqu’ils maigrissent au lieu d’engraisser.
Lorsque l’économie se développe, les gens ont tendance à ressentir de la satisfaction, également. Par rapport à la situation antérieure, ils s’en sortent mieux.
Mais lorsque l’économie cesse de progresser, les gens observent leurs amis, voisins et les immigrés mexicains afin de jauger leur sensation de bien-être. Si la comparaison est flatteuse, ils se sentent supérieurs. Si ce n’est pas le cas, alors ils votent pour Trump.
Les lecteurs vigilants verront bien ce que cela implique, mathématiquement…
Lorsqu’une économie se développe et qu’elle est prospère, tout le monde, pratiquement, a l’impression de mieux s’en sortir, et l’Establishment peut dormir sur ses deux oreilles.
Lorsque l’économie stagne, seule la moitié de la population a l’impression de mieux s’en sortir. Et lorsque seule progresse la situation financière d’une poignée de personnes, alors les élites se barricadent.
Au Royaume-Uni, le secteur financier, basé à Londres et alimenté par le crédit, a bien rapporté. En dehors de Londres, le peuple s’est révolté. C’était comme être marié à quelqu’un qui, apparemment, ne vieillit jamais : les gens se regardaient dans la glace et se sentaient mal systématiquement. Alors ils ont voulu divorcer.
De moins en moins de gens s’en sortent mieux, financièrement.
Normalement, les gens intelligents… minces… qui gravitent autour des cercles du pouvoir du Deep State.
Une organisation de lutte contre la faim, le Food Research & Action Center indique la chose suivante :
Sur un échantillon de population de plus de 6 000 adultes, les salaires étaient inversement proportionnels à l’IMC [indice de masse corporelle] et à l’obésité : cela signifie que ceux dont les salaires étaient bas avaient un IMC plus élevé, et plus de chances d’être obèse.
Or près de 40% des adultes sont obèses, désormais.
Une majorité
Comme nous l’avons indiqué vendredi dernier, même avec un seul représentant au Congrès et aucune usine subsistant dans la ville, le Dictrict de Columbia est devenu riche. Voici ce que publie Breibart.com :
Selon les chiffres du dernier recensement publiés jeudi, la région de Washington (DC) affiche le revenu moyen par foyer le plus élevé, à environ 90 000 dollars. La région de San Francisco arrive en deuxième position, à environ 80 000 dollars. La région de Boston occupe la troisième position, à environ 72 000 dollars. Comme l’a indiqué le Washington Post, Washington (DC) affiche également un revenu moyen par tête spectaculaire, de 74 733 dollars, pour chacun de ses 632 323 habitants, ce qui représente 79% de plus que la moyenne nationale, qui est à 43 725 dollars.
L’homme en surpoids habitant dans un coin reculé ne peut plus se comparer favorablement aux années antérieures ; son salaire n’a pas vraiment augmenté en 40 ans. En moyenne, il a perdu la moitié de ses cheveux et pris 11 kg.
Ce qui est en jeu va au-delà de l’argent. Au cours du mandat de Jimmy Carter, cet homme pouvait subvenir aux besoins de sa famille. A présent, il est fauché et peut à peine subvenir à ses propres besoins. Alors, il jette un regard noir en direction du Potomac…
L’indice de prévisions politiques de l’IEM (Iowa Electronic Markets) estime à 30% les chances de victoire de Trump. Pariez un dollar. S’il gagne, cela vous rapportera trois dollars.
Mais le conseiller économique de Ronald Regan, Art Laffer, dit que Trump raflera haut la main 48 états sur 50.
Selon nous, personne n’a établi de corrélation entre l’obésité et les schémas de vote. Mais, au hasard, disons qu’à cette prochaine élection, Donald Trump bénéficiera du vote des « gros ».
Ce simple fait devrait lui valoir une majorité.