La Chronique Agora

Les REIT refusent de rejoindre le S&P dans sa marche haussière

▪ Toutes les catégories d’options put ne meurent pas sur le champ de bataille de la finance. Une poignée d’actions et d’indices bien visibles refusent de rejoindre le S&P dans sa marche vers de nouveaux sommets. La plupart des actions financières ont chuté de près de 5% par rapport à leurs plus hauts du 14 octobre. Citigroup et Bank of America ont toutes les deux chuté de plus de 10% depuis cette date. De même, l’Indice Dow Jones REIT US s’est effondré au cours des dernières séances, même si le S&P est remonté de quelques points.

Cette divergence n’est-elle qu’un "truc boursier" temporaire, ou bien reflète-t-elle une vraie tendance de l’économie réelle ? Dan Amoss, rédacteur du Strategic Short Report, pense qu’il s’agit plutôt de la deuxième solution.

"Les résultats à venir des sociétés de placement immobilier [REIT] pour le troisième trimestre ne vont pas être très beaux à voir", écrit Dan Amoss. "Les résultats du deuxième trimestre pour ce secteur ont été gonflés par des bénéfices gagnés en une seule fois grâce à l’achat d’obligations cotées sur les marchés à prix réduit, mais aussi en profitant de l’attitude fantasque des investisseurs obligataires envers le risque de crédit pour émettre de nouvelles obligations. Les bénéfices ont aussi gonflé quand les dirigeants des REIT ont réduit radicalement les frais de maintenance et d’opérations immobilières. Mais cela n’ira pas plus loin puisque la qualité de l’immobilier risquerait alors de devenir un problème. Cette course qui se joue pour remplir les espaces vacants va réduire les bénéfices des REIT".

"L’indice immobilier Dow Jones US a gagné pas moins de 30% depuis les annonces des bénéfices du deuxième trimestre, en juillet. Les cours des REIT prennent désormais en compte la perfection… et non la dépression sur plusieurs années qui attend les détenteurs de REIT".

Recevez la Chronique Agora directement dans votre boîte mail

Quitter la version mobile