… il y en a plein le ciel des Etats-Unis !
En parallèle de la publication d’une enquête concernant la préparation et l’exécution du sabotage des gazoducs Nord stream, voilà que des ballons chinois mobilisent toute l’attention de l’administration Biden, du Pentagone et des principaux médias pro-démocrates outre-Atlantique (c’est-à-dire presque tous).
Comme les ballons espions en caoutchouc blanc envoyés par le « fourbe Xi Jinping » qui volent au hasard des courants atmosphériques et que chacun peut repérer à l’œil nu ont du mal à s’imposer dans l’opinion comme des menaces crédibles pour la sécurité nationale, le Pentagone passe à la vitesse supérieure.
La vérité est ailleurs
Voilà que les Etats Unis dévoilent qu’ils font face à une invasion d’ovnis (ou UFO in English), digne des X-Files des années 1990 : l’US Air Force en avait abattu un au-dessus de l’Alaska vendredi (il s’agissait d’un objet sans système de propulsion volant à 12 000 m d’altitude), puis un autre dans le ciel du Yukon (au Canada) samedi… et vient d’en abattre un autre ce dimanche au-dessus du lac Huron (à la frontière avec le Canada), et ce après qu’une zone incluant le lac Michigan ait été interdite de vol pendant des heures.
Concernant celui abattu samedi, Justin Trudeau a confirmé qu’il « avait donné l’ordre d’abattre cet objet volant non identifié (volant à basse altitude) qui représentait un danger pour l’aviation civile ». C’est un F-22 américain (il y avait également des chasseurs canadiens impliqués) qui s’est chargé d’effectuer avec succès cette mission, confirmé par une conférence de presse officielle du Pentagone.
Le Premier ministre canadien a ajouté que les débris de l’engin sont activement recherchés afin d’en comprendre la nature.
Nul ne sait si cet engin volant octogonal non identifié « de la taille d’une petite voiture » était le signe d’intentions hostiles, ni s’il était doté d’armes de destruction massives (il mériterait alors le qualificatif de « soucoupe violente »), ou s’il opérait un survol du sol américain et canadien pour le compte des Chinois.
Ces derniers ont peut-être passé un pacte secret avec la Fédération intergalactique, qui leur avait déjà apporté les secrets de l’acupuncture il y a 5 000 ans.
Etant donné que les Etats-Unis peinent un peu à déclencher une Troisième Guerre mondiale avec la Russie, peut-être se sont-ils dits que les habitants de la planète étaient blasés de l’affrontement Est-Ouest et qu’une guerre interstellaire aurait un tout autre retentissement psychologique et budgétaire.
A l’attaque de la dette
Et qu’à l’image du film Independance Day (ce bon gros nanard patriotique à gros budget de Roland Emmerich, sorti en 1996), l’Amérique conduirait la planète terre à la victoire face aux méchants extraterrestres venus nous envahir, profitant que les USA étaient surendettés et menacés d’un « shutdown » gouvernemental si le plafond de la dette n’était pas relevé d’ici le mois de juin.
Les extraterrestres sont des malins… et ils sont même machiavéliques, car les finances américaines sont au plus mal :
- La dette publique officielle se monte en effet à 31 500 Mds$ (multipliez par trois pour obtenir le véritable montant des engagements fédéraux de toute nature, majoritairement non provisionnés).
- Les ménages sont endettés à hauteur de 16 500 Mds$, dont 11 000 Mds$ de prêts hypothécaires (soit environ 50% du PIB américain).
- Les encours de cartes de crédit (« plastic money») atteignent un record absolu de 930 Mds$.
- L’encours des crédits automobiles atteint un record absolu de 1 500 Md$. Et le montant tout comme le nombre des paiements en retard sont supérieurs à 2009.
- L’encours des prêts étudiants atteint un record de 1 800 Mds$.
Si les aliens perdent la bataille contre la planète Terre, ils pourraient écoper d’une amende record de 100 000 Mds$ pour :
- intrusion illégale dans notre système solaire ;
- tentative d’invasion de la planète terre ;
- violation de l’espace aérien nord-américain.
Sans compter le versement de dommages et intérêts en conséquence (coûteuse intervention de l’US Air Force, vols commerciaux retardés, possible inquiétude et donc repli de Wall Street, etc.), ce qui rétablirait opportunément les finances du pays…