Météo et marchés : c’est la panique !
… Comment ça, « 10cm de neige et les Parisiens paniquent » ? Je ne parle pas des événements hivernaux mais conditions boursières, bien sûr !
Quoi que. Vous avez raison, cher lecteur : 10 cm de neige et les Parisiens paniquent.
Quant aux marchés… peut-être faudrait-il suivre les sages conseils de Bill Bonner, et ne pas se soucier de leur évolution à ultra-court terme. C’est le meilleur moyen de se laisser étourdir… et manquer ainsi les choses vraiment importantes, nous expliquait Bill jeudi :
« Marchés financiers ou guerres, une fois qu’on prend parti ou qu’on est impliqué, il est impossible d’être lucide. On devient une partie de la chose qu’on essaie d’observer.
[…] Lorsqu’on a des enjeux dans un combat, on se soucie de son issue. C’est tout le problème de la politique partisane. Si l’on y fait attention… on commence à s’en soucier.
On se met à se dire que tout est une question d’une équipe contre une autre. Les rouges contre les bleus. Les conservateurs contre les progressistes. Eux contre nous. Soit on gagne… soit on perd.
On concentre donc naturellement son énergie émotionnelle et intellectuelle sur le fait de gagner ».
Les marchés vont peut-être se reprendre dans les jours qui viennent… ou peut-être pas. Quelle que soit leur évolution, elle ne changera rien à la situation sous-jacente, ainsi définie par Dan Denning :
« Les marchés financiers se sont construits sur la dette. Plus ils grossissent, plus la capitalisation gonfle, plus ils deviennent instables et plus le krach menace ».
Chaussez vos skis
Dan reste dans le domaine neigeux et file la métaphore dans son article : les grondements de ces derniers jours pourraient bien être annonciateurs d’une « avalanche de plaque » qui engloutirait une bonne partie de la richesse factice créée ces dernières années. Pour en savoir plus, vous pouvez lire la suite de l’article (passionnant) de Dan ici.
Mais la prévision est un exercice délicat… dont les enjeux vont plus loin que le simple fait d' »avoir raison », et dépendent notamment de ce que vous risquez – ou pas – en faisant lesdites prévisions. Nassim Nicholas Taleb nous en dit plus ci-dessous.
Et vous, cher lecteur, qu’en dites-vous ? Allez-vous vous lancer dans le jeu des prévisions ?
Selon vous, la baisse actuelle est-elle le début de la Grande Apocalypse Financière… ou bien, comme le verglas parisien, va-t-elle disparaître grâce au sel abondamment répandu par les banques centrales ?…