La Chronique Agora

Interventionnisme : au secours, Montebourg revient !

Ce gouvernement – comme tous ses prédécesseurs – s’obstine dans le capitalisme de copinage, l’interventionnisme et les investissements calamiteux.

Vous vous souvenez peut-être du flamboyant ministre de Hollande – Arnaud Montebourg – l’homme aux marinières moulantes.

Vous pensiez être débarrassé du personnage, de ses rodomontades et de ses investissements (foireux) au nom de l’Etat ?

Détrompez-vous. L’esprit du personnage revient en force dans ce gouvernement.

Les Echos du vendredi 16 février :

« Comme la France veut défendre ses fleurons – Le décret Montebourg va être étendu.

[…]

Le Premier ministre veut étendre les secteurs protégés par le décret dit ‘Montebourg’ à de nouveaux domaines.« 

Depuis 2014, l’Etat a le droit de s’opposer à des projets d’investissements étrangers dans les domaines de l’énergie, de l’eau, du transport, des communications électroniques, de la santé publique, de la défense.

Mais cela ne suffisait pas…

On rajoute à la liste : l’intelligence artificielle, les datas, les nanotechnologies, le spatial et… les infrastructures financières !

L’avancée technologique la plus importante de ces 58 dernières années

Ce n’est PAS le bitcoin…

… Mais sans elle, aucune cryptomonnaie ne pourrait exister.

Ses applications sont infinies – tout comme les possibilités de profits :
Ces 3 valeurs à elles seules pourraient vous rapporter jusqu’à +7 520% de plus-values.

Pour tout savoir, cliquez ici – mais n’attendez pas pour agir : cette technologie est à un tournant de son évolution… et devrait connaître une envolée spectaculaire en 2018.

Difficile d’y inclure les shampoings pour cheveux gras et la laque de L’Oréal. Mais il semblerait que la fin du pacte d’actionnaires entre la famille Bettencourt et Nestlé cause une certaine nervosité dans les hautes sphères parasitocratiques.

Préparez-vous : les yaourts (pensez à Danone si jamais Nestlé avait de l’appétit) et la cosmétique pourrait devenir bientôt du ressort « de la défense de l’ordre public et de la sécurité nationale ».

Plus de protectionnisme et aussi plus d’interventionnisme

Dans le même esprit, Les Echos nous apprend aussi :

« La future loi Le Maire devrait accroître la capacité d’intervention de bpifrance Participations, bras armés de la banque publique, pour investir dans des sociétés stratégiques. La société d’investissement ‘s’endetterait pour pouvoir prendre des participations, à hauteur de plusieurs milliards d’euros' ».

Depuis 2008, avec 1€ d’emprunt d’Etat, la France achète 0,5 € de « croissance ». N’importe quel chef d’entreprise qui s’endetterait de 1 € pour gagner seulement 0,5 € de chiffres d’affaires ne survivrait pas…

En réalité, l’Etat dépense de l’argent qui ne lui appartient pas mais n’investit pas.

Lorsqu’un particulier investit :

J’aimerais qu’un jour le produit dérivé financier suivant soit créé : un tracker inverse de toutes les entreprises cotées dans lesquelles l’Etat « investit ».

Je pense qu’un tel ETF – qui parierait sur la chute  de ces entreprises – permettrait d’engranger des plus-values quelles que soient les performance des marchés. Cela compenserait (un peu) le gâchis que nous payons en tant que contribuable.

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