Bill Bonner n’a pas toujours tort, notamment en ce qui concerne les bulles financières et leur explosion. Mais un autre spécialiste lui dame le pion, en matière de fiabilité et de régularité…
Il y a un problème avec « Bill Bonner, l’excellent indicateur contrarien » : il n’a pas toujours tort.
Certes, nous avions tort quant aux promesses d’Amazon en tant qu’investissement. Nous pensions que Picasso était un escroc.
Nous sommes encore stupéfait de voir que les gens peuvent taper avec leurs pouces. « Ça ne marchera jamais », avions-nous prédit lorsque les premiers smartphones sont apparus.
Au passage, nous avons visité un hôtel à la campagne – Ballymaloe House – le week-end dernier, et avons découvert que nous n’étions pas le seul à être à la traîne de la culture populaire.
Qui est Jay-Z ?
Le propriétaire s’est rappelé le jour où le rappeur américain Jay-Z est venu séjourner.
« Trois grosses camionnettes noires sont arrivées devant l’établissement… là où on ne laisse pas les gens se garer.
« Ils sont sortis et m’ont dit que Jay-Z était arrivé.
‘Qui est Jay-Z ?’, j’ai demandé. ‘Il n’a pas de nom de famille ?’
« Je leur ai dit que je me fichais de sa petite personne, qu’il allait devoir bouger ses satanées camionnettes de devant mon hôtel. »
Votre correspondant était perplexe lui aussi… ignorant qui est ce Jay-Z.
En revanche, nous connaissons une bulle quand nous en voyons une. Nous avions raison sur la bulle des dot-com en 1999… et la bulle de l’immobilier en 2006.
Nous pensons que nous avons raison sur la grande « bulle de tout » actuelle.
Dans tous les cas, nous incitons le lecteur à prendre nos gribouillages pour ce qu’ils sont – les suppositions d’un seul homme. Rien de plus.
Un indicateur plus fiable ?
Si vous voulez une source de conseils plus régulière, arrogante et sûre d’elle… nous vous invitons à vous abonner au New York Times.
Vous y trouverez Paul Krugman. L’élite de l’élite. Prix Nobel. Le genre de personnes que les présidents aussi bien que les handicapés mentaux peuvent écouter.
Il est fiable, en plus : il se trompe sur tout. Il se trompe sur le fonctionnement du monde… il se trompe sur le fonctionnement d’une économie… il se trompe sur le capitalisme… et il se trompe sur les marchés.
En 2002, Krugman a conseillé au président de la Fed, Alan Greenspan, de créer une bulle du logement. Cela a été fait. Tout a explosé. Quatre millions de familles américaines ont perdu leur maison.
Ensuite, en 2008, il a recommandé aux autorités de créer une autre bulle pour compenser les effets de celle qui venait d’éclater. Là encore, ce fut fait. La dette fédérale US a triplé ; le Dow a quadruplé.
En 2016, il a prédit ce qu’il se passerait ensuite :
« … Nous pouvons très probablement nous attendre à une récession mondiale, sans fin prévisible. J’imagine que nous pourrions avoir un coup de chance. Mais en matière d’économie comme pour tout le reste, une chose terrible vient de se produire. »
La nouvelle bulle de Krugman
Il avait raison sur une chose. Une chose terrible s’était produite : Donald Trump avait été élu.
Mais ce n’était terrible que parce que Trump a continué à suivre les mauvais conseils de Krugman. Les déficits se sont approfondis. Les dépenses et l’impression monétaire – des politiques approuvées par Krugman lui-même – ont empiré.
Lorsque Donald Trump est entré à la Maison Blanche, la dette US approchait les 20 000 Mds$. Lorsqu’il en est reparti, elle était à près de 28 000 Mds$.
Toutes ces libéralités n’ont pas du tout causé de récession mondiale. Le boom a continué.
Bientôt, une nouvelle bulle est apparue – avec ses meme stocks, ses NFT, ses taux (réels) négatifs, son art invisible, sa dette corporate record, ses déficits à 3 000 Mds$ et ses cryptos à 2 000 Mds$.
Tel est le monde que Krugman a aidé à créer… en ne comprenant rien à rien.
Que va-t-il se passer ensuite ?