La Chronique Agora

Galileo et le GPS à l'européenne : des perspectives brillantes

Suite de notre exploration du GPS à l’européenne — et de toutes les perspectives qu’il ouvre actuellement à l’investisseur avisé !

▪ Des transports et des services intelligents qui modifient déjà notre mode de vie
Si le GPS a changé votre vie de conducteur, attendez de voir tout ce que la navigation par satellite vous apportera avec Galileo !

L’une des plus larges utilisations du GPS est l’orientation et le guidage. Une application évidemment disponible avec Galileo, mais dont les améliorations pourraient révolutionner notre usage des transports aussi bien privés que publics.

Imaginez : vous venez d’avoir un accident de voiture. Non seulement vous êtes sous le choc, mais de plus vous êtes sur l’autoroute et incapable de préciser exactement aux secours à quel niveau vous vous trouvez. A l’avenir, cette situation devrait être évitée grâce à Galileo. Par une simple pression sur une touche spécifique de votre téléphone portable, les secours sont prévenus et le système de satellite leur fournit votre exacte position. Même concept pour les transports publics, en cas d’attaque ou de problèmes, bus et taxis pourraient alerter la police de cette manière.

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Ces derniers devraient aussi être en mesure d’adapter leur itinéraire en fonction de la demande ou du trafic. L’Union européenne envisage même un système de bus-taxi, évitant ainsi les bus vides tout comme les véhicules bondés. Par exemple, en zone rurale, personne n’attend sur plusieurs stations de suite : le bus pourrait les éviter, tout en déposant les passagers à des points plus près de leur domicile. Les professionnels profiteront aussi de la navigation par Galileo, comme dans la gestion du trafic aérien.

Aide aux malades atteints d’Alzheimer, prospection pétrolière, construction d’infrastructures, sécurisation des transferts bancaires et électroniques, gestion des appels de détresse — six millions d’appels au secours ne sont pas traités chaque année en Europe faute de pouvoir en déterminer la provenance ! –, aide en cas de catastrophes naturelles afin de déterminer les zones les plus touchées et organiser les secours — les satellites ont été utilisés après le tremblement de terre à Haïti… Voilà autant de fonctions diverses et variées qu’est appelé à remplir Galileo. Toutes ne seront pas gratuites et le paiement de certaines de ces applications doit en principe financer le programme, qui l’est pour l’instant par l’Union européenne.

Evidemment, Galileo sera également utilisé dans le domaine des télécoms, mais celui-ci étant plus "classique", j’ai choisi de ne pas m’y étendre pour me concentrer sur des utilisations plus méconnues : la surveillance de l’environnement et des cultures.

▪ L’environnement sera bientôt sous monitoring satellite
L’utilisation des satellites permet d’améliorer les rendements agricoles. Oui, cela vous semble étrange, et pourtant… Encore à l’état embryonnaire, cette technique est une des priorités de Galileo. Surveillance des besoins et de la composition des terres afin de choisir au mieux les cultures à planter, les engrais à utiliser et ainsi optimiser les rendements, voilà l’enjeu.

Des données de localisation très précises permettront également d’améliorer la vaporisation, par avion, de pesticides. Moins de gâchis, moins de dégâts environnementaux. Enfin, les agriculteurs pourront se servir de Galileo pour la gestion de leur bétail, afin de mieux localiser les bêtes. Bref, les satellites devraient apporter un réel soutien quotidien, améliorant les rendements de la filière agricole.

Mais l’enjeu de "monitorer" l’environnement par satellite peut se révéler encore plus vital…

▪ Océans
Un nouveau documentaire sur la pollution de nos mers sorti il y a quelques semaines à peine. La caméra qui filme la mer s’élève dans le ciel, traverse les nuages, passe à côté d’un satellite de l’ESA (Agence spatiale européenne). On découvre alors des images satellite de fleuves, de deltas, de rivages. Puis, par un jeu de filtres, on découvre l’ampleur de la pollution des eaux.

Et voici l’un des nouveaux rôles de ces engins que l’on envoie dans l’espace : surveiller le réchauffement climatique, la pollution… guetter les signes de délabrement de notre planète… autant de missions dont seront chargés les satellites de Galileo.

Le climat fait de plus en plus l’objet d’une étude précise depuis l’espace, alors que nombre de méthodes d’observation plus traditionnelles sont contestées. Cette mission est devenue d’une telle importance qu’elle n’est pas uniquement confiée à Galileo.

L’ESA et l’UE ont ainsi développé un programme intitulé Global Monitoring for Environment and Security (GMES), chargé de récolter des données environnementales afin de mesurer les effets du changement climatique et d’assurer la sécurité civile des Européens. Dans le cadre de ce programme, de futurs lancements de satellites sont prévus. L’ESA gère aussi un programme intitulé Living Planet (planète vivante). Son but : "nous donner les moyens de mieux prédire les effets qu’un changement climatique pourrait apporter". La surveillance climatique est donc un axe essentiel du développement des activités spatiales en Europe.
[NDLR : Pour vous aider à profiter de ce secteur d’avenir, Ingrid a déniché une petite valeur méconnue… mais qui est sur le point de connaître un envol spectaculaire, après avoir décroché un contrat vital pour Galileo. Elle a transformé cette recommandation en rapport exclusif : pour le recevoir en cadeau et profiter de cette opportunité ultra-prometteuse, c’est par ici…]

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