La Chronique Agora

Et maintenant… quel avenir pour l'or ?

▪ Plus ça avance, plus les choses se compliquent pour les investisseurs aurifères.

Sur les marchés boursiers, les turbulences des cours rendent difficiles les placements dans les minières — déjà assez volatiles en temps normal.

Sur le marché des changes, l’euro comme le dollar sont victimes des vicissitudes de leurs pays respectifs… et des manoeuvres des autorités censées veiller sur eux, mais qui semblent plus décidées à détruire à petit feu les monnaies dont elles ont la charge. Cependant, la « remonétisation » de l’or n’est pas encore à l’ordre du jour officiellement.

Sur le marché obligataire, les obligations américaines sont toujours considérées comme un « refuge » — c’est une sorte de réflexe pavlovien, certes… mais les habitudes ont la vie dure, et les T-Bonds représentent donc un concurrent sérieux pour le métal jaune dans la course au titre de « valeur refuge la plus convoitée ».

L’or a atteint cette semaine un sommet à plus de 1 900 $ : à peine les investisseurs ont-ils eu le temps de se demander s’il valait encore la peine de se positionner… qu’il redescendait sous les 1 700 $. Le marché haussier est-il définitivement terminé ?

En un mot : non. Mais comme dit en début de cette Chronique, les choses vont se compliquer. Bill Bonner résumait parfaitement la situation hier :

« Nous avons plus confiance dans l’or que dans les gars qui gèrent le système financier mondial. Non qu’ils soient désagréables. Et ils sont parfaitement intelligents. Nous ne pensons pas qu’ils sont idiots… mais simplement humains. Ils mettent leur pantalon une jambe à la fois, comme tout le monde. Et comme tout le monde, quand on les met sous pression… ils craquent ».

« Mais pas tout de suite. […] A présent, ce sont les haussiers de l’or qui sont confrontés à un test. L’or a grimpé tous les ans depuis 2000. Les choses ont été trop faciles. Il est temps que M. le Marché fasse une surprise aux acheteurs d’or ».

« Le processus de désendettement dans le secteur privé américain — qui suit les traces du Japon — sera long, lent et difficile. Les autorités lutteront contre le désendettement. Elles zombifieront l’économie. Elles aggraveront la situation… mais elles ne créeront pas les conditions d’une vraie Troisième phase du marché haussier de l’or. Pas encore ».

Faut-il vendre votre or, dans ces conditions ? Devez-vous profiter des creux pour vous renforcer ? Y’a-t-il — impensable jusqu’à récemment ! — des risques à détenir de l’or ? Qu’en sera-t-il de l’or « papier » ?

Toutes ces questions essentielles trouveront leur réponse le 16 septembre 2011 lors de notre Jour de l’Or. De Simone Wapler à Marc Mayor en passant par Mory Doré et de nombreux autres invités… nous avons réuni des spécialistes dans les domaines que nous considérons comme les plus importants pour l’or.

Que vous soyez investisseur aurifère ou pas, cette journée est d’une actualité brûlante en ce moment : je vous conseille de ne pas la manquer. Il reste tout juste trois semaines avant le Jour de l’Or — n’attendez pas la dernière minute pour vous inscrire, parce que le nombre de places n’est pas extensible… et diminue de jour en jour.

Nous espérons vraiment que vous pourrez être des nôtres !

Meilleures salutations,

Françoise Garteiser

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