Dans nos colonnes américaines, nous avons récemment commis une hétérodoxie… voire une hérésie !
Nous ne savons pas ce qui nous a pris… et nous sommes profondément navré de notre mauvaise action, dont le souvenir nous blesse profondément…
… mais dans un moment de faiblesse (oh, dieux de la démocratie, pourquoi nous avez-vous abandonné ?), nous avons osé nous demander si le fait de voter avait le moindre sens.
Nous avons conclu que ce n’était pas le cas.
En ce qui concerne les présidentielles américaines actuellement en cours, nous ne connaissons pas assez bien les candidats pour savoir lequel est vraiment le meilleur. Nous n’avons pas la plus petite idée des défis qui attendent le/la prochain/e président/e, ni quel candidat est le mieux équipé pour les gérer. Nous ne savons pas si les candidats croient en ce qu’ils disent croire ou s’ils feront ce qu’ils promettent de faire.
Nous savons seulement que notre voix, statistiquement, ne fera pas de différence. Et que nous ne voulons pas du « moindre mal ». Et que nous ne nous sentons nullement obligé de jouer à ce jeu !
Certains de nos lecteurs ont annulé leur abonnement… et fait chauffer les fers.
« Et qu’en est-il du ‘contrat social’ ? » nous a demandé un lecteur.
Pourquoi ne pas simplement se boucher le nez… et suivre, avec bonne grâce et humour, la farce qui se déroule actuellement ? |
Pourquoi ne pas simplement se boucher le nez… et suivre, avec bonne grâce et humour, la farce qui se déroule actuellement ?
Bref, pourquoi ne pas simplement « faire son devoir », comme le formulait un autre lecteur ?
Oui… mais de quel devoir parle-t-on ?
Selon la « théorie du contrat social », nous avons tous nos rôles et nos responsabilités.
En tant que citoyens, nous avons le devoir de nous informer, payer nos impôts, dénoncer nos voisins, voter, nous laisser fouiller aux aéroports… et nous laisser dépouiller et dicter des ordres par le moindre crétin en position de pouvoir.
Nos dirigeants ont aussi des responsabilités.
Ils sont censés respecter la constitution, sauf quand ce n’est pas pratique pour eux…
… Ils sont censés faire respecter la loi… ou en passer de nouvelles quand ça les arrange…
… Ils sont censés protéger le pays et subvenir au bien commun…
… Puis collecter des millions de frais de conférence de la part de Goldman Sachs et General Dynamics.
C’est là le vrai « contrat social ».
Nous ne nous rappelons pas avoir signé un tel contrat. Et vous ? S’il était posé devant vous, est-ce que vous le signeriez ? |
Nous ne nous rappelons pas avoir signé un tel contrat. Et vous ? S’il était posé devant vous, est-ce que vous le signeriez ?
Nos « dirigeants » — alias le Deep State — peuvent en changer les termes à tout moment.
A quel genre de contrat a-t-on affaire quand seule une partie peut changer les conditions… alors que l’autre en est incapable ? Ou quand l’une des parties n’a jamais eu l’occasion de négocier ledit contrat… voire de l’approuver ?
Ce n’est pas un contrat du tout. C’est simplement une part de la démocratie moderne. Elle impose des « devoirs », mais ils n’ont de sens que si l’on avale toute les couleuvres, insultes mineures et illusions majeures qui maintiennent le Deep State en activité.