A l’inflation… à la guerre… et aux programmes servant les intérêts de l’élite…
L’inflation n’a pas coopéré le mois dernier. CNBC :
« L’inflation est plus forte que prévue, à 6,4% et l’indicateur le ‘plus important’ reste élevé.
L’inflation core, qui correspond au prix de tous les produits composant l’indice à l’exception des denrées alimentaires et de l’énergie, a augmenté de 0,4% en janvier, après une hausse de 0,3% en décembre. Dans la mesure où les prix des produits alimentaires et de l’énergie sont volatils, l’inflation core est considérée comme un indicateur plus fiable des tendances d’inflation globales. »
Le taux d’inflation (produits alimentaires et énergie inclus) s’est établi à 0,5% en janvier, aux Etats-Unis. Si vous l’annualisez, vous obtenez un taux d’inflation supérieur à 7%.
Certaines choses s’inversent plus facilement que d’autres.
Vrais prix, vrais gens
Une fois que vous avez mélangé le ciment et l’eau, il est impossible de les démêler ; le mélange se solidifiera, quelle que soit la forme dans laquelle vous le laissez. Et une fois que vous avez fait sauter une infrastructure étrangère majeure, vous ne pouvez pas la « désexploser ». Tout ce que vous pouvez faire, c’est vous excuser et essayer de faire amende honorable.
De la même manière, lorsque l’inflation accélère, elle ne fait pas marche arrière. Certains prix augmentent et diminuent. Certains évoluent uniquement dans un sens. C’est le cas des salaires, par exemple, qui ont tendance à seulement augmenter. Une fois qu’ils sont plus élevés, ils donnent aux entreprises une nouvelle structure de coûts. Ainsi, les prix à la consommation, une fois qu’ils ont augmenté, ne reviennent pas non plus en arrière.
Malgré les valeureux efforts du Bureau of Labor Statistics (retirer les produits alimentaires de l’indice d’inflation core), lorsque vous allez au supermarché, vos courses vous coûtent plus cher. Par exemple, un collègue nous indiquait récemment que le coût d’un billet pour le Super Bowl avait connu une augmenté d’un pourcentage à deux chiffres l’an dernier. Sans même un ajustement en fonction des variations saisonnières ou quoi que ce soit… Il s’agit d’un vrai prix… payé par de vrais gens.
La hausse des prix des produits alimentaires est également très réelle… 10,1% le mois dernier, aux Etats-Unis.
Les gens doivent se nourrir. Les gens doivent se loger. Voici ce que nous apprend USA Today sur la hausse des prix du logement :
« Le coût du logement (qui représente 40% de l’indice) a augmenté de 0,7% sur le mois et de 7,9% en un an. »
Dites « non »
Mais attendez une minute… Comment expliquer cette poussée d’inflation ? C’est un choix, n’est-ce pas ? Les dirigeants politiques choisissent l’inflation pour financer leurs dépenses. Or, un simple mot suffirait à y mettre un terme : non. Comme dans « non à la planche à billets, non aux taux d’intérêt ultra bas, non aux déficits budgétaires ». Le tour serait joué… Comme si en agitant une baguette magique, la hausse des prix prenait fin.
Et pourtant, elle est là. L’inflation galopante. Et personne pour dire « non ».
Nous avons également le droit à la guerre. Là aussi, un simple « non » permettrait également d’y mettre un terme. Sans le soutien des Américains, les Ukrainiens et les Russes parviendraient rapidement à un accord, boiraient des shots de vodka et danseraient comme des Cosaques.
Nous nous sommes demandés récemment quel était l’objectif des élites. Nous avons désormais notre réponse. Ils veulent dire « oui ». Ils contrôlent le Deep State. Celui-ci contrôle l’empire. Et dans tout le baratin provenant de la Maison-Blanche, du Congrès et de la bureaucratie, des millions de mots flottant comme les rejets toxiques d’une usine chimique, nulle trace du mot le plus simple de tous : non.
Pourquoi ? Pourquoi cette absence de « non » ? La réponse est évidente. Les élites ne veulent pas de « non ». Une république intègre s’occupe de ses propres affaires. Mais les élites américaines dirigent un empire. Et le jeu de l’empire est la guerre… financée par l’inflation. La guerre, car c’est la raison d’être des empires, soit pour protéger leurs frontières, soit pour les repousser. Et l’inflation ? C’est ainsi qu’ils parviennent à faire couler l’argent.
La guerre et l’inflation ? C’est ce qui conduit les empires à leur perte.
Béni oui-oui
Par conséquent, au lieu de dire « non », les décideurs disent « oui » à tout. Vous voulez des chars d’assaut ? Oui, vous les aurez. Voici ce que dit le MiddleEast Eye sur le sujet :
« Alors que les chars d’assaut arrivent, l’Otan se dirige lentement vers une guerre totale contre la Russie.
De plus en plus, la guerre en Ukraine semble être une composante à part entière (et non pas une anomalie) de la stratégie de planification post guerre froide de Washington.
Les opérations de l’Otan obéissent à une certaine logique. Étape par étape, elle s’implique plus profondément dans la guerre. Elle a commencé par des sanctions, puis par l’apport d’armes de défense. L’Otan a ensuite décidé de donner des armes offensives. Le montant total de l’aide apportée par les seuls Etats-Unis s’élève à 100 Mds$. L’Otan fournit désormais les principales armes pour les affrontements terrestres. Qu’est-ce qui l’empêcherait de rejoindre la bataille pour la suprématie aérienne par la suite ?
De manière surprenante, la seule voix importante dissonante parmi les dirigeants occidentaux est celle de Donald Trump, l’ancien président américain. Il a écrit sur les réseaux sociaux : ‘D’ABORD VIENNENT LES CHARS D’ASSAUT, PUIS VIENNENT LES BOMBES NUCLÉAIRES. Mettez un terme à cette guerre absurde, MAINTENANT.’ »
On sait que le monde va mal lorsque Donald J. Trump est la voix de la raison.
Mais c’est ce qui fait le charme de l’ancien président. En général, ses propos suivaient la ligne du parti républicain. Malgré ses déclarations, sa politique était parfaitement compatible avec les objectifs de l’élite : plus de dépenses, plus d’emprunts, plus de brutalité, plus de programmes stupides. Mais occasionnellement, frappé d’un élan de lucidité, il se risquait à faire des déclarations audacieuses, pleines de bon sens.
C’est la raison pour laquelle les élites souhaitaient absolument s’en débarrasser. Tous les médias grand public, les intellectuels et les organismes à but non lucratif s’opposaient à lui. Toutes les universités respectables ont enseigné aux étudiants qu’il était stupide.
Ils avaient raison. Mais il se pourrait que l’alternative, un président qui promeut en toute occasion l’agenda politique des élites (la guerre et l’inflation), soit encore pire.