La Chronique Agora

La dictature parfaite

Nous comptons sur l’or pour mieux comprendre la situation. Il est ancien et universel. Il nous dit ce qu’il se passe réellement.

« La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans mur dont les prisonniers ne songeraient même pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. » – Aldous Huxley.

L’or en dira long sur notre histoire. Pas seulement sur l’économie et la Bourse, mais aussi sur le monde dans lequel nous vivons.

Les autorités fédérales peuvent manipuler le marché boursier et le marché obligataire. Elles peuvent « imprimer » autant d’argent qu’elles le souhaitent. Elles peuvent se le prêter à elles-mêmes au taux qu’elles veulent. Elles peuvent raconter tous les mensonges qu’elles veulent et distribuer leurs dollars dans toutes les villes.

Mais elles ne peuvent pas contrôler la valeur de chaque dollar. C’est là que l’or entre en jeu. L’or s’échange aujourd’hui à un prix cinq fois plus élevé qu’il y a vingt ans… et près de dix fois ce qu’il coûtait en 1999. Et le Dow Jones ? Moins de quatre fois son prix en 1999.

Nous sommes restés à l’écart des actions pendant tout ce temps. Nous n’avons pas su profiter de la « plus grande économie de tous les temps » de Donald Trump et de la « meilleure économie du monde » de Joe Biden. Et nous avons manqué le « marché haussier le plus puissant de l’histoire de Wall Street ».

Mais nous avons tout de même réussi à tirer notre épingle du jeu.

Comment est-ce possible ? Il se passe quelque chose de plus profond que le marché boursier, et de plus important que Wall Street.

A première vue, les actions sont en hausse, parce que les investisseurs s’attendent à un important coup de pouce de la part de la Fed. Toutefois, si l’on se fie aux deux dernières décennies, les gains boursiers seront éclipsés par le marché de l’or. Les actions augmenteront en réponse à l’assouplissement des conditions de crédit. Cela suffira à la plupart des gens ; ils ne chercheront pas à aller plus loin.

Nous comptons sur l’or pour mieux comprendre la situation. Il est ancien et universel. Il nous dit ce qu’il se passe réellement. Oui, il est sujet à des crises de panique et à des sautes d’humeur. Mais il ne peut pas être facilement manipulé par les autorités fédérales.

Avec plus de 41 000 points, le Dow Jones a atteint son plus haut niveau historique. Mais l’or aussi. A 2 500 dollars, il faut 16 onces d’or pour acheter le Dow Jones. Il y a six ans, il en fallait 21 onces. Il y a 24 ans, il aurait fallu plus de 40 onces pour acheter le Dow Jones. En d’autres termes, les investisseurs pensent que les actions montent… Alors qu’en réalité, elles baissent depuis un quart de siècle.

Si le côté positif du bilan américain montre que les sociétés cotées en Bourse valent quatre fois plus qu’en 1999, le côté négatif montre que la dette publique (dette nationale) a explosé pour atteindre sept fois ce qu’elle était à l’époque… et que la dette totale, y compris celle des ménages et des entreprises, avoisine les 100 000 milliards de dollars.

La question financière la plus importante de notre époque est de savoir comment tant de dettes seront finalement effacées. L’or jouera probablement un rôle de premier plan dans l’histoire. Mais peu de gens veulent y penser.

Peu de gens s’intéressent également de trop près à la politique. Comme dans un égout à ciel ouvert, on risque de voir des choses répugnantes. Mais ce n’est pas une mauvaise idée de comprendre où mènent les égouts.

Au niveau plus superficiel de l’histoire, le vieux taureau Trump affronte aujourd’hui la mystérieuse Mme Harris.

Ce qui est bien avec M. Trump, c’est qu’on sait déjà qu’il est inepte.

Le caractère de Mme Harris, en revanche, n’a pas encore été évalué. Grâce aux démocrates anti-démocratiques, elle s’est hissée au sommet de la pile sans les habituels débats, interviews ou autres occasions de se révéler. On peut supposer que ses responsables ont l’intention de la garder soigneusement enveloppée, en tant que candidate « joyeuse »… jusqu’à ce que les votes soient comptés. C’est alors que nous découvrirons ce qui se cache vraiment dans ce tailleur – si tant est qu’il y ait quelque chose.

Le fond de l’histoire, c’est que cela n’a probablement pas d’importance. Les initiés l’ont fabriquée. Ils peuvent la briser aussi, comme ils l’ont fait avec Joe. Joe… Joe qui ? Le président américain, le jovial Joe Biden, a déjà disparu des gros titres ; il a fait son temps.

Ce sont les manipulateurs, les gestionnaires – les élites mondiales qui savent tout – qui dirigent vraiment les choses. Des gens comme Mark Rowley, chef de la police londonienne (officiellement commissaire de police de la métropole). Selon le New York Post, il a averti les Américains que s’ils ont une opinion contraire sur les récentes émeutes en Angleterre, ils doivent la garder pour eux :

« Nous mettrons toute la force de la loi au service des gens. Et que vous soyez dans ici, dans ce pays en train de commettre des crimes dans les rues, ou que vous commettiez des crimes en ligne dans des pays plus lointains, nous vous poursuivrons. »

Vous êtes au Nebraska, vous donnez votre avis sur les émeutes au Royaume-Uni sur Internet. Vous pensez peut-être qu’il y a trop d’immigrés en Angleterre. Est-ce un « crime de haine » au Royaume-Uni que de le dire ? La police vous poursuivra-t-elle ?

De quel genre de meilleur des mondes s’agit-il ? Et quelle histoire l’or racontera-t-il ?

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