La Chronique Agora

Déséquilibrée, venimeuse, corrompue et pathologiquement malhonnête

Et on ne parle que d’une seule personne ! Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’équipe de collaborateurs choisis par Joe Biden ne fait pas l’unanimité…

Quand une star de la téléréalité a emménagé à la Maison Blanche, nous étions d’avis que l’image populaire était une escroquerie : M. Trump prétendait représenter les « conservateurs » contre les « progressistes ». Sauf que Le Donald n’a jamais rien eu de conservateur. Il a passé les quatre années suivantes à le prouver.

Nous voilà désormais avec une escroquerie égale et opposée. Les démocrates ne représentent plus la classe ouvrière… ni les pauvres… ni les opprimés… ni les classes de « victimes » – femmes, minorités, handicapés et ainsi de suite.

Les deux partis politiques américains sont contrôlés par deux ailes du même groupe. Ils ne représentent ni les conservateurs ni les progressistes. Ils se représentent eux-mêmes – une élite corrompue et dégénérée.

Les secours arrivent

Pour preuve, nous allons examiner les collaborateurs dont Joe Biden souhaite s’entourer. Commençons avec MarketWatch :

« ’Les secours arrivent’, annonce Biden en présentant Yellen et d’autres membres de son équipe économique.

Le président élu Joe Biden a déclaré que les temps sont ‘durs’ pour des millions d’Américains […], mais a ajouté que ses équipiers se mettraient au travail afin de ‘créer une reprise pour tous’. »

Inutile de vous rappeler, cher lecteur, que les autorités ne peuvent aider personne. Chaque sou qu’elles dépensent vient de leurs administrés eux-mêmes.

Dans la mesure où elles savent qu’elles perdront le pouvoir si elles augmentent les impôts, tout ce qu’elles peuvent faire, c’est imprimer plus de fausse monnaie – la chose même qui détruit déjà l’économie réelle. Toute « reprise » qui se produira le fera donc en dépit de l’équipe Biden, et non grâce à elle.

Les vrais secours n’arrivent pas, de toute façon. Ce qui arrive, c’est encore une gigantesque fraude… menée par une équipe de charlatans, de has-beens, d’incompétents et d’escrocs.

Janet Yellen, par exemple. C’est une économiste et universitaire qui n’a apparemment pas la moindre idée du fonctionnement d’une économie ou des marchés dans la réalité. Reuters rapportait, le 27 juin 2017 :

« Janet Yellen, présidente de la Réserve fédérale, a déclaré mardi que selon elle, il n’y aurait pas d’autre crise financière majeure de son vivant, voire après, en grande partie grâce aux réformes du système bancaire depuis le krach de 2007-2009. »

Mme Yellen a parfaitement mal compris la crise de la finance immobilière. Elle pensait que cela n’avait rien à voir avec la fausse monnaie et les taux d’intérêts factices des autorités. Elle pensait qu’on pouvait éviter les futures crises en changeant la réglementation bancaire.

Dans la mesure où elle s’est montrée prête à suivre les sottises des élites, cependant… et à les financer avec l’argent de la planche à billets… elle n’aura pas de problème à se faire approuver par le Sénat.

Déséquilibrée, venimeuse, corrompue et pathologiquement malhonnête

A ses côtés (si sa nomination est approuvée) se trouvera Neera Tanden, au Bureau de la gestion et du budget. Le journaliste Glenn Greenwald ne mâche pas ses mots :

« L’annonce selon laquelle Joe Biden a l’intention de nommer Neera Tanden en tant que directrice du Bureau de la gestion budgétaire – un poste essentiel supervisant la politique économique et de régulation des Etats-Unis – a déclenché une vague de moqueries, d’indignation et de dégoût aussi bien à gauche qu’à droite.

Cela ne devrait pas être surprenant : bien qu’elle soit une créature tout à fait médiocre et ordinaire du marigot de Washington, que ce soit en termes d’idéologie ou de compétence, sa conduite particulièrement déséquilibrée, venimeuse, corrompue et pathologiquement malhonnête en tant qu’apparatchik de la famille Clinton et du parti démocrate, ainsi qu’en tant que présidente du Center for American Progress, une organisation corporatiste et financée par des despotes, lui a gagné une liste d’ennemis bien plus longue et plus impressionnante que ses réussites. »

Pourquoi nommer une personnalité aussi clivante ? C’est ce que nous verrons dès demain…

Recevez la Chronique Agora directement dans votre boîte mail

Quitter la version mobile