▪ Nous examinions hier les performances honorables — mais parfois mitigées — de nos recommandations ces dernières années.
D’un autre côté, lorsque nous regardons les grands événements macro-économiques des 30 dernières années, nous nous apercevons que notre équipe s’en sort très bien en matière de prédictions. Cinq événements majeurs ont marqué la période :
– L’effondrement de l’Union soviétique
– La chute du miracle économique japonais en 1990
– La fin de la bulle des dot.com en 2000
– Les attentats du World Trader Center en 2001 et la Guerre contre la Terreur
– La crise financière de 2008-2009 et la non-reprise qui a suivi
Ces choses sont importantes en grande partie parce qu’elles étaient inattendues. Les gens n’y étaient pas préparés. En fait, la plupart des autorités affirmaient qu’elles ne se produiraient pas. La CIA, dans les années 80, pensait que l’Union soviétique devenait de plus en plus forte, par exemple. Jusqu’en 1990, les investisseurs pariaient lourdement sur la continuation du boom japonais. Idem pour la bulle des dot.com, qui a été accompagnée des discours du type "cette fois-ci c’est différent" les plus délirants que nous ayons entendus. Personne ne s’attendait à une attaque aussi spectaculaire sur Manhattan — surtout pas les gens payés des milliards de dollars pour assurer notre sécurité. Enfin, Alan Greenspan tout comme Ben Bernanke ont dit que la crise du crédit de 2008-2009 était impossible à prévoir.
Sauf que le krach de l’immobilier et de la finance en 2008 n’était absolument pas imprévisible. Nos analystes et économistes ne parlaient que de ça des années avant que la crise ait lieu. (Comme l’a commenté un de nos lecteurs : nous sommes souvent très en avance). Quant aux autres grands événements, nos analystes avaient vu venir trois sur quatre d’entre eux. Le seul que nous ayons raté — comme tout le monde — était les attentats du 11 septembre 2001 à New York.
Soyons transparent : il est également vrai que nous avons prévu de nombreuses choses — comme le "bug de l’an 2000" — qui ne se sont pas produites. Tout de même, il semble impressionnant, du moins à nos yeux, que nous ayons pu voir juste dans tant de domaines quand beaucoup d’autres — y compris ceux charger de les surveiller — ont échoué.
▪ Comment avons-nous fait ?
Nous sommes d’avis que c’est simplement parce que nos abonnés nous paient pour remarquer des choses que d’autres sont payés pour ne pas voir. Marchés baissiers, krachs, contractions du crédit… catastrophes gouvernementales, techniques et sociales — personne ne souhaite repérer de telles choses. Personne ne veut qu’elles se produisent. Elles rendent les gens pauvres, et non riches. Pourtant, elles se produisent.
Et il semble que les lois de la nature veuillent que les fautes soient punies, les erreurs corrigées et que de "mauvaises" choses arrivent de temps en temps. Comme les feux de forêt, elles ont un but utile ; elles débarrassent du bois mort et permettent la future croissance.
Actuellement, nous prédisons une crise du crédit — bien pire que l’événement de 2008-2009. Personne n’en veut — surtout pas le bois mort lui-même. Mais selon nous, elle est extrêmement probable. Nous dirions qu’une telle crise est inévitable… même si nous ne savons pas quelle forme elle prendra. Et nous pensons qu’elle sera accompagnée par une chose encore plus rare et inattendue — la disparition du dollar.
Pour être clair, notre prédiction est que "l’Age de Glace" des taux bas et de la croissance limitée pendant très longtemps — tel que prédit par de nombreux analystes et économistes — n’arrivera pas. Au lieu de ça, une crise causera un krach financier. Les banques feront faillite. Le système de crédit se grippera. Les gens feront la queue devant les distributeurs automatiques et les espèces disparaîtront rapidement. Cela poussera les autorités à se mettre en mode "banques centrales, en avant toute". Elles inonderont le système avec de "l’argent" de toute sorte.
La glace fondra en un raz-de-marée d’hyperinflation.
Bien entendu, nous recevons les nouvelles de demain en même temps que vous — pas un jour avant. Nous pourrions nous tromper. Notre devise : parfois nous avons raison, parfois nous avons tort, toujours nous doutons.