La Chronique Agora

Comment profiter de la débâcle du plafond de la dette

plafond, dette, investissement

Que faire alors que le spectre de la récession plane sur nos têtes ? Quelques investissements s’en sortiront mieux que les autres.

Si vous me lisez depuis quelque temps, vous m’avez sûrement entendu parler de mon grand-père qui a combattu en Europe durant la Seconde Guerre mondiale.

Mon frère a également fait toute sa carrière dans l’armée américaine, avec des missions en Iraq, en Afghanistan et en Corée (et d’autres lieux dont il refuse de me parler).

Tout ça pour dire que je me considère comme un patriote. Je suis fier de mon pays et de la liberté dont nous jouissons en tant qu’Américains. Toutefois… Les ergotages de nos politiciens dans le débat sur le plafond de la dette me dépitent.

Malheureusement, la situation va empirer. Et cela impliquera de nombreuses turbulences pour vos investissements.

Heureusement, il existe plusieurs moyens de protéger et de faire fructifier votre capital, même lorsque le marché s’adapte aux difficultés.

Aujourd’hui, nous verrons ce qui pourrait advenir alors que nous nous rapprochons du plafond de la dette et comment investir pour en profiter et gagner de l’argent.

Les conditions sont réunies pour une confrontation

En bons politiques qu’ils sont, les républicains et les démocrates campent sur leurs positions dans le débat sur le plafond de la dette. Cela promet une confrontation majeure jusqu’au bout de la nuit.

Les démocrates, sous l’égide du président Joe Biden, ont fait savoir très clairement qu’ils accepteront uniquement un rehaussement du plafond de la dette sans conditions.

Très franchement, cela n’a aucun sens. Quel est l’intérêt d’avoir un plafond de la dette si c’est pour le relever dès que les Etats-Unis dépensent plus qu’ils ne gagnent ? Le concept même d’un plafond de la dette est de freiner l’endettement du pays et de prendre des décisions responsables avant que le fardeau de la dette ne devienne trop lourd.

De l’autre côté, les républicains insistent sur le fait que tout rehaussement du plafond de la dette doit s’accompagner d’une réduction des dépenses. Cela est logique, mais il y a fort à parier que les démocrates refuseront de nouvelles coupes budgétaires. Nous nous trouvons donc dans une impasse.

Plus récemment, la secrétaire du Trésor, Janet Yellen, a publiquement déclaré que les Etats-Unis risquent de se retrouver à court d’argent et dans l’incapacité d’honorer leurs obligations dès le 1er juin prochain.

Cela ne présage rien de bon !

Un défaut de paiement nous plongerait en récession

D’aucuns pensent qu’un défaut technique des Etats-Unis ne serait pas la mer à boire. Oui, le soleil continuerait de se lever et personne ne mourrait de faim si les États-Unis venaient à se retrouver en situation de défaut de paiement. Mais cela aurait des répercussions considérables et certaines sont déjà visibles…

Les entreprises qui ont remporté des marchés publics se demandent désormais si elles seront payées. Les retraités se demandent s’ils continueront à percevoir les prestations de la Sécurité sociale et du Medicare. Les fonctionnaires savent qu’ils pourraient être licenciés ou contraints de prendre des congés sans solde très prochainement.

Le simple fait d’anticiper ces problèmes est dangereux. Car, si votre entreprise court le risque de ne pas être payée, vous serez moins enclin à recruter de nouveaux employés. Si vous craignez de ne plus percevoir les prestations de la Sécurité sociale, vous commencerez à réduire vos dépenses. Et, si, vous êtes un fonctionnaire susceptible de devoir renoncer à plusieurs mois de salaire, vous ferez une croix sur vos prochaines vacances ou sur votre prochaine sortie.

La crise de la dette qui se profile à l’horizon pousse déjà les ménages et les entreprises à réduire leurs dépenses.

Or, cette crise pourrait être la petite goutte d’eau qui fera déborder le vase et plongera l’économie en récession. A La Chronique Agora, cela fait déjà un certain temps que nous nous préparons à une récession. Par conséquent, avec un peu de chance, ce nouvel aléa ne vous prendra pas au dépourvu.

Mais alors que se profile une nouvelle période de turbulences, il y a plusieurs choses que vous pouvez faire pour protéger, voire faire fructifier votre capital.

Je vous avais déjà parlé en février des bons du Trésor, mais je voulais aujourd’hui indiquer une autre solution.

Investissez dans des entreprises de qualité

Ce que vous pouvez faire est, assez simplement, d’investir dans des entreprises de qualité.

Je parle d’entreprises qui prospèreront durant les périodes de croissance et durant les périodes difficiles, et d’entreprises qui génèrent des profits pérennes grâce à leurs clients, aux quatre coins du monde.

Apple est un bon exemple. Le groupe vend des produits que tout le monde veut avoir. Et, en plus des revenus provenant des ventes d’iPhones, d’iPads et d’ordinateurs Mac, Apple perçoit également des revenus récurrents.

Lorsque vous achetez une nouvelle application, que vous achetez un système de stockage pour vos données ou que vous vous abonnez au service de streaming Apple TV, Apple gagne de l’argent tous les mois.

On peut également citer Procter & Gamble, une entreprise qui vend les produits dont vous avez besoin au quotidien, quel que soit le sort que vous réserve la vie (lessive, dentifrice, papier hygiénique, etc.). Par conséquent, peu importe la tournure que prendra la crise de la dette américaine, cette société continuera à réaliser des bénéfices.

Voici d’autres avantages qu’offrent les entreprises comme Apple et Procter & Gamble…

Investir dans des entreprises de qualité est un bon moyen de profiter de la hausse des cours des entreprises en question à l’heure où le spectre de la récession plane sur nos têtes.

Recevez la Chronique Agora directement dans votre boîte mail

Quitter la version mobile