La Chronique Agora

Bienvenue à la "Grande Correction"

▪ Nous allons rebaptiser notre théorie. Nous vivons plus qu’une dépression ; c’est plutôt un phénomène économique et financier. Il inclut un transfert du pouvoir… un retour à la normale après quatre siècles d’aberrations… et l’échec de toute une série de sottises économiques récompensées par des prix Nobel — dont l’Hypothèse des marchés efficients et la Théorie du portefeuille moderne. Appelons cette phase la "Grande Correction"… et attendons que les événements nous donnent raison.

En attendant… nous attendons des éclaircissements :

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Les choses bougent pour l’or : profitez-en !
Dans les circonstances actuelles, l’or représente sans aucun doute LA meilleure solution pour vous protéger contre le chaos qui engloutit les marchés actuellement.

Nous sommes sans doute sur le point de connaître la plus grande hausse du cours de l’or de toute l’histoire des marchés… une hausse qui a toutes les chances d’emmener le métal jaune jusqu’à 2 000 $… voire au-delà.

Continuez votre lecture pour découvrir pourquoi… et surtout pour savoir exactement comment vous positionner pour en profiter !

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Quand ce rebond prendra-t-il fin ? Que se passera-t-il lorsqu’il le fera ?

Les tendances profondes se poursuivent. L’influence gouvernementale augmente… et file tout droit vers la faillite. La plupart des pays développés accumulent de gigantesques déficits dans leurs finances publiques. C’est la Grèce qui fait les gros titres en ce moment. Les Hellènes ont promis de réduire leurs dépenses, sont descendus dans la rue et espèrent désormais un plan B de la part de l’Europe. Les autres pays à la périphérie de l’Europe, forts en gastronomie mais nuls en économie, observent avec attention. Ce que la Grèce vit maintenant, ils vont probablement le subir plus tard.

Mais le problème ne se limite de loin pas aux plus petits Etats d’Europe.

Barron’s rapporte que les pays se trouvent confrontés à "des pénuries massives" pour leur programmes de retraite. Cela vient s’ajouter aux autres pénuries massives qui guettent les gouvernements du monde entier.

▪ "Menace sur la notation des Etats-Unis", titrait le Financial Times hier :

"Moody’s Investor Service avertira aujourd’hui les Etats-Unis qu’à moins de remettre leurs finances publiques en meilleur état que ce que projette l’administration Obama, il y aurait ‘une pression à la baisse’ sur leur note ‘triple A’."

Moody’s a appris une leçon l’an passé. On prend l’argent du noté. On donne une bonne note à des obligations de pacotille. Puis les gens vous montrent du doigt et vous traînent en justice lorsque la pacotille tourne mal. Les agences de notation ne veulent pas se retrouver prises à la gorge par tous les investisseurs obligataires de la planète.

Les Etats-Unis sont en train de se ruiner ; ça ne fait pas un doute. Mais évidemment, ça pourrait prendre des années…

Et alors ? Nous pouvons attendre…

Certains acheteurs de bons du Trésor US, en revanche, n’attendent pas la dernière minute. "La Chine continue de vendre la dette US en janvier", rapporte le Wall Street Journal.

Le Japon aussi, ajoute Bloomberg.

Bien entendu, le Japon est confronté à sa propre crise financière. Sa dette gouvernementale dépasse déjà les 200% du PIB… et ses citoyens vieillissants épargnent moins chaque année. Le pays sera bientôt incapable de financer ses déficits. Et ensuite ?

Ensuite, les rendements grimperont et le Japon sera confronté à une crise similaire à celle de la Grèce.

Et la Chine ? Même des pays budgétairement sains peuvent subir de gigantesques chocs financiers.

"La Chine pourrait se retrouver confrontée à des renflouages bancaires considérables", déclare Bloomberg.

Oui, cher lecteur… la Chine a un solide budget… et des industries qui gagnent de l’argent. Le problème, c’est qu’il y en a trop. Et elle a commis l’erreur de les stimuler pour augmenter la production — en plus d’augmenter les infrastructures — au pire moment possible, alors même que le client principal s’enfonce dans la morosité.

Donc même si les finances nationales de la Chine sont en bon état — au moins en surface — ses finances privées sont dans le pétrin. Elles sont même dans un pétrin si potentiellement profond qu’un analyste fait référence à la Chine comme étant "la mère de tous les cygnes noirs".

Qui renflouera le secteur bancaire chinois ? Qui renflouera la Grèce ? Qui renflouera le Japon ? Qui renflouera les Etats-Unis ?

Jour après jour, les roues grincent et cahotent… en route vers des gouvernements toujours plus présents, avec des dettes plus grandes… Un gouvernement se tourne vers un autre lorsqu’il a besoin d’aide. Ce dernier se tourne vers un autre encore. Un pays dépend de sa Banque centrale… et sa Banque centrale dépend de la Réserve fédérale américaine, le capo di tutti capi de toutes les banques centrales de la planète.

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