La Chronique Agora

Biden tire sa révérence

Les deux partis sont dirigés par des élites. Ils sont tous deux favorables à l’élargissement du gouvernement. Et tous deux sont contrôlés par des incompétents et des menteurs. 

« La crise consiste justement dans le fait que l’ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naître : pendant cet interrègne on observe les phénomènes morbides les plus variés. »Antonio Gramsci, emprisonné par Mussolini  

Comme prévu, Biden s’est retiré de la course présidentielle.

Fox rapporte :

« Le président Biden a annoncé dimanche qu’il suspendait sa campagne pour sa réélection en 2024, sous la pression croissante des démocrates du Capitole, de ses principaux donateurs et des stars d’Hollywood, après une prestation désastreuse lors du débat du mois dernier. »

Un vieux briscard est parti. Un autre est toujours dans la course.

La vraie surprise n’est pas qu’il se soit retiré. C’est plutôt le fait qu’ils l’aient laissé se présenter.

Bien sûr, les initiés savaient que cela n’avait pas d’importance. Biden ne dirigeait pas vraiment le pays. Il ne proposait pas d’idées, de plans ou de programmes. Il n’était qu’un simple figurant… un costume… dont le travail consistait à faire perdurer l’escroquerie des élites.

Pas de veto sur les lois budgétaires. Aucun scrupule à soutenir des régimes meurtriers et des guerres perdues d’avance à l’étranger. Et aucune résistance à l’idée de cribler la prochaine génération de dettes.

Sur aucune de ces questions importantes, Joe Biden n’a inquiété l’establishment. C’était un bon politicien. Il a été acheté. Il leur a été fidèle. Il était leur homme à la Maison-Blanche.

Kamala Harris ? Une preuve de plus que la démocratie à grande échelle est, en grande partie, une fraude. Est-elle réellement aujourd’hui la candidate du parti démocrate à la présidence, en raison de ses excellents antécédents au sein de l’Etat, d’érudite, de politicienne capable, de capitaine d’industrie, d’économiste réputée, de Mandela, de Gandhi ou de géostratège ? Ou sert-elle aux démocrates pour montrer à quel point ils sont progressistes et inclusifs ?

Le bon emplacement

Les événements isolés n’ont pas d’importance. Les démocrates savent qu’ils n’ont pas besoin d’une vraie personne, d’un vrai leader. Ils n’ont besoin que d’un prête-nom… quelqu’un qui se fera le champion de leurs escroqueries. Cela n’a rien à voir avec la volonté du peuple… ni avec son bien-être. Mme Harris fera le travail aussi bien que n’importe qui d’autre.

Pour nos nouveaux lecteurs, le véritable objectif des élites – dans un empire dégénéré – est de transférer les richesses et le pouvoir du « peuple » vers elles-mêmes. Cela vaut pour les républicains comme pour les démocrates.

Les deux partis sont dirigés par des élites. Ils sont tous deux favorables à l’élargissement du gouvernement. Et tous deux sont contrôlés par des incompétents et des menteurs. Il y a aussi un schéma à suivre. On commence avec Washington, Jefferson, Adams, Madison et Monroe… et on finit avec « Dubya », Obama, Trump, Biden… et maintenant peut-être Harris.

Et le seul problème avec Donald Trump, à cet égard, est qu’il n’est pas fiable.

Pendant les quatre années où il a été président, il n’a rien fait pour entraver le programme des élites. Au contraire ! Il a en fait augmenté les dépenses et la dette du gouvernement au rythme le plus rapide de l’histoire de Washington. Et entre lui et Biden, la dette nationale a augmenté d’un montant incroyable de 15 000 milliards de dollars depuis 2016.

Donald Trump se réjouit de se faire des ennemis et menace parfois de défaire l’une des escroqueries des élites, comme l’OTAN ou l’Organisation mondiale du commerce. Mais il ne remet jamais en question les principaux éléments de l’escroquerie : le crédit bon marché, les dépenses excessives et la guerre.

Il y a des nuances, bien sûr.

Donald Trump semble vouloir faire de la Chine le grand ennemi du pays, plutôt que la Russie. Il propose des droits de douane encore plus élevés que l’équipe de Biden. Et il a exhorté la Fed à ne pas réduire ses taux avant les élections de novembre. Il ne veut pas que l’économie soit relancée avant qu’il ne soit à la Maison-Blanche.

Ensuite, ce sera à nouveau la course, avec des taux plus bas, des prix plus élevés et davantage de dettes. Et rien de tout cela ne peut être contrôlé.

Les « phénomènes morbides » deviendront plus apparents.

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